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CHRONIQUE PAR ...

78
Mnemopanda
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 9/20

LINE UP

-Satoshi
(chant)

-Nii
(guitare)

-ShuU
(basse)

-Ryo
(batterie)

TRACKLIST

1) Opening
2) Destiny
3) EXIT
4) MISSION CODE
5)) COLOR
6) 13 Days (regular version)
7) Mienai kyori
8) Saikai
9) Calling (regular version)
10) Never Ending Story
11) Inochi no ki

DISCOGRAPHIE

13's Reborn (2007)
GO (2011)

(2011) - visual kei - Label : Gan-Shin



Pour le dernier né de Girugämesh, il faudra reconnaître que les fans n’attendaient malheureusement pas quelque chose d’exceptionnel. Après un dernier album qui avait partagé les fans du groupe et un single qui en avait effrayé plus d’un, GO à mit pour ainsi dire tout le monde d’accord : l’album est à la hauteur du single COLOR et autant dire que ce n’est pas le meilleur compliment qu’on pouvait lui faire. Pourtant, Girugämesh semble toujours avoir le même peps qui avait fait sa réputation. Dommage qu’il n’ait visiblement pas su canaliser toute cette belle énergie comme à l’époque d’un 13’s Reborn ou d’un Girugämesh.


Autant se dire une chose d’emblée : GO est un album qui fait bloc. C'est-à-dire qu’il donne plutôt l’impression d’une seule chanson coupée en neuf parts plus petites… Et si pour certain c’est une marque d’homogénéité, il faut se rendre compte de ce qu’est un album de jrock/métal à la base... Soit un ensemble de genres, un choc qui vous emmène d’un genre à l’autre avec un talent à vous en laisser baba. Mais quid de ce genre d’impression sur GO. Commencez par où vous voudrez, ça ne changera strictement rien…On ne pourra rien reprocher aux musiciens sur le plan strict de la musique : ils ont de l’énergie et comme la plus part des groupes nippons, ils dépotent sévèrement avec leur instrument entre les mains. A noter que Satoshi surprendra malgré tout par un chant plus évolué que dans le dernier album où il avait parfois semblé atteindre les limites de sa voix, quoi que la voix brisée lui aille comme un charme. On lui retrouve un timbre grave qui sait parfois grimper dans quelques aigus à bon escient et ces passages sauront malgré tout ravir les oreilles. "Destiny" est un titre qui tire laborieusement vers le rock mais l’empreinte Girugämesh y est définitivement modifiée. On ne pourra pas vraiment crier au scandale : c’est un changement que tout le monde avait pu sentir venir avec la présentation du single qui avait précédé quelques mois plus tôt.

Il dénotera par contre énormément avec leur dernier album axé beaucoup plus sur une musique thrash et rapide, des riffs plus furieux, fougueux… Une voix plus hurlée et une hargne qui, quoi qu’en disent leurs détracteurs, étaient typiques du quatuor. Au contraire, GO se pose comme un album tout en… Douceur. Et c’est ce qui déstabilise à la première écoute. On pourrait presque parler d’une tentative de se mettre à faire un peu de variété à la japonaise. C’est pas dégueu, mais c’est pas vraiment ce qu’on attendait d’un groupe du genre. On passe de titre en titre en ayant toujours un peu l’impression de tomber sur une nouvelle ballade, seulement démentit par la guitare de Nii et la rythmique de la basse et de la batterie de ShuU et Ryo. S’il est deux titres plus intéressants bien que toujours pas dans la veine de ce qu’on avait osé espérer, il est curieux de noter qu’on ne pourra les retrouver que sur une seconde édition de l’album (version regular)… "13 Days" possède un rythme différent, surprenant, mais pas mauvais et à mi-parcours gagne même finalement en intérêt ! "Calling" peut également se vanter de relever un peu le niveau de l’album qui laisse plus ou moins mitigé. Mieux valait donc attendre la seconde édition pour en retirer une pointe de satisfaction.


GO n’est définitivement pas l’album qui viendra reconquérir les premiers fans de Girugämesh. Bien qu’il ne soit pas « à jeter », il n’est pas correct de croire que le public qui l’appréciera sera le même qu’à la première heure. Heureusement que le groupe déploie une belle énergie, empêchant de suffoquer au milieu de cet album. Si le niveau a drastiquement baissé au goût des amateurs francophones, il faut admettre qu’ils y trouveront parfois encore un peu leur compte. A voir si Girugämesh saura le reconquérir dans un prochain album ou s’ils perdront définitivement le cœur français…


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