CHRONIQUE PAR ...
Wineyard
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note :
13/20
LINE UP
-Guillaume Neel
(guitare+chant)
-Joane Savalois-Larzabal
(chant+basse)
-Eric Dorléans
(guitare)
-Alex Urena
(batterie)
TRACKLIST
1)Pagan Legion
2)Blood Of Revenge
3)Human Decline
4)Misery
DISCOGRAPHIE
Né en 2004 sous le pseudonyme de Demonolith dans le si beau Pays Basque (français donc, il fallait que ce soit dit), le groupe sortit une démo sous ce nom l’année suivante, avant de changer pour Necrosis à la rentrée 2006 et gagner au passage un guitariste supplémentaire en la personne de E.Dorléans. Human Decline est donc le premier EP de Necrosis, qui mêle le black, le death tendance old-school presque brutal (vocalement surtout) avec un mix de voix qui suit chaque genre, et plus encore… Intéressant.
Bon, autant le dire de suite, la production est assez moyenne, manquant de puissance et de clarté, notamment pour la batterie un peu trop en retrait sans que ce soit pour autant trop pénalisant. Mais, au final, que serait une démo d’un groupe de black/death underground, français de surcroît, avec une production au dessus de tout soupçon ? Assumons que c’est le folklore du genre en définitive. La richesse de cette démo améliorée réside en partie dans les voix, oscillant entre le Black raclé (peu), le brutal death grunt (assez souvent), avec des sortes de chœurs clairs (rares, sur "Pagan Legion" notamment). On peut également entendre ça et là des cris stridents à la Cradle Of Filth. La copie rendue ici est propre, sans éclair de génie, mais sans bavure non plus.
Le reste de cette « richesse » précitée est clairement musicale, avec des blasts bien présents et des parties mid-tempo presque progressives. Les guitares sont au-dessus de la moyenne, leur son faisant parfois penser à Pain Amplifier de Mythos en moins puissant ("Blood Of revenge"), voire à du très vieux Rotting Christ (notamment sur "Misery") ou du Benediction bien que ce ne soit pas vraiment frappant. On notera en outre pas mal d’arpèges et de soli (assez intéressants au demeurant, parfois typés heavy). Les compositions auraient néanmoins mérité d’être raccourcies, ne serait-ce que pour casser ce léger sentiment de linéarité entre les titres. Un groupe français probablement prometteur, comme le fut en son temps Catacomb qui malheureusement retomba dans l’anonymat…