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CHRONIQUE PAR ...

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[MäelströM]
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 3/20

LINE UP

-Andrea Haugen
(chant, musique

-Cosmocrator (guitare+synthés+programmation

-Thorbjorn Akkerhaugen
(programmation+synthés)

TRACKLIST

1)Underworld
2)Invisible entity
3)Their dead poetry
4)Sungod
5)Erzulie's charm
6)Purple nightshades
7)Living trash
8)The figurehead
9)The wish
10)Dreams of little girl

DISCOGRAPHIE

Essentual (2006)
Essentual (2006)

Nebelhexë - Essentual
(2006) - gothique folk electro - Label : Candlelight



Dis comme ça, Nebelhexë ne doit pas sonner à vos oreilles. Et si je vous dit qu’il s’agit du projet solo d’une ancienne membre de Hagalaz’Runedance, Andrea Haugen. Comment ? Ce nom ne vous dit rien ? Mais enfin, rappelez-vous ! Elle fut pourtant une guest de choix sur The Principle Of Evil… de Cradle Of Filth puis sur Nemesis Divina de Satyricon ! Ca vous revient… ? Non ? C’est normal… Elle ne laisse pas plus de traces derrière elle qu’une limace à qui on aurait greffer des ailes. Ne cassons pas trop vite, s’il faut reconnaître une qualité évidente à cet album, c’est qu’il s’adresse (avec moult arguments) à tous ceux qui ne savent plus quel disque d’ambiance mettre lors de leurs parties de jambe en l’air. C’est languissant, pas troublant, rempli de sérénité et de contemplation à l’égard de la nature. En un mot comme en cent : c’est plat, mais c’est le but.

C’est surprenant, Votre auditeur-serviteur ayant toujours eu l’habitude d’écouter de la musique nordique, celtique et folklorique de tous pays, il a toujours été étonné de tous ces gothiguignols qui qualifient des aires ancestraux de «dark folk» ou de «pagan world» sous prétexte qu’eux, ils ne jouent pas d’instruments traditionnels car c’est ringard. Alors, armés de leurs ordinateurs et de leurs guitares, espérant que la bande à satanas tombent dans le panneau, ils ressortent de vieilles mélodies poussiéreuses qui ne leur avaient rien demandé et font du neuf avec du vieux. Un problème survient cependant : il ne suffit pas d’enfantillages sombreux et futiles pour recréer la magie des rythmes d’antan. Et cela marche encore moins quand pour seul tambour, on ne connaît que le beat froid (ouais mais ça fait cold-wave) et les boucles lancinantes qui pourront toujours essayer avant de recréer la chaleur d’une percussion intensément violentée par un shaman en transe.

Qu’importe Nebelhexë. Après tout, pour une raison qui restera toute sa vie obscure à Votre auditeur-serviteur, les metalleux, gotheux ou batcaveux écoutent tous Dead Can Dance ou Loreena McKennitt… Qu’à cela ne tienne, nous ne reprocherons donc pas à Andrea Haugen de tenter sa chance à son tour et de déverser son folklore putride sur nos oreilles, sciant une à une les branches d’Yggdrasill pour se tailler des cure-dents et des bracelets à pointe. Là ou Dead Can Dance (premiers albums mis-à-part) savait disséquer les musiques traditionnelles de tout pays, les mélanger, les assembler, et en retiré un mélange acoustique d’une intensité dramatique exemplaire, Nebelhexë tente tout juste de ne pas froisser son joli timbre crispé. Essensual, dit-elle. La pochette seule prouve que la pauvreté d’esthétisme et le cruel manque d’intégrité et de respect qu’on peut porter à la musique n’est pas indissociable du fait d’enregistrer un disque. Essensual, clame-t-elle. Le recyclage de la beauté en manœuvre outrancière. Le compost des mythes et légendes. La poubelle de la culture universelle.




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