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CHRONIQUE PAR ...

69
Pablo
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 8/20

LINE UP

-Renny Carroll
(chant)

-Jack Mackrill
(guitare)

-George Lenox
(guitare)

-Kev Yates
(basse)

-Sam Curtis
(batterie)

TRACKLIST

1)Intro
2)Empty Promises
3)Break the Trend
4)Thanks for Letting Know
5)Empty Promises (video edit)

DISCOGRAPHIE


Forever Never - Empty Promises
(2007) - metalcore - Label : Siege of Amida Records



Forever Never nous arrive avec une démo qui apporte son lot de propagande habituel. Encensé par Kerrang, plus tout plein d’autres magazines. Le label décrit les anglais comme arrivant « with something a little bit extra than your average metal band ». Aïe. C’est le moment où l’on commence sérieusement à s’inquiéter. Un jeune groupe encensé par la presse avec un seul album est une peur importante pour un chroniqueur. Cette démo montre qu’il ne faut pas croire tout ce que l’on entend.

Certes Forever Never a en sa possession quelques arguments de poids. Effectivement une bonne gestion des parties agressives, même si tout n’est pas rose, avec le bon "Break the Trend". D’autre part les solos sont réussis, même s’ils sont mal amenés dans la composition d’ensemble. Le chant clair est également pas trop mal maitrisé ce qui est rare pour une démo. Ce qui gêne d’une part c’est l’aspect esthétique du groupe. Rien que le nom des Anglais fait sourire. Non mais Forever Never quoi. Depuis le groupe le groupe "Golem" et son album Death Never Dies, votre serviteur avait rarement autant ri. Si on y ajoute une pochette franchement moche qui n’exprime absolument rien, l’aspect esthétique pourtant cher à un groupe pratiquant du métal mélodique est gravement atteint. Il faut y additionner des mélodies téléphonées avec une alternance chant clair/chant crié pas heureuse.

Il faut avouer que c’est bien le reste de l’aspect mélodique qui déçoit sur l’ensemble d’Empty Promises. En effet, dés que l’on apprécie un passage dynamique avec des guitares pas trop mal foutues, il faut à chaque fois que le chanteur rabaisse la dynamique. En fait on a l’impression que chaque tentative est en quelque sorte auto-sabordée par ses musiciens. Les Anglais ont beau jouer la carte émotion sur la chanson éponyme et en faire un single, cela ne rend pas le morceau talentueux. Car il faut bien avouer que l’ensemble que produit Forever Never ne serait pas écœurant sur la longueur si le tout ne transpirait pas le surfait et au final une irritante impression que les Anglais se conforment au format radio volontairement et sans aucune retenue. Les musiciens techniquement ne sont pas mauvais, principalement en ce qui concerne les solos mais la composition est plate.


Autant être franc, pour une démo on a déjà eu mieux. Forever Never accumule les poncifs en se prenant les pieds dans ses compositions. La batterie est molle malgré l’usage de roulements intéressants et la production n’est pas massive. On s’ennuie ferme pendant l’écoute et malgré quelques bonnes idées, l’ensemble ne prend pas. Forever Never ferait bien de revoir sa copie, surtout dans son aspect mélodique.


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