CHRONIQUE PAR ...
TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
9/20
LINE UP
-Nephente
(chant)
-Bizmark PNA
(guitare+clavier)
-Johan Nord
(guitare+chant)
-Tobias Gustafsson
(basse)
-Erik Röjas
(batterie)
TRACKLIST
1)Looming Majesty
2)White Noise Sky in Overdrive
3)The Faraway View
4)A Shadow in the Garden of Darkness
5)Strindbergian Fire
6)The Weight of Vapour
7)At the Bottom of the Crystal Artery
8)In the Eyes of Time
9)Across the Chasm
DISCOGRAPHIE
Netherbird n’est pas un petit nouveau de la scène black suédois, il a désormais 3 EP et 2 albums sous le coude avec ce Monument Black Colossal, pourtant force est de reconnaître que le nom n’arrive pas à allumer de lanterne dans la tête de votre chroniqueur préféré. Fort heureusement, Suède et black metal sont des termes qui suffisent à définir un groupe. Black brutal bien produit !! Manqué ! Ah, c’est l’autre genre alors, black mélodique bien produit. Gagné ! Bah oui, Netherbird n’est pas connu, mais il y a une raison, il fait comme ses petits collègues.
Et on pourrait là faire le rapprochement avec Keep of Kalessin (ok, ils sont norvégiens). Du black, des mélodies, un son puissant. Sauf que Keep of Kalessin fait tout en plus mieux. Mais vous comprenez la démarche. On pensera aussi à Dark Tanquillity dont les mélodies s’approchent de ce que livre à nos oreilles Netherbird, en plus black évidemment. On reste dans un petit périmètre donc et en terrain très connu, voire convenu. Ce début de chronique peut paraître sévère, mais il ne fait que relater la vérité. D’un autre côté, le mimétisme n’a jamais empêché de créer de bons albums, à défaut d’être original, si on arrive un minimum à sortir de l’ombre de ses grands frères. On va dire mission à moitié réussie, car s’il est difficile de penser à Netherbird en écoutant ce disque, on ne navigue tout de même pas dans le domaine de la copie carbone.
Qu’a ce disque à nous vendre au final ? Des riffs efficaces (attendez-vous à de la bonne vieille montée en gamme bien classique), un son relativement gros, un chant black passe-partout, des parties au piano (hum ...) et des mélodies. Oh oui, des mélodies. Il y en a un peu partout donc vos oreilles ne seront pas violentées malgré le rythme des fois enlevé de l’album. En effet, il a beau être agrémenté de blasts, même ceux-ci semblent gentils. Et le rythme général tend plus au mid tempo rapide. De toute façon, avec autant de jolies mélodies, il faudrait être bien peureux pour se trouver effrayé par un cd comme celui-ci. En cela, Netherbird se rapproche du death mélodique dans sa version la plus mélodique. Trop rapide pour du heavy, mais franchement trop sympa pour du black. On ne coupe pas au chant féminin clair, ce qui nous fait penser que l’ombre de Cradle of Filth plane aussi. Forcément.
Que dire de plus ? Plus grand chose malheureusement. L’album est bien fait, pas de doute, ça joue correctement et le son est suffisamment puissant pour donner envie de pousser le volume pour embêter ses voisins. Néanmoins ça n’a jamais fait un bon album, et cet album n’est pas bon. Il est moyen, car trop copieur et tellement gentil qu’il en devient sirupeux. Si votre petite sœur vous demande du black et qu’elle trouve le chant de Dani trop strident, ça pourrait être un bon choix.