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CHRONIQUE PAR ...

68
Ronnie
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13/20

LINE UP

-Raùl
(chant)

-Edu
(guitare)

-David
(basse)

-Edu
(claviers)

-Guillermo
(batterie)

TRACKLIST

1)Fairytale
2)Sons of Darkness
3)Into the Realms of the Dead Siren of the Hellish Seas
4)Voices from the Grave
5)The Pestilence
6)Smell of Death
7)May God Deliver Death
8)Through the Gate of Timeless Departure
9)Another Endless Night
10)A New Vision of the Apocalypse
11)666 - The Call
12)A Madman's Epitaph

DISCOGRAPHIE


Mistweaver - Tales from the Grave
(2010) - death metal dark et symphonique - Label : Autoproduction




Pour couper court à toute tergiversation, le groupe porte son nom en référence à la chanson de Dismember. Il s'agit d'une référence (de bon goût) de ce combo Espagnol. Pas nouveau sur la scène puisque ces derniers existent depuis 1997, mais étaient en proie à de nombreux problèmes de line-up et de labels. Avec ce 4ème album, Mistweaver souhaitent accéder au palier supérieur grâce à une démarche honnête d'autoproduction et un produit de qualité à présenter.


Cet album est assez paradoxal, car d'un côté le groupe possède beaucoup de passages au niveau de la guitare ou de la batterie qui sonnent comme du déjà-vu (déjà entendu dans ce cas plutôt), mais d'un autre côté ils apportent une touche qui fait du groupe en général quelque chose d'assez inédit et de très bien pensé. Votre chroniqueur va tenter de fournir une explication à rendre jaloux Jamy de C'est pas Sorcier : d'un côté Mistweaver se revendique d'influence du vieux death (Dismember justement, en est la principale), donc évolue dans ce créneau assez fermé. Comprenez donc qu'il y a un nombre assez impressionnant de riffs headbangeants posés sur un mur de double et de parties heavy du meilleur effet. Dommage, les breaks ou les mélodies sont assez prévisibles, mais comme souvent avec tout ce qui est emprunté au vieux death, ça reste efficace et toujours tellement jouissif à entendre surtout lorsque les riffs ne sont pas trop bateaux. Décidément le death un peu plus old school ça prendra toujours aux tripes. Alternant donc passages rapides et riffs légèrement teintés de doom death. Bref tout cela a quand même du bon. L'aspect plaisant est que l'album respire, il y a beaucoup de parties acoustiques ou d'intros aux chansons (et à l'album d'ailleurs) qui sont à la fois salvatrices et bien pensées, c'est justement cet apport qui rend la musique des Espagnols un peu plus intéressante.

La surprise, la cerise sur le gâteau qui en change totalement le goût afin de le rendre presque exquis vient des claviers, pianos et des légères orchestrations (loin d'une surenchère à la Dimmu Borgir par exemple), qui sont intimistes et qui recherchent vraiment l'émotion plus que la technique ou la perfection musicale. Le mélange de ces deux styles qui sont très peu mariés font de Mistweaver quelque chose de relativement unique et non plus un simple Dismember-like. Cette atmosphère sombre est développée au cours de ces 13 morceaux, qui constituent chacun un conte touchant aux peurs de l'imaginaire humain (cauchemars, fantômes etc.), donc oui la musique suit le concept et créé quelque chose d'inédit et de bien fait. Le problème c'est que cet album n'aurait pas eu le même impact sorti il y a 10 ans, d'une part le style est totalement dépassé (le metal est en général assez intemporel, donc le problème n'est pas la question d'un style has been), à cela comprendre que même si le créneau est en soi relativement inédit, il y a eu bien meilleur dans le metal en général, car l'ensemble manque un peu de créativité malgré de bons moments. Le son, signé Andy LaRoque, est plutôt bon moderne, mais assez sale, il conserve l'esprit old school du death.


Au fond il reste donc « un album qu'il est bien pour bouger sa tête !». Et ce sans perdre l'émotion grâce aux très bons claviers. Le problème c'est que l'album n'est pas suffisamment égal, il y a du très bon et du passable, on finit forcément par décrocher. Décrocher un contrat, justement le but de cet album qui pour sûr devrait plaire à au moins un label, ça fait toujours un groupe d'une certaine qualité en plus à rajouter à son catalogue.


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