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CHRONIQUE PAR ...

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Dimebag
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12.5/20

LINE UP

-Marc Grewe
(chant)

-Silenoz
(guitare)

-Jardar
(guitare)

-Shane Embury
(basse)

-Tony Laureano
(batterie)

TRACKLIST

1)Nuclear Salvation
2)Boundless
3)Conceived Through Hate
4)Abortion Stew
5)The Desire
6)Rituals of Bloodshed
7)Facemask
8)Value in Flesh
9)Abandonment

DISCOGRAPHIE

Shadowcast (2010)

Insidious Disease - Shadowcast
(2010) - death metal à l'ancienne - Label : Century Media



Bon, cette chronique sera plutôt lapidaire, parce que ma foi je n'ai pas trouvé grand chose à dire de bien intéressant sur cette première livraison des gars d'Insidious Disease. Non pas que j'aie été atteint d'un monstrueuse flemme estivale ou que je fasse preuve de mauvaise volonté, point de cela chez les Éternels. Mais force est de constater que la première galette de ce all-star band n'a rien d'exceptionnel, et en même temps rien de détestable ou d'insupportable non plus, mis à part sa pochette que je trouve un peu vilaine: un album solide quoi, mais un peu le type de son qui donne envie d'être « ni pour, ni contre, bien au contraire ».

Et pourtant nom d'un ptit bonhomme, il y a quand même une putain de bande de tueurs dans ce groupe! Allons-y pour le line-up de darons: Silenoz de Dimmu Borgir, Jardar de Old Man's Child, le monstrueux Tony Laureano de Nile aux fûts (d'ailleurs sa patte se ressent clairement dans la musique du combo), Shane Embury de Napalm Death à la basse, et un excellent vocaliste en la personne de Marc Grewe du culte bien qu'underground Morgoth. Bref, avec ça, il y avait quand même de quoi faire s'effondrer des villes et terroriser sévère les braves gens. Et bon, très clairement, ce Shadowcast envoie tout de même gravement le bois, à l'image de son opener hargneux ''Nuclear Salvation'' ou d'un ''Conceived Through Hate'' des plus rentre-dedans, véritables pavés old shcool oscillant entre saillies brutal death et sonorités plus thrash voire mid-tempo et lourdement groovy. L'ensemble est soutenu par une production en fonte, que les membres du groupe ont, intelligemment, souhaité bien charnelle et grasse en opposition aux productions récentes engendrées par son petit neuveu hype à mèches le deathcore, systématiquement ultra synthétiques. La batterie n'est donc pas sur-triggée, les voix ne sont pas doublées voire triplées et les infra basses si prisées des jeunes groupes deathcore sont absentes. Bref, tout ça sonne bien old-school. ''-Fort bien'', me direz vous, ''-et donc j'imagine que la musique du groupe est dans la même veine?''

Eh bah ouais, en plein dans le mille. Insidious Disease propose, avec ce premier assaut, un truc dans la droite lignée de ce que faisaient leurs illustres anciens. Un classicisme évident imprègne les compos, et il n'est donc pas étonnant d'avoir l'impression de s'écouter un vieux Obituary (''Abortion Stew'', du moins sur l'intro, et puis pour la voix à la John Tardy) ou, encore plus évident, un bon Death ou un Morbid Angel. Les solis sont également dans la place et calés au millimètre, et vu le CV de leurs géniteurs on n'en attendait pas moins. Mais bon, si tout cela est fort bien produit et excellemment exécuté, comment vous dire... Ah ouais, il y a une expression pur décrire ce sentiment: déjà-vu, ou plutôt en l'occurrence déjà entendu! Comme je le disais, si l'ensemble est incroyablement pro et du coup plutôt efficace, on se fait quand même assez vite chier si l'on est pas déjà un énorme fan de death old school à la base. Les compos oscillent ainsi entre morceaux bien rentre dedans alternant blast et thrash (''Nuclear Salvation'', ''The Desire'') et passages plus lents et mid-tempo, misant tout sur un bon vieux groove de bucheron efficace mais quelque peu bas du front, tonton (typiquement, sur ''Boundless'' par exemple), en faisant tout de même la part belle aux accents les plus bourrins et rapides (en même temps, avec Tony Laureano aux fûts, ils allaient quand même pas faire du doom !). Sinon, point trop de mélodies au menu, comme je le disais ici on fait du old-shcool donc quasiment point de passages faisant appel à des horizons plus death mélo. On envoie le bois, on groove un peu, et on renvoie grave le bois. Sympa, plutôt varié (notamment ''Value In Flesh'') mais finalement assez limité en ce qui me concerne.


Bref, pas une sortie qui m'a plus marqué que ça, vous l'aurez compris. Et en même temps, je me dois de préciser que je ne suis clairement pas le chantre de la défense acharnée du métal à l'ancienne chez les Éternels, ayant plutôt pris mes récentes claques avec des groupes moins conservateurs, sans aucunement dénigrer les ardents protecteurs de l'esprit sacré du TrVe Métôl old school. Bref, si vous aimez le bon vieux death à papa qui arrache, vous allez aimer, et pourrez donc envoyer bouler alors cette chronique, qui est de toute façon minable! Bonne fin d'été à tous.


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