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CHRONIQUE PAR ...

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Pietro
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 9/20

LINE UP

-Eike Freese
(chant+guitare)

-Jörn Schubert
(guitare)

-Martin Reichert
(claviers)

-Alex Henke
(basse)

-André Schumann
(batterie)

TRACKLIST

1)Kingdom Nevercome
2)Devote Yourself to Nothing
3)Neon Gardens
4)Snake of June
5)Zeitgeist (Ghost in a Machine)
6)10 Steps to Nausea
7)Halo Meridian
8)Underneath These Burdens
9)All the Unfulfilled
10)Babylon Riots
11)Myself Heretic

DISCOGRAPHIE

Minus Exitus (2008)
Acedia (2009)

Dark Age - Acedia
(2009) - pop gothique melodeath - Label : AFM Records




Chez les Éternels, les chroniqueurs sont spécialisés dans un ou plusieurs styles qu’ils apprécient particulièrement. Votre serviteur se voit ainsi confié la plupart des sorties de glam rock et de death metal mélodique, son style de prédilection (et oui vive l'éclectisme !). Mais il arrive parfois qu’il y ait des ratés et que l’on se retrouve avec un disque sur les bras tout simplement pas fait pour nous…



Cet album des allemands de Dark Age a ainsi atterri entre mes mains fines et délicates pour plusieurs raisons, notamment le fait que le groupe (ainsi que son label) qualifie sa musique de melodeath. De « modern melodic death metal » pour être précis, ce qui ne veut pas dire grand-chose, nous sommes d’accord. Peut être doit-on s’attendre à un mix entre melodeath et metalcore, comme le pratiquent de nos jours des combos tels que In Flames ou Soilwork ? Le premier titre "Kingdom Nevercome" aurait plutôt tendance à se ranger dans cette sous-catégorie avec ses riffs modernes, son chant qui respecte à la lettre la sacro-sainte alternance « couplets en voix death / refrain en chant clair » et son break aux orchestrations de claviers très actuelles. Bref une sorte de pop death, générique et classique au possible mais écoutable comme fond sonore en faisant autre chose.

Mais la suite de l’album part dans d’autres directions, et pas forcement dans le bon sens. Dès "Devote Yourself to Nothing" certains riffs sonnent presque neo metal et la voix claire est très souvent largement dominante, reléguant le growl à un rôle de gimmick ponctuel. Quant aux refrains, pas de subtilité ici. Le pourtant doué Eike Freese prend systématiquement sa voix la moins virile, la plus dénuée de tout grain ou de toute personnalité pour nous livrer la prestation la plus plate et insipide possible. Les mélodies niaises de rigueur sont bien sûr au menu. Le rôle du clavier est à souligner. Assez omniprésent, il apporte une ambiance plutôt sombre à l’ensemble, même si ses ficelles sont grosses. Un climat assez pop goth new wave à la Depeche Mode se dégage ainsi de l’album, un peu comme Paradise Lost le faisait à une époque (en beaucoup plus classe), voire un climat à la Lacuna Coil (groupe qui a au moins le bon goût d’avoir une chanteuse sexy dans ses rangs).

Certains titres se démarquent toutefois, comme ce "Zeitgeist (Ghost in a Machine)" qui fleure bon le pseudo-indus à la Rammstein avec option refrain pop évidemment. "10 Steps to Nausea" redonne espoir en proposant enfin un tempo rapide lors de son début très pêchu, un solo de guitare et même un très bon riff à la fin du morceau ! Dommage que la prestation de Al Super Gay en guest sur le refrain gâche tout (ah non, on m’indique qu’il s’agit bien du chanteur du groupe)… Heureusement la fin de l’album est légèrement plus énergique, de bons riffs death se faisant entendre sur "Halo Meridian" ou sur ce "Underneath These Burdens" qui se rapproche du In Flames moderne, ne serait-ce cette voix claire horripilante. "All the Unfullfilled", lui, joue sur les contrastes entre gros riffs, parties un peu plus violentes ou malsaines et passages très doux. Ah, la pochette est signée Niklas Sundin et le digipack propose parait-il un titre bonus sur lequel apparait Kai Hansen.


Acedia est un album de metal moderne, certes, qui n’a presque plus rien de death. Dark Age nous propose surtout un metal aseptisé qui se frotte à la pop new wave pour se chercher un semblant de personnalité. Ce type de musique a certainement ses adeptes, l’auteur de ces lignes n’en fait simplement pas partie. Tiens si je m'écoutais plutôt le nouveau Dark Tranquillity? À moins qu'un bon vieux At The Gates...


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