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CHRONIQUE PAR ...

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Dimebag
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Jamey Jasta
(chant)

+ guests

TRACKLIST

1)Walk That Path Alone
2)Mourn the Illusion
3)Screams from the Sanctuary
4)Nothing They Say
5)Anthem of the Freedom Fighter
6)Something You Should Know  (feat. Phil Labonte)
7)Set You Adrift
8)Enslaved, Dead or Depraved (feat. . Randy Blythe)
9)With a Resounding Voice (feat. Tim Lambesis)
10)The Fearless Must Endure (feat. Zakk Wylde)
11)Heart of Warrior (Mike Vallely)
12)Death Bestowed (feat. Mark Morton)

DISCOGRAPHIE

Jasta (2011)

Jasta, Jamey - Jasta
(2011) - hardcore - Label : Century Media



Jamey Jasta. Est-il encore besoin de présenter le bonhomme à l'un(e) d'entre vous ? Charismatique frontman du plus gros groupe de hardcore métal de la dernière décennie (Hatebreed, what else?), plus ou moins starifié dans le milieu grace à son taf de présentateur de la (seule ?) bonne émission de MTV (Headbanger's Ball), vocaliste monstrueux sur skeud comme en live, défenseur infatigable de la cause et homme aux multiples projets (Hatebreed, Kingdom Of Sorrow, apparitions dans Asesino, et maintenant donc son projet solo), ça vous pose son gros godfather de metalhead non ?

La sortie de son premier album solo, sobrement intitulé Jasta, était tout de même la belle occase de revenir un peu sur ce personnage incontournable de la scène. Car qu'on aime ou pas le hardcore, il faut bien reconnaître qu'Hatebreed a, ces dernières années, grandement participé à la « démocratisation » de la scène et au nouveau souffle de ce genre un peu moribond au début des années 2000, notamment grâce à une réputation de monstres en live, par ailleurs absolument pas usurpée (pour les avoir vu deux fois, je peux vous certifier que ces mecs, et notamment M. Jasta, sont d'énormes bêtes de scène). Mais il faut croire que le père Jamey (à ne surtout pas confondre avec Jamy de C'est pas sorcier, hum...) s'ennuyait un peu après une dernière livraison d'Hatebreed pas forcément impériale (l'éponyme sorti en 2009) et un album de reprises tout à fait dispensable (For The Lions, 2009 as well). Bref, on sentait que ça le démangeait.

Il a donc réuni une fine équipe de guests pour venir participer à son projet solo, qui sort ces jours-ci et qui, ma foi sans révolutionner le genre et sortir des sentiers battus, s'avère une assez bonne claque hardcore métal (mais pas que !) foutrement efficace. On trouve donc pêle-mêle sur cet opus ses potes de la scène US plus ou moins proches en termes de styles pratiqués : le grand Zakk Wylde pour un excellent ''The Fearless Must Endure'', Randy Blythe de Lamb Of God pour un bourrin ''Enslaved Dead or Depraved'', et Tim Lambesis de As I Lay Dying sur ''With a Resounding Voice'', pour ne citer que les plus connus. La musique proposée ici par Jasta est, comme les thèmes abordés dans ses chansons, des plus classiques. Comme dans Hatebreed, comme dans 90% des morceaux de hardcore d'ailleurs, Jamey te parle d'honneur, de courage, de bravoure face à l'adversité, de morale et de loyauté. Bref, des trucs de coreux bien sérieux, t'entends ? La musique étant au diapason des lyrics, on est, sur la plupart des tracks, dans un hardcore à tendance métallique ultra prononcée (''Walk That Path Alone'', ''Nothing They Say'').

Clairement, les trois quarts des compos auraient pu figurer sur un opus d'Hatebreed sans faire tâche, et elles en ont plus que largement le niveau ! De la vindicte sur les couplets, des chœurs et des poings en l'air sur les refrains, des séquences thrash de-ci de-là, et toujours, toujours ces grosses moshparts typiques d'Hatebreed aussi déjà entendues mille fois qu'indéniablement efficaces (''Mourn the Illusion'', ''Heart of Warrior''). Je ne sais pas pourquoi, mais moi ça ne me lasse ja-mais. Peut-être parce que le bonhomme sait enrober toutes ces compos de sa voix inimitable, modulable à souhait (on sent que là, pour le coup, JJ a essayé d'explorer de nouvelles choses, de varier son chant jadis par trop monolitique, avec d'ailleurs une assez belle réussite qui fait plaisir à entendre), et surtout d'une puissance peu commune. Bref, JJ ne s'est pas trop foutu du monde avec ce premier album solo, qui envoie bien le bois avec des compos simples, efficaces et taillées pour le live même si, une fois encore, on est en terrain connu, reconnu et conquis. Habillé d'une prod' digne d'une star du métal (puissante, claire, lourde à souhait et dieu merci pas trop synthétique), ce premier assaut solo du daron de Boston vient un peu rappeler à tout le monde qui est son papa.


Bref, du solide. Mais on n'en attendait pas moins du sieur Jasta, qu'on imagine assez peu enclin à l'amateurisme et à l'à peu-près après presque 20 ans de carrière. Le genre de mecs sur qui beaucoup de soi-disant TrVe crachent allègrement sous prétexte qu'il a rencontré un vrai succès commercial (les coreux n'étant pas toujours les gens les plus ouverts au monde, du moins musicalement parlant, et fort loin de moi l'idée de donner dans l'amalgame bas du front), mais qui a selon moi fait beaucoup bien à une scène qui manque encore de hérauts aussi connus et actifs de par le monde. M. Jasta, I salute you.


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