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CHRONIQUE PAR ...

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Dupinguez
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15.5/20

LINE UP

-Apollo Papathanasio
(chant)

-Gus G.
(guitare)

-Bob Katsionis
(clavier)

-Michael Ehre
(batterie)

-Petros Christo
(basse)

TRACKLIST

1)The Ark Of Lies
2)World On Fire
3)Chariot
4)Embrace The Sun
5)The Departure
6)Heading For The Dawn
7)Broken
8)Cold As Ice
9)Kill In The Name Of Love
10)SKG
11)Losing Faith
12)The Yearning
13)When All Is Said And Done

DISCOGRAPHIE


Firewind - Days of Defiance
(2010) - heavy metal - Label : Century Media



Firewind commence à être bien installé dans le paysage heavy metal, grâce à la célébrité de son guitariste-star, Gus G. (qui officie désormais chez le sieur Osbourne, rien que ça), mais surtout parce que le combo sort aujourd’hui son 5ème effort. Et même si Forged by Fire est au-dessus du lot, le groupe arrive à maintenir un standard de qualité appréciable d’album en album, ce qui mérite d’être salué. Cela dit, The Premonition avait le défaut de taper dans le consensus mou. Voyons donc si, à l’occasion de Days of Defiance, Firewind a décidé de sortir un peu du consensus mou.

Au fil des écoutes, il apparait clairement que les grecs ont essayé de redonner une patate évidente à leur musique, démarche hautement appréciable puisqu’elle est réussie à chaque fois. D’entrée de jeu, "The Ark Of Lies" met les points sur les i, malgré une introduction calme qui ne trompe pas son monde longtemps : gros riff, screaming, double pédale, Days of Defiance part sur les chapeaux de roues. Et le tout est fait avec métier, va droit à l’essentiel et surtout, tape dans le mille, notamment le refrain puissant et imparable. Pas le temps de se reposer que l’on enchaine déjà avec "World on Fire", plus mid-tempo, mais dotée d’un riff et d’une batterie percutants. Firewind soigne également ses passages instrumentaux, avec une rythmique épaisse qui déboule au beau milieu du morceau avant un solo rageur, l’occasion pour Gus G. et Bob Katsionis de se tirer la bourre. D’ailleurs, les grecs osent même un petit instrumental, nommé "SKG", occasion rêvée pour les musiciens de se faire plaisir. Mais heureusement, cela reste inspiré et ne tombe pas dans la branlette technique stérile. Ultime offrande aux fans de heavy speed : "Heading for the Dawn" qui, meme si elle ne révolutionne rien (sans doute l’expression la plus utilisée dans le heavy depuis 10 ans), rappelle les plus belles heures de certains groupes allemands. Les soli sont encore une fois un point fort du titre, avec Gus qui se permet même une incursion en mode majeur là où 99% des guitaristes auraient descendu une pentatonique mineure de base. Réjouissant !

A côté de ça, l’album est bourré ras la gueule de mid-tempos dont la réussite est variable. Malheureusement, le rayon heavy metal d’usine interchangeable est assez fourni. "Embrace the Sun", "Kill In The Name Of Love", "Chariot"… tout ça est realisé avec métier mais peine à convaincre et à faire office d’autre chose que de simple filler. "Broken" fait également dans la power-ballade hard FM de base, avec des paroles un peu ridicules («It’s breaking my heart when you can’t see what’s wrong or right»). Firewind retrouve heureusement la foi en fin d’album et redevient pertinent dans l’entrejeu, avec notamment "Cold as Ice" aux couplets hyper efficaces, soutenus par une rythmique hyper carrée et rentre-dedans. On en profitera pour noter la belle performance d’Apollo Papathanasio qui, malgré un nom à coucher dehors, fait des merveilles avec son timbre rocailleux et finirait presque par nous faire oublier le regretté Chitral Somapala (qui doit faire concours avec Apollo pour le nom le plus improbable). Days of Defiance se conclut de manière plus ambiancée avec "When All Is Said and Done", qui alterne gros passages de speed et passages plus retenus, tout en gardant une atmosphere mélancolique qui fait la coherence de ce titre. D’ailleurs, même si elle est tout de même de qualité, on regrettera que la production ne mette pas plus en avant ces particuliarités et donne un aspect parfois trop formaté à l’ensemble, écueil malheureusement fréquent.


Même si ce n’est pas un sans-faute, Days of Defiance est tout de même une belle livraison de la part des grecs – sans doute leur meilleure depuis Forged by Fire – qui permettre sans doute à Firewind de s’installer un peu plus confortablement dans le wagon de tête du heavy actuel. On pourra évidemment regretter le sempiternel manque d’ambition de ce genre d’albums, mais en plus d’être un coup d’épée dans l’eau, ce serait se priver de bons moments qui se font rares dans le style.


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