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CHRONIQUE PAR ...

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Flower King
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12/20

LINE UP

-Atle Pettersen
(chant)

-Robin Ognedal
(guitare)

-Rein T. Blomquist
(basse)

-Nickolas Main Henriksen
(claviers)

-Joachim Strøm Ekelund
(batterie)

TRACKLIST

1)Intro
2)Ripples
3)Do I Dare
4)Remorse
5)Between Black & White
6)Catatonic Coma
7)Torn Apart
8)Traces Inside
9)Reflections
10)The Purpose

DISCOGRAPHIE

Ripples (2010)

Aspera - Ripples
(2010) - metal prog à la chaîne - Label : Inside Out Music



« Have you ever looked into the mirror / in faith of finding yourself / Have you ever made a promise / A promise you couldn’t keeeeeep… » Okaaaaaay. Les mecs, vous n’êtes visiblement pas là pour faire souffler le vent de la révolution. Remarquez, j’ai pris les textes, mais j’aurais tout aussi bien pu présenter un échantillon musical ; le résultat était le même. Une redite. Un exercice appliqué. Qui peut espérer trouver son salut non pas dans l’inspiration, mais dans l’exécution et la bonne utilisation des recettes déjà connues. Soit. Puisqu’il faut s’y plonger…

Donc voilà, Aspera est la nouvelle signature d’Inside Out, Aspera fait du metal-prog et ça n’étonnera personne. Ça ne vous surprendra pas plus de savoir que leurs noms de groupe et d’album sont bien mal choisis, car cette affaire est somme toute bien lisse. Ça n’explose pas, ça ne joue pas sur le fil, ça ne vous jette pas ses démons intérieurs avec sauvagerie ou inconfort au programme, et ça ne joue pas non plus dans la catégorie de l’introspection. C’est juste une bande de jeunots qui ont grandi au son de Dream Theater, Symphony X et leurs amis, qui se sont repassé leurs disques jusqu’à épuisement complet et en ont fait une tambouille pré-digérée, prête à consommer, mais au moins finement présentée. Un album Inside Out, c’est la garantie d’une production irréprochable, et Ripples a tout pour lui de ce côté-là : un mix au poil où tous les instruments sont audibles et isolés, un son puissant mais jamais saturé, une clarté d’ensemble qui caresse l’oreille… on ne sortira pas de ces cinquante minutes la tête lourde et c’est déjà ça de pris.

Et puis, quand votre chroniqueur préféré se départit de son aigreur naturelle qui le pousse à conspuer tout groupe qui s’en tient au préétabli et ne cherche pas à faire avancer le schmilblick, il doit reconnaître qu’Aspera a un certain talent pour la vieille soupe. Atle, le chanteur, a une fâcheuse tendance à singer Russell Allen quand il monte dans les aigus, mais au moins, il le singe bien, et le reste du temps, il assure. Ses amis musiciens jouent le rôle de soutien solide plus souvent que celui du soliste brillant, mais on ne leur en voudra pas : ça nous évitera l’indigestion. N’attendez pas le riff qui tue, quand même, parce que ça reste bien plan-plan à ce niveau-là, et ce ne sont pas quelques passages syncopés à la papa, style « je fais "Under a Glass Moon" en moins bien » (sur "Ripples", notamment) qui vont changer la donne. Non, le point fort du groupe, ça reste le refrain à chœurs épique, qu’on retrouve à trois-quatre reprises sur le disque et qui fonctionne quasi-systématiquement. Inchantable mais quand même fun sur "Do I Dare", agressif et imparable sur "Between Black & White" (qui souffre hélàs d'une intro piano catastrophique), ou gentiment anthemic sur "Traces Inside", ils permettent à l’ensemble de sortir la tête de l’eau. Et de laisser un bon souvenir aux auditeurs vraiment pas regardants sur l’originalité…


« Sail away, awaaaaaaay / Ripples, never come back… » Non, on ne sera pas si odieux finalement, parce que le savoir-faire est là et que passé l’affreux sentiment de déjà-vu, l’ensemble est plutôt agréable, pas trop long, et se tient comme échantillon de metal progressif générique. Pour autant, difficile d’évaluer le potentiel du groupe au-delà de ce rôle de bon faiseur de recettes éculées. Parce qu’un deuxième album dans la même veine risque de passer nettement moins bien.


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