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CHRONIQUE PAR ...

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Lucificum
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12/20

LINE UP

-Olaf Hayer
(chant)

-Roma Siadletski
(chant)

- Dushan Petrossi
(guitare)

- Vassili Moltchanov
(basse)

- Philippe Giordana
(claviers)

- Freddy Ortscheid
(batterie)

TRACKLIST

1) Symphony of War
2) We Rise

3) Million Sinners World
4) Evil Magician
5) In the Name of Heathen Gods
6) Monte Cristo
7) I'm a Lionheart
8) Unholy Abyss

Metallic Tragedy - Chapter 2: The Holy Pentalogy :

9) Through the Sea of Ice / Quest for the Holy Light
10) Before the Apocalypse / War of the Black Angels
11) At the Gates of the Last Mystic Dragon Land
12) Resurrection of the Wizard / With the Gods of Eg
13) Tournament in Hell

DISCOGRAPHIE


Magic Kingdom - Symphony Of War



Vous en conviendrez*, le dernier album d’Iron Mask était bien. Frais, bien réalisé, avec ce qu’il fallait de talent, de shred et de riff heavy pour rassasier l’headbangueur compulsif. Il fallait donc être un râleur-né pour faire la fine bouche en attendant le prochain opus de Magic Kingdom, l’autre projet de Dushan Petrossi, plus axé symphonie et épique que shred et heavy. Le Belge semblait avoir le vent en poupe, donc avec un titre comme Symphony Of War, on pouvait s’attendre à du lourd, avec des « oh-oh-oh-ooooh » à profusion, des solos néo-classiques et du kiff à la louche. Il n’y a guère que sur ce dernier item que l’auditeur finira par se sentir un peu lésé…

Bon,il ne s’agit pas non plus cracher dans la soupe. Après la déception que fut The Frozen Tears Of Angels par Rhapsody de Feu, il serait malvenu de faire le difficile en ces temps de disette épique. Malgré tout, il ressort de ce long et bien garni album un sentiment de brouillon et d’imprécision qui le rend trop peu percutant. Pas de problème avec le jeu des musiciens, en particulier Dushan, toujours aussi vif et véloce, et même si la comparaison avec Malmsteen sera toujours aussi évidente, le Belge a le bon gout de bien jouer et ne pas (toujours) rester collé sur le phrasé du Suédois. Oh, certes, il y a bien quelques passages où l’envie de lui demander de « mettre les doigts comme ça et d’arrêter de copier sur son voisin » est vraiment tentant, mais à regarder l’album dans sa globalité, ça n’est pas vers Malmsteen que le délateur outré se tourne, mais plus vers Rhapsody. Alors bien sûr, le fait que l’on trouve Olaf Hayer derrière le micro, rappelant immanquablement le sieur Turilli et son premier album King Of The Nordic Twilight, y est pour quelque chose, mais pas seulement. Narration, passages symphoniques, licks néo-classiques et arrangements orchestraux, tous les ingrédients sont là, sans oublier les refrains pleins de chœurs épiques et virils, répétés encore et encore, ce que l’on ne peut qu’applaudir quand celui-ci est réussi, mais il s’agira parfois de prendre son mal en patience tant la pertinence de certaines lignes vocales est discutable ("I Am a Lionheart", "Evil Magician").

Même la direction artistique globale colle à celle des Italiens, c'est-à-dire un durcissement notable de certains passages, incluant du blast et du chant black sur quelques passages ("Unholy Abyss"), avec un certain succès. Quant aux thèmes de l’album, le communiqué du label nous en fourni un beau résumé : « battles, warlords, dragons, and demons ». Y a-t-il vraiment besoin de traduire, et d’insister sur la platitude sans borne du propos ? Les huit premiers titres de cet album sont donc inégaux : il y a de bonnes choses ("Symphony of War", "Unholy Abyss", "We Rise") et de moins bonnes, sentant le cliché et le déjà-vu ("I Am a Lionheart", "Evil Magician"). C’est donc assez mitigé que l’auditeur aborde LA grosse pièce de Symphony Of War : "Metallic Tragedy - Chapter 2: The Holy Pentalogy", divisée en cinq parties aux titres improbables, faisant presque planer l’esprit de Bal-Sagoth en ces lieux. L’introduction pouvait faire craindre un The Frozen Tears Of Angels-bis, avec une narration envahissante, mais non : si on la retrouvera ici ou là durant les 25 minutes qui suivront, elle ne sera ni épuisante ni ridicule comme chez les Italiens. Bon,il y a bien matière à se gausser, comme les trompettes peplum-style et les bruits de combats de "Tournament in Hell", mais le chant death et la voix féminine parsemés ici et là apportent une variété bienvenue au chant certes efficace mais répétitif d’Olaf Hayer.


Magic Kingdom, c’est donc sans surprise un mix plus ou moins réussi entre Malmsteen et Rhapsody, auquel il faut ajouter quelques touches de groupes comme Gamma Ray, Helloween ou Stratovarius, mais en proportion modérée et variable. Il y a de bonnes choses, en particulier certains plans de guitare, efficaces sans être innovants, mais aussi de moins bonnes comme des refrains parfois faiblards et des riffs épiques mous du genou, comme si un simple tagada ou une double grosse caisse à fond les ballons pouvaient faire tout le boulot. Bref, cette fois-ci, essai à demi transformé de la part de Dushan…

*Du moins, les 2 personnes à l'avoir écouté.


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