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CHRONIQUE PAR ...

5
Fishbowlman
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 15/20

LINE UP

-Michael Sadler
(chant+claviers)

-LINO
(guitare)

-Marcus Deml
(guitare)

-Chris Frazier
(batterie)

-Tim Emmons
(basse)

-Th. Schmitt-Zijnen
(claviers)

TRACKLIST

1)Who's Sorry Now
2)Who's Foolin' Who
3)Too Much Time on my Hands
4)I'm not the Enemy
5)Can't Let Go
6)Lonely
7)One Minute
8)In the Name of Love
9)Why We Lie
10)One Heart
11)Surrender Your Heart
12)Clear

DISCOGRAPHIE

Clear (2004)

Sadler, Michael - Clear
(2004) - rock prog pop prog - Label : Progrock Records



Pour son premier album solo, Michael Sadler (chanteur de Saga) a préféré prendre son temps et laissé mûrir ses idées, plutôt que de le boucler à la hâte entre deux albums de Saga. Cela fait environ dix ans qu'il a accumulé des idées, donc autant dire qu'il y a beaucoup de travail derrière et ça s'entend. A en voir les photos à l'intérieur du livret, Michael Sadler nous la joue "vieux sage" à la Peter Gabriel, une de ses principales influences. Les premières écoutes de cet album sont assez déroutantes car il est difficile d'assimiler d'un coup toutes les idées et les subtilités des arrangements.

L'auditeur non averti retiendra avant tout la présence de choeurs, donnant un aspect "variétoche" assez déplaisant. D'autant plus que l'album démarre avec les titres les plus faibles ("Who's Sorry Now" et son côté funky rappellant un peu "Steel Umbrellas" de Saga, et surtout le guimauve "Too Much Time On My Hands"). Les couplets sont bons, mais ce sont les refrains qui posent problème sur ces deux titres; les choeurs sont vraiment craignos. Michael Sadler a même fait participer sa petite famille pour les choeurs.

Passée cette première (mauvaise) impression, Clear s'avère en fin de compte indispensable à tout fan de Saga. Sans être un véritable album de Saga bis, le fan y retrouvera quelques éléments caractéristiques comme les claviers ou les fameuses intros de batterie, avec les rythmes de charlet joués rapidement ("Lonely", "One Heart"). Plus subtil et moins "in your face" que Network, Clear relate l'évolution psychologique de Michael Sadler face à ses expériences personnelles, d'où une musique parfois mélancolique comme pouvait l'être Behaviour de Saga. Pas de gros riffs heavy ou de cavalcades guitaristiques sur les solos, ici très sobres (quand il y en a), seul "I'm Not The Enemy" aurait pu figurer sur un album de Saga, par son rythme rapide et ses claviers.

On finit par s'habituer aux choeurs, même si ils sont parfois un peu gonflants (les refrains de "One Heart", "Lonely" et "One Minute"). Mais quand ils sont utilisés à bon escient, cela donne aussi de très belles choses comme les ballades "Who's Foolin' Who" (superbe refrain), "Clear" (un peu dans le style Peter Gabriel époque So celle-là) et "In The Name Of Love". Comme en plus l'album est doté d'une production ronde et chaude, à l'opposé de la froideur des derniers albums de Saga, c'est un vrai régal pour les noreilles. Le travail opéré sur les claviers et la batterie, techniquement parfaits, assure une cohésion "progressive" à l'ensemble, bien éloigné de la variété contrairement à ce que peut laisser croire une écoute distraite de l'album. Bref, l'équilibre pop/prog est parfaitement respecté, comme toujours. Beaucoup de ballades donc, de refrains mélancoliques de toute beauté ("Why We Lie", "Surrender Your Heart") et à part "Can't Let Go", un peu nunuche (elle aurait bien sa place sur Wildest Dreams celle là), elles sont toutes bien.


Un défaut de l'album (oui, j'aime bien chipoter), c'est finalement le manque de diversité qu'on peut retrouver sur un album de Saga. Un ou deux titres épiques n'auraient pas été de trop, mais vu le contexte (album très personnel), de telles audaces apparaissent hors sujet. Clear, sans être l'album du siècle, reste une très bonne surprise, je ne m'attendais pas à ce que l'album soit aussi bon. Il a apparemment fait davantage l'unanimité que Network auprès des fans. Les deux albums se complètent très bien en tout cas, l'un est pêchu et l'autre plus calme.


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