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CHRONIQUE PAR ...

73
Dimebag
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13/20

LINE UP

-Kluze
(chant)

-Ramzy
(guitare)

-Levy
(guitare)

-Bert
(basse)

-Tijs
(batterie)

TRACKLIST

1)Lucifer
2)The Beyond
3)Wolfen

4)Worship
5)Harmbringer
6)Carvings
7)A Town That Dreaded Sundown
8)Lazarus
9)Blood
10)Knell
11)Zwarte Vlaghe

DISCOGRAPHIE

Harmbringer (2011)

Black Haven - Harmbringer
(2011) - hardcore post métal - Label : Hypertension Records



J'aime bien la Belgique. Ben ouais. Y a des villes canon (Bruxelles, Bruges, Anvers), les gens sont cool, la vie est pas chère, la bière déchire tout, et y a même quelques bons groupes de métal et/ou de hardcore, Aborted ou encore Rise And Fall pour citer les plus connus. Le groupe sur lequel on se penche aujourd'hui, Black Haven, est pour sa part plutôt du côté coreux de la barrière, venant d'ailleurs de Genk, tout comme Rise And Fall, influence par ailleurs prégnante du groupe. Alors quoi, groupe de seconde zone ? Ersatz du dernier combo cité ? Eh bien oui et non.

En effet et comme souvent en matière de musique, c'est la réponse de Normand qui prévaut. Le « ouais mais bon », le « bien mais pas top », la voie du milieu quoi. Loin d'être un combo de tocards, les Black Haven souffrent pourtant tout de même assez sévèrement la comparaison avec les pointures du genre (au hasard Integrity, Tragedy et donc Rise And Fall). Harmbringer, 1er opus du groupe dont les membres ne sont pas non plus tombés de la dernière pluie (il s'agit en fait d'un side project des mecs d'Amen Ra, pointure du postcore doom), est en effet très loin d'être une daube, ce serait même plutôt un bon album, à rapprocher par chez nous de trucs comme Walrus Resist, voire du « post metal sludge melting core machin truc » des indépassables Mastodon et autres Kruger si on cherche un peu plus loin.

En effet, les Belges ont cette touche moderne dans leur son qui laisse à penser qu'ils n'écoutent pas que des trucs old school. Après, point n'est besoin de leurrer l'auditeur : Black Haven reste très majoritairement hardcore, dans une veine certes plus rugueuse, sombre et européenne que la « scène mère » US (Madball, SOIA and co quoi), mais indéniablement hardcore néanmoins. Sur le fonds du truc donc, rien de bien novateur. Écoutez donc l'opener de l'album, le très classique ''Lucifer'', pour vous en convaincre. La majorité des compos est de cette tenue (''Worship'', ''Carvings''), on bouge la nuque sans peine, c'est efficace, ça tabasse à peu près correctement (''Lazarus'') malgré une prod' pas franchement impériale, mais c'est typiquement le genre de morceaux qu'on aura zappé 3 jours après, ou aussitôt qu'un truc un peu plus original vous sera passé entre les oreilles. Cela dit, Black Haven arrive tout de même à tirer son épingle du jeu sur quelques morceaux et à proposer quelques compos qui, pour le coup, vous resteront dans latête un petit moment : ''The Beyond'', par exemple, déboite assez bien avec ses petits passages lead bien sentis et un refrain des plus accrocheurs nonobstant son classicisme absolu.

''Wolfen'' s'en tire également très bien, naviguant dans des contrées indéniablement plus post metal (très difficile de ne pas penser aux débuts de Mastodon en écoutant cette track). Le grain de voix du frontman,ainsi que sa diction entre hurlements damnés et voix claire rugueuse parfaitement maitrisée, amènent également pas mal de fraicheur et démarquent un peu le groupe de la masse. Ajoutez à ça un closer qui fera indéniablement souffrir vos cervicales si vous kiffez les monstres de Savannah (Mastodon once again) et qui est sans doute le meilleur morceau de l'album à mes yeux (du coup c'est super con de l'avoir mis en dernier, ah !). Manque juste un batteur du niveau de Brann Dailor pour en faire un tube, mais si ce genre de pieuvres courraient les rues, ça se saurait.


Bref, un plutôt bon kiff en ce qui me concerne, pour le côté « on se sort un peu les doigts du hardcore pour tenter d'aller chercher plus loin ». Après, il y a encore pas mal de taff à accomplir, varier un peu plus le propos,mais selon moi la voie empruntée par les Belges est la bonne, tant le hardcore d'ici manque encore de groupes lançant des ponts vers la fameuse « scène de Savannah », et vers les autres scènes en général. Well done boyz, and keep up the good work.




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