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CHRONIQUE PAR ...

7
Count D
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 17/20

LINE UP

-Blackheim
(guitare+chant)

-Dan Swanö
(claviers)

-Sean C
(batterie)

+ le Maalten Quartet

TRACKLIST

1)1st Movement
2)- Death Ascends - The Hunt (Part I)
3)- You Can't Hide Forever
4)- Right On Time for Murder - The Hunt (Part II)
5)2nd Movement
6)- A Different Plane
7)- Invisible To Us
8)- The Ones Who Hide A Face Inside
9)3rd Movement
10)- Revelation Of The Puzzle
11)- Human Prophecy
12)- Where The Suffering Leads
13)4th Movement
14)- With Panic In The Heart
15)- Out From The Dark
16)- Still Coming At You
17)- Out From A Deeper Dark
18)5th Movement
19)6th Movement
20)7th Movement
21)- Recall
22)- All Exits Blocked
23)- The Memory Is Weak
24)- Struck At Random / Outermost Fear
25)- Sparks Of Childhood Coming Back
26)8th Movement
27)- Mary-Lee Goes Crazy
28)- Something Has Arrived
29)- Possession Of The Voodoo Party
30)9th Movement
31)- Intact With A Human Psyche
32)- Keeping Faith
33)10th Movement
34)- A Bad Case Of Nerves

Etc...

DISCOGRAPHIE


Diabolical Masquerade - Death's Design



Ultime volet de la discographie de Diabolical Masquerade contenant quatre œuvres au total, Death’s Design est sans aucun doute la plus expérimentale du seigneur Blackheim. Loin du classicisme et personnel black/dark metal développé de Ravendusk In My Heart à Nightwork, le compositeur nous sombre ici dans une réelle BO lugubre autant qu’étrange et complètement inédite d’une « original soundtrack » qui ne verra jamais le jour.

Blackheim a profité de cette occasion pour en faire son album, aussi spécial soit il, découpé en soixante et une parties allant chacune de dix secondes à une minute. À la fois très personnel comme à son habitude et original, cette œuvre a le bénéfice de montrer Diabolical Masquerade sous un angle inhabituel, propice à l’explosion de nouvelles idées. Opportunité de film ratée devant ressembler à un Final Destination en plus indépendant, Diabolical Masquerade s’était proposé à la composition de la bande originale. C’est alors un album de black expérimental, chevet horrifique de tout métalleux qui se pointe là.

Aussi heavy que Nightwork et extrême que Phantom Lodge, Death’s Design présente en plus un coté complètement schizophrénique et avant-gardiste rythmé par les mouvements composant l’album. Blackheim nous ballade avec une certaine violence et non moins de virtuosité entre atmosphères planantes et décadence chaotique, tout en passant par des ambiances plus originales (indian-dark) sur le huitième mouvement et ici et là plus groove. Bref c’est un album qu’il n’est pas facile de décomposer, riche en ambiances, samples et arrangements de tous genres, en vocaux tordus extrêmes et doux. C’est aussi un ensemble en plus caricatural et mieux mené de ce qu’a pu présenter Blackheim aujourd’hui. Les riffs de guitare, à premier abord sans importance, s’avèrent vite l’arme secrète de Death’s Design, avec force et conviction, dans un style plus thrash qu’autre chose, même si parfois plus blues, hard FM ou encore rock.

Coté son, c’est excellent. Certains pourraient réclamer à raison une batterie plus présente, mais une fois dans le casque, ce détail s’oublie vite et l’on se laisse vite guider par le pouvoir évocateur des sonorités, par ce coté étrange et inconnu qu’il est donné de découvrir au long des mouvements. On se laissera aussi mener par un coté lyrique plus prononcé, peut être moins personnel parce que plus hétérogène ("10th Movement"). La présence d’un quartet estonien très bien utilisé donnera aux compositions une façade plus recherchée, peaufinée, ne pouvant qu’aider les atmosphères à se dégager.


Pour conclure, il n’est pas réellement possible de sortir indemne ou indifférent à un tel travail, aussi ouvert d’esprit ou extrême que l’on soit. Voulu ou non (plutôt non), ce travail mettra fin à la carrière d’un groupe qui aura laissé une trace derrière lui, celle d’une richesse musicale et d’une approche personnelle touchante sans commune mesure.


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