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CHRONIQUE PAR ...
Lucificum
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
17/20
LINE UP
-Goat
(tout)
TRACKLIST
CD 1 :
1)
Scourge of 1691
2)
Creeping Dusk
CD 2 :
1)
Stained Glass Filth
2)
Pools Of Rust
3)
Froggy Mosh
4)
Scale The Machine
5)
Vengeance
6)
Rancid Purgatory
7)
Trevor's Reflection
8)
Luminescent Blues
9)
Ghost Voyage
10)
Kick That Sinking Feeling
11)
Emerald Ruins
12)
Voice of the Fallen
13)
Enter The Killer
14)
Nefarious
15)
When Spirits Sleep
16)
Shadow Buster
DISCOGRAPHIE
Unchosen Paths (Tribute to Castlevania)
(2007)
Goat
- Unchosen Paths (Tribute to Castlevania)
(2007) -
heavy metal
instrumental
Retrogaming
- Label :
Autoproduction
Si, si, vous êtes bien sur le site des Éternels, le plus chouette webzine métal/rock/prog de l’univers, et pas sur un de ces sites de jeunes otakus fans de retrogaming et de chiptunes, et pourtant, nous allons parler aujourd’hui de Castlevania, le jeu mythique que tout amateur de jeux vidéo se doit de connaitre - et plus précisément, de ses musiques. Car la communauté fan de retrogaming a ceci de chouette qu’elle n’hésite pas à s’emparer des thèmes de leurs jeux fétiches, à les triturer, les malaxer et à leur rendre de vibrants hommages, le plus souvent avec trois bouts de ficelle mais parfois avec un brio indéniable. C’est, bien sûr, ici le cas.
Aujourd’hui, donc nous parlerons de l’hommage de Goat aux musiques des trois premiers Castlevania, sortis sur la fantastique NES de Nintendo à la fin des années 80. Pourquoi en parler sur un site de musique principalement métal ? Eh bien tout simplement parce que la direction musicale et artistique de Goat tend de façon évidente vers le rock burné voire le heavy/speed métal, et qu’au niveau de la ligne éditoriale, ce
Unchosen Paths
rentre parfaitement dans les critères de votre webzine préféré : pourquoi alors ne pas en parler ? Les thèmes de Castlevania font partie des plus repris et réarrangés par les fans, avec ceux de Mario, Sonic et autres Metroid. Mais l’ambiance si particulière des jeux et des musiques composées par Kinuyo Yamashita (Castlevania 1) Kenichi Matsubara (Castlevania 2) puis Hidenori Maezawa, Jun Funahashi, et Yukie Morimoto (Castlevania 3) rend le réarrangement particulièrement efficace. Baroques, lyriques, sombres, gothiques… tous les ingrédients sont là pour en faire une adaptation à la sauce heavy-metal. Si les tentatives ont été - très - nombreuses, peu s’en sortent avec les honneurs. Alors quand on en déniche une géniale, on en parle.
Goat propose pas moins de dix-huit titres sur son hommage, soit l’équivalent de deux CDs (plus d’une heure et demie de musique). Ce double album est logiquement totalement instrumental, et reprend les thèmes les plus fameux des jeux précités. Le travail de Goat, s’il n’est pas spécialement original dans la démarche, est en tous cas ultra-efficace. La direction artistique est cohérente, puisqu’on retrouve une formation metal traditionnelle sur la majorité des titres, à savoir des guitares, une basse, une batterie et souvent un appui au synthé ou au piano. Goat est derrière les manettes de tous les instruments, seuls la guitare et la basse étant réelles. Cela amène à parler de la production, qui est souvent le point faible de ces exercices la plupart du temps réalisés par des fans amateurs. Ici, elle est inégale, Goat ayant produit ses titres entre 2005 et 2007. On sent bien les progrès réalisés durant ce laps de temps, mais même les titres les moins bien servis restent tout à fait honorables, et les meilleurs morceaux à ce niveaux-là sont dignes d’une production professionnelle – ou peu s’en faut.
Quant à la musique, c’est une évidence, elle ne plaira qu’à deux types d’auditeurs : le fan de Castlevania n’étant pas allergique aux sonorités métal et le fan de métal n’étant pas allergique aux sonorités baroques, néo-classiques et japonaises. En tous cas, les thèmes marquants du jeu, s’ils ont été retravaillés, sont aisément reconnaissables : "Evergreen", "Clockwork", "Beginning"… si Goat a choisi de les renommer, ce n’est que pour souligner sa réappropriation de ces œuvres qui restent sous sa patte complètement emblématiques et qui rappelleront des souvenirs nostalgiques à ceux ayant découvert ces jeux dans leur prime jeunesse. Les seize derniers titres (l’équivalent du CD2) reprennent chacun un thème de l’un des trois jeux, chacun à sa manière : le groove jazzy de "Emerald Ruins", la tristesse de "When Spirits Sleep", les lignes baroques de "Trevor’s Relection" et de "Scale the Machine", le côté lourd de "Voice of the Fallen" ou encore l’aspect mélodique presque « guitar hero » de "Pools of Rust"… tout cela est très varié, quoique délibérément sous le signe du metal. Il suffit d’écouter les passages presque thrash de "Scale the Machine" ou de "Voice of the Fallen" pour se convaincre que très certainement, Goat est un amateur de heavy-metal.
Mais les deux gros morceaux du lot, ce sont les deux premiers, avec respectivement douze et dix-sept minutes au compteur. Déjà, ils bénéficient sans doute de la meilleure production de la série, et c’est heureux, car "Scourge Of 1691" et "Creeping Dust" sont sacrément ambitieux. Le premier reprend l’intégralité des thèmes de Castlevania 1 quand le second reprend (presque) tous ceux de Castlevania 2 et un certain nombre du 3. Salmigondis inaudibles et longs ? Non : imposantes pièces de heavy instrumental néo-classique. Là où Goat impressionne le plus, ce sont lors des délicates transitions qui ont pour rôle de ne pas faire ressembler ces titres à de simples patchworks et à leur donner une cohérence sur la longueur : c’est parfaitement réussi. Même si du coup les structures en prennent un coup (ne cherchez pas de refrain, couplet, etc…), ces titres sont plus à prendre comme des voyages où les paysages se suivent et ne se ressemblent pas. Les rythmes et les ambiances sont variés, et l’ajout de discrets bruitages directement tirés du jeu contribue à l’atmosphère totalement retro-gaming de l’ensemble. Il faudra avant de clore cette déjà trop longue chronique (même s’il en reste beaucoup à dire…) encenser le niveau technique à la guitare de Goat qui lui permet d’orner son travail de parties sacrément virtuoses, de solos bien emmenés et de rythmiques lourdes, tout cela contribuant de beaucoup à l’efficacité de l’œuvre.
Convaincu ? Vous souhaitez vous faire une idée sur la chose ? Rien de plus facile, puisque Goat propose l’intégralité de son œuvre (dont ce
Unchosen Paths
représente une grosse partie) en libre téléchargement sur son site
www.powergoat.com
. Faites-vous donc plaisir, ça ne vous coutera pas un rond. Et si vous ne connaissiez pas les jeux de Castlevania, que cela ne vous empêche pas de vous pencher sur cette œuvre impressionnante qui détonne dans le paysage de productions-hommages dans l’univers du rétro-gaming par sa puissance et son efficacité…
L'œuvre n'ayant pas de visuel officiel, le logo de Castlevania en illustration de cette chronique n'est pas la pochette de
Unchosen Paths
.
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