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CHRONIQUE PAR ...

85
JC
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13.5/20

LINE UP

-Bryan Giles
(chant+guitare)

-Aaron Beam
(chant+basse)

-David Sullivan
(guitare)

John Sherman
(batterie)

TRACKLIST

1)Malverde
2)Wires
3)Hank is Dead

4)Dirt Wizard
5)Throw Up
6)Painted Parade
7)Number thirteen
8)Into the Eye
9)The Undertow
10)Human Herd

DISCOGRAPHIE


Red Fang - Murder the Mountain
(2011) - rock Rock stoner - Label : Relapse Records



Avec les époques vont les modes. Cela vaut pour tout et la musique n’y échappe pas. Oui, des modes, elle en a vue passer la Dame. Et il faut bien l’avouer, l’un des styles qui a le vent en poupe ces derniers temps n’est autre que le bien nommé stoner. Voilà qu’on a donc droit à des reformations (Karma To Burn, Kyuss Live …) mais aussi à l’arrivée de nouveaux venus au potentiel prometteur. Parmi les jeunes promus, Red Fang arrive en bonne position après un premier album plutôt bien accueilli par la presse et le public. Deux ans après, voilà que nos amateurs de bières reviennent avec un nouvel opus gonflé par dix nouvelles compos. Alors, dans quelle catégorie vont-ils finir par jouer ?

Assez dur de tirer son épingle du jeu dans une scène qui propose une multitude de groupes de qualité aux univers parfois plus variés qu’on ne pourrait le soupçonner. Mais de la nuance, Red Fang en est aussi pourvu, et ils s’appliquent à nous le montrer tout au long de ces dix pistes. L’écoute oscille entre des morceaux influencés par du métal au son lourd et gras ("Malverde", "Dirt Wizard") et des morceaux aux sonorités bien plus rock aux émanations (parfois) psychédéliques ("Wires"). Plutôt compréhensible quand nous voyons que c’est Vance Powell (White Stripes) qui s’est chargé du mix et Chris Funk de la production. Cette variété, bien plus marquée que sur l’album éponyme de 2009, permet donc à Murder The Mountain de se démarquer de son prédécesseur. Cela contribue par moment à faire de Red Fang un groupe plus proche de la scène rock 70’s que celle du métal actuel, même s’il n’est pas à renier la similarité avec des groupes plus actuels comme Mastodon.

Pas de quoi baisser la tête cependant. En effet, là où le « grand frère » Mastodon pouvait, dans ses premiers albums, faire preuve d’un certain manque de clarté et de cohérence dans les transitions entre les plans, Red Fang lui, montre une certaine qualité à construire des morceaux variés et solidement bâtis. Voilà une qualité dont le groupe peut s’enorgueillir.Toutes ces qualités pourraient faire de Murder The Mountain un grand album mais parfois, il suffit d’un petit manque pour empêcher la galette d’atteindre les sommets. Ici c’est tout simplement ce qu’on  pourrait appeler « le petit quelque chose… ». Même si  le groupe parvient parfois à nous emmener avec lui dans une Amérique océanique où l’air est vite empoussiéré par le premier coup de vent (l’ethnique "The Undertow"), il parvient aussi à nous ramener brutalement chez nous avec des compositions plus barbantes ("Painted Parade", "Into the Eye"). Bref, des moments en deça comparés à certains autres bien plus inspirés.


Pas de quoi aller cracher sur les mecs de Portland pour autant. Avec cet album, ils nous montrent qu’ils sont capables de biens belles choses et cela suffit à nous faire revenir sur la galette à plusieurs reprises. Cela en fait à coup sûr un album que l’on ressortira dès la  réapparition des jours estivaux (et même avant). A noter aussi la qualité de l’artwork, très réussi (cela mérite d’être souligné). Bref, un album agréable qui offre sa part de bonnes, voir de très bonnes choses qui se révèlent encore plus sympas une bière à la main.



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