CHRONIQUE PAR ...
Dexxie
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
14/20
LINE UP
-Leeni-Maria
(chant)
-Joni
(chant+guitare)
-Rinksa
(guitare)
-Antti
(claviers)
-Simo
(basse)
-Atte
(batterie)
TRACKLIST
1)Lament for the Fallen
2)Aesis Lilim
3)Seawitch and the Sorcerer
4)The Visitor
5)Manalan Vartija
6)Tuoppein'nostelulaulu
7)Chant of the Winged One
8)Of Betrayal
9)Desolation: White Wolf
10)Veljet
11)Where Hope and Daylight Die
DISCOGRAPHIE
«-Allons, Dexxie, c'est l'heure de faire ta chronique. Après demain y'a mise à jour ! -Maiiis Maman, j'veux pas ! -Allons mon chéri, tu sais bien qu'il le faut. -Maiiis la chanteuse est trop belle pour que ça soit bien, Maman, et tu te souviens que l'an dernier quand j'ai chroniqué leur premier album Shadowheart j'ai eu des acouphènes pendant toute une semaine. Et même une hémorroïde, d'abord ! -Bon, Tu vas rédiger cette chronique illico-presto jeune homme, avant que je n'appelle Papa. » Le jeune chroniqueur, sentant une peur se nouer dans son bas-ventre, attaqua la chronique sans vaine témérité.
On se rappelera en effet du premier album du groupe, sorti il y a deux ans, très mal produit, assez mal exécuté, la guitare était la plupart du temps couverte par la batterie mais cela ne faisait rien car cela cachait plutôt bien les fausses notes, bref, une catastrophe contenant grand maximum aucun bon morceau, une boucherie (même pas casher), une véritable succession de drames dignes des seins de Jane Birkin. C'est donc vous l'aurez compris avec une certaine appréhension auditive que votre serviteur aborde ce disque. L'introduction, "Lament for the Fallen", est écoutable sans être bien pour autant ni originale. Précisément comme l'introduction du précédent album. Seigneur Dieu, non, l'Histoire se répète ! La prophétie a lieu !
Et non. Car dès les premières notes du premier morceau, on comprend que l'on a là affaire à du mieux. Pas forcément du bien, mais du mieux. Voire du bien quand même à certains moments. La production et l'exécution ont été revues. Parfait, nous allons pouvoir écouter l'album ! Une bien agréable surprise donc, vous l'aurez compris. Le premier morceau, "Aesis Lilim", chanson des plus entraînantes, est doté d'une très jolie ligne de voix. Le chant death n'est quant à lui pas mal fichu mais l'auditeur est toutefois en droit de s'interroger sur son utilité effective. La structure du morceau est quelque peu progressive, aspect du disque que l'on retrouvera tout au long de la galette.
Citons également le morceau "Manalan Vartija", qui contient un solo de guitare sympathique ainsi qu'un minimum de recherche rythmique. Certaines mélodies sonnent clairement "folk", et un morceau, dont j'aurais préféré ne pas avoir à taper le nom, à savoir "Tuoppein'nostelulaulu", reprend clairement le thème d'une musique de fête de village, avec l'ambiance qui va avec, les gens qui hurlent en fond, etc. Le chant féminin s'y fait un peu moins lyrique, ce qui est très agréable et apporte une certaine variation sur la galette. Galette qui, dans l'ensemble, est très rythmée et plutôt violente dans son genre malgré la fin calme et assez jolie (mais disponible seulement sur certaines éditions) "Where Hope and Daylight Die". Certains riffs voire morceaux sonnent très death, comme, pour ne citer qu'elle, l'introduction et une partie du reste du titre "Of Betrayal".
On conseillait presque l'an dernier à Kivimetsän Druidi d'arrêter de faire de la musique, de produire leurs albums avant de lancer le pressage, entres autres conseils méchants mais fondés. C'est une surprise plus qu'agréable de les entendre, deux ans après leur premier opus, sortir un deuxième album tout à fait honorable et sans bavures. Bravo !