CHRONIQUE PAR ...
Fishbowlman
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note :
14/20
LINE UP
-Tony Cullen
(chant+basse)
-Pete Fisher
(guitare)
-Bat
(guitare)
-Davy Ryan
(batterie)
TRACKLIST
1)Colour of Money
2)PUP (Pretty Useless People)
3)Shes got it
4)Saving Face
5)One for the lost
6)Stargazer
7)Takin Off
8)You wont bring me down
9)Die or Dance
10)Neutral Coloured life
DISCOGRAPHIE
Glyder est la nouvelle sensation « made in Ireland » que les fans de Thin Lizzy se sont empressé d'adopter. Parrainé par Gary Moore et Philomena Lynott, la mère du regretté Phil Lynott, produit par Chris Tsangarides dont le CV parle pour lui (Thin Lizzy, Black Sabbath, Angra, Judas Priest, Gillan...), ce premier album tient toutes ses promesses. Il serait facile et tentant de qualifier Glyder de version moderne de Thin Lizzy.
Dès les premières notes de "Colour Of Money", on est en terrain connu : riffs heavy, harmonies doubles, Thin Lizzy est bel et bien leur influence principale. Les clins d’œil ne manquent pas, que ce soit sur "PUP", son rythme blues-rock et ses claviers discrets (comme chez Thin Lizzy toujours) ou sur le plus calme "One For The Lost". Mais il serait réducteur de cataloguer Glyder comme simple clone de la bande à Lynott. Le gros son dont ils bénéficient est épatant pour un premier album et va davantage taper dans les tendances hard rock et metal actuelles. Les musiciens maîtrisent leur sujet, entre des solos qui arrivent toujours au bon moment, là où il faut, quand il faut, une basse grondante et un batteur assez technique pour le style pratiqué.
Qui plus est, on ne retrouve pas l'aspect groovy et presque dansant de Thin Lizzy, et encore moins leur diversité musicale. Glyder se concentre avant tout sur la facette la plus métallique de Thin Lizzy, avec quelques titres speeds bien envoyés, mais ne faisant pas forcément partie des meilleurs moments, comme "Saving Face" (rappelant justement l'époque Thunder And Lightning, la hargne en moins) et "Takin' Off". Le chant fait partie des éléments à améliorer, il colle bien à leur musique mais le timbre de Tony Cullen peut devenir un peu monotone à la longue. Reste que la fraîcheur et l'inspiration dont Glyder fait preuve sur ce premier album sont plus que prometteurs et laissent place à une marge de progression qui, si elle a bien lieu, donnera vraisemblablement naissance à une bombe pour le deuxième album.