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CHRONIQUE PAR ...

6
Lord Henry
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 14/20

LINE UP

-Carsten Frank
(chant)

-Kai Mohlenbruch
(guitare)

-Norbert Geiseler
(guitare)

-Dirk Zelmer
(basse)

-Arnd Lorenz
(batterie)

TRACKLIST

1)Burden of Grief
2)After Forever
3)Perished in Flames
4)Dawn of a New Age
5)Banished from Eternity
6)At the Shadowcross
7)To Kneel is to Suffer
8)Heavenseeker
9)Signs
10)Beyond the Mirror
11)Kings Who Die

DISCOGRAPHIE

Heavenseeker (2005)

Galloglass - Heavenseeker
(2005) - speed metal - Label : Limb Music SPV



Deuxième album pour ces teutons, rejetons illégitimes de Rhapsody et Stratovarius. On leur avait reproché lors de la parution de leur premier opus, tout comme à beaucoup de leurs collègues d'ailleurs, un manque de créativité certain. Conscients du problème, les Galloglass semblent avoir oeuvré pour l'éviter ici; et si le résultat global n'est pas franchement excellent de bout en bout, quelques titres tirent leur épingle du jeu et justifient à eux seuls la note très correcte de Heavenseeker. Evidemment, si la pochette était motif de critique au même titre que la musique, peut-être aurait-il fallu y retirer deux points...

Des leads et des soli très mélodiques font irrémédiablement penser à Nocturnal Rites dans chacune des pièces de l'album. Mais la tendance générale développée ici, à savoir speed sur toute la ligne avec riffs hachés en introduction, emprunte plus que jamais à Stratovarius. Galloglass ne daigne pas changer sa cuisine et nous sert, sur un total de onze, dix titres ultra-rapides, difficiles à encaisser. Nous pouvons suggérer au batteur Arnd Lorenz d'arrêter le café et de gigoter ainsi ses pieds sans arrêt, voire même de s'auto-amputer d'une jambe, ça l'aidera sûrement. Ainsi les "Burden Of Grief", "Perished In Flames", "To Kneel Is To Suffer" ne peuvent que passer inaperçus, insipides tant en technique (parce que trop mécaniques, trop machinalement rapides) qu'en feeling (le chanteur Carsten frank, élément pour le moins déterminant dans ce type de musique, atteint bien vite ses limites en chant aigu, n'est pas kotipelto qui veut...). Les violons apparaissent sur "After Forever", ainsi qu'une voix hargneuse typée black, pas excellemment réussie d'ailleurs, venue réhausser les mélodies du refrain. Cela n'empêche pas les premiers morceaux de cet album d'en être, pour ainsi dire, les plus mauvais.

Curieux choix dans l'ordre des chansons, si l'on considère que ce sont bien ces premiers titres qui seront entendus par les acquéreurs potentiels en magasin. La fin de Heavenseeker, pourtant, ne vaut guère mieux, avec un "Signs" et un "Beyond The Mirror" du même acabit: rapides, furieux, lourds et sans âme. Disons plutôt : sans relief. Aucune "valeur ajoutée" Galloglass n'est à trouver sur ces morceaux très communs. Intéressons-nous donc plutôt à "Dawn Of A New Age": les aspects folk symphoniques, seul véritable atout du combo, mais pas au niveau de ceux de Rhapsody, y sont enfin utilisés à bon escient; et le refrain héroïque que les Allemands nous servent, à base de vocaux entremêlés, est infiniment plus convaincant. On monte encore d'un cran avec "Banished From Eternity", positivement suprenant, notamment grâce à l'introduction de voix féminines et à une partie instrumentale infernale. Les violons se font encore plus déterminants. "At The Shadowcross" boucle la boucle, et termine ce tour d'horizon speed-metal symphonique en beauté avec en son sein un break somptueux.



On n'atteint pas le degré de musicalité - et d'opportunisme - de Rhapsody, cela est assez clair, et personne ne s'y trompera: Galloglass est encore loin derrière. La faute, en majeur partie, à cette linéarité et à ce manque d'ambition. Seule "Kings Who Die", ancien titre de Galloglass récemment réenregistré, s'oriente du côté de la ballade médiévale folk, avec arrangements et choeurs assez splendides (dommage que ces derniers soient mixés légèrement en retrait...), mais toujours quelques plans de bastonnage de batterie déplacés. La production, elle, est des plus satisfaisantes, surtout en ce qui concerne les éléments synthético-symphoniques. En l'espace de quatre titres, Galloglass démontre qu'il est à même de se faire un nom. C'est peu sur tout un album, mais c'est un début. Compositions à étoffer, chant à travailler (ou chanteur à éclipser?), batteur à mutiler: telles sont les résolutions pour 2006 que je prends, au nom de Galloglass.


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