CHRONIQUE PAR ...
Fishbowlman
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note :
14/20
LINE UP
-Derek Sherinian
(claviers)
-Brett Garsed
(guitare)
-Virgil Donati
(batterie)
-Jimmy Johnson
(basse)
-Rufus Philpot
(basse)
TRACKLIST
1)Alien Hip Hop
2)Desert Girl
3)Matrix Gate
4)The Thinking Stone
5)Space Foam
6)Poland
7)Snuff
8)Kingdom Of Dreams
9)Quantum Factor
DISCOGRAPHIE
lanet X revient ! Enfin ! Quantum succède à l'excellent MoonBabies sorti il y a maintenant cinq ans (hé oui, déjà !). Cette absence s’explique par la sortie successive des trois albums solos de Derek Sherinian (Black Utopia, Mythology et Blood Of The Snake). Tony MacAlpine (celui que Malmsteen surnommait Tony McMalmsteen !) ne fait plus partie du line up, remplacé par Brett Garsed. Étant donné que ses interventions étaient brillantes sur MoonBabies, on pouvait craindre que son départ change pas mal la donne.
Bizarrement non, l'arrivée de Brett Garsed ne modifie en rien le style de Planet X puisque son jeu est sensiblement identique à celui de Tony McAlpine, légèrement métallisant sur les bords ou aérien, afin de mettre en avant les ambiances futuristes des claviers. Autrement dit, c'est là où on voit que, quel que soit le guitariste derrière, Derek Sherinian reste le seul maître à bord du vaisseau Planet X. Il n’y a pas grand chose à dire sur Quantum, on déplorera l'absence de nouveautés, la recette est toujours la même ! Quantum est peut-être un poil plus heavy et direct que MoonBabies, moins planant, mais à part ça, la différence n’est pas flagrante ! Le jeu de Derek Sherinian ne changera jamais visiblement et ses détracteurs lui reprocheront toujours sa froideur et son absence d’émotions. Son départ de Dream Theater, qui remonte à loin maintenant, lui avait permis de pouvoir s’exprimer librement dans ses différents projets, mais dorénavant, sa créativité a atteint ses limites. Le même constat est valable pour ses albums solo. En même temps, l’absence de nouveautés est bien le seul défaut de Quantum car hormis ça, l’album fait plus que tenir la route. Les amateurs de metal-prog instrumental en auront vraisemblablement pour leur argent, les ingrédients sont bel et bien là : les subtilités de Virgil Donati, les passages plus nerveux, et parfois même techniques, alternés aux irrésistibles atmosphères inter-galactiques…
Difficile d’extraire un titre plutôt qu’un autre tellement le tout forme un ensemble homogène ! Le risque est toujours de trouver ce type d’albums chiant comme la pluie, il est vrai ! C’est pour cette raison que les fans de Dream Theater (ou même de Liquid Tension Experiment) ne sont pas forcément intéressés par la carrière solo de Derek Sherinian. À réserver aux fans !