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CHRONIQUE PAR ...

6
Lord Henry
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 11/20

LINE UP

-Ramon
(chant)

-Paco Gianetti
(guitare)

-Antonio Agate
(claviers)

-Andrea Burato
(basse)

-Luca Cartasegna
(batterie)

-Aldo Lonobile
(guitare)

TRACKLIST

1)Endless
2)Where the Sea Ends
3)First Snake
4)Loud & Raw
5)Dance With the Devil
6)Set Me Free
7)I Won't Say a Word
8)Lights On
9)Leonardo Da Vinci
10)You Still Remain
11)Bad Blood
12)No Reason Why
13)Faster Than the Storm

DISCOGRAPHIE


Secret Sphere - Heart & Anger



Lançés dans le sillon tracé en 1997 par Rhapsody, les Italiens de Secret Sphere ont décidé de frapper fort cette année avec Heart & Anger, un album riche et ambitieux. L'utilisation d'un véritable orchestre symphonique (cinquante musiciens) et l'intervention d'une chorale sont autant de signes pour nous mettre au parfum: les jeunes gaillards ont mis les petits plats dans les grands, et veulent enfin asseoir une réputation marquée dans le circuit. Histoire de ne plus être assimilés à de simples suiveurs de la mode lancée par la bande à Aresius.

Malheureusement, des treize titres qui composent ce troisième opus, il ne ressort qu'un effet frustrant de pétard mouillé. Les moyens sont mis, mais les musiciens ne parviennent pas à en tirer avantage. C'est un speed-metal par trop conventionnel qui nous est proposé, et la grandiloquence des orchestrations n'est pas à même de cacher la misère; d'ailleurs de plus en plus de combos plus ou moins talentueux ont recours à ce genre d'artifices, si bien qu'ils ne suffisent plus à afficher une singularité. C'est avant tout une voix très quelconque qui met la puce à l'oreille. Techniquement peu fiable, elle a trop tendance à se percher dans des tonalités d'eunuque en mal de vivre pour ne pas rapidement taper sur les nerfs.

Résultat, une quantité de morceaux tous plus speeds et incisifs les uns que les autres, autant de poncifs qu'un - toujours - jeune groupe se doit d'avoir la décence d'éviter. "Where The Sea Ends", ""First Snake", "Lights On", etc.: la quintessence de l'anachronisme. Et même si les orchestrations et les arrangements assurent, le sens de composition de Secret Sphere n'est pas à la hauteur. Seuls le rythme épileptique, moins bêta, et les partitions très Hollywood de "Set Me Free" comblent nos oreilles dans ce registre rapide et puissant.Le mid-tempo est également de la partie - heureusement -, arpentant les sentiers catchy des titres les plus poppy de Helloween ou d'Edguy ("Dance With The Devil", "I Won't Say A Word", "No Reason Why"...). On trouve de çi de là un refrain intéressant ("Leonard Da Vinci"), un pont surprenant ("Loud & Raw"), un break hypnotique ("Faster Than The Storm"), mais rien qui fasse vibrer si méchamment la petite corde intérieure, comme savent le faire les maîtres du genre. Les bonnes idées sont noyées dans un amas de niaiseries et d'enfantillages. Dommage. Reste une ballade, "You Still Remain", qui passe étonnamment bien, merci à l'orchestre.


En outre, une production trop brouillonne ne rend pas honneur aux diverses parties instrumentales; on regrettera surtout une guitare rythmique embourbée qui laisse trop de place à la double grosse caisse, (très) bête et (très) méchante. Il manque à la section rythmique une once de... subtilité. On va le dire comme ça. La voix, vraiment pas convaincante, s'ajoute à cet écueil pour faire de Heart & Anger non pas une sombre daube, mais simplement un disque de speed-metal mélodique lambda, qui aurait pourtant pu tirer largement profit des prestigieux guests qui y figurent. Ils font leurs armes, encourageons-les!


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