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CHRONIQUE PAR ...

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Silverbard
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 10/20

LINE UP

-Ray Alder
(chant)

-Nick van Dyk
(guitare+claviers)

-Bernie Versailles
(guitare)

-Sean Andrews
(basse)

-Chris Quirarte
(batterie)

TRACKLIST

1)Path Of The Whirlwind
2)Blink Of An Eye
3)No Tickets To The Funeral
4)Dreams From The Pit
5)Noonday Devil
6)Let It Rain
7)Focus
8)Perfect
9)Begin Again
10)Stronger Than Death
11)Departure Of The Pale Horse


DISCOGRAPHIE


Redemption - This Mortal Coil
(2011) - metal prog - Label : Inside Out Music



Bonjour à vous ! Si vous venez d'accéder à cette page, il y a de forte chance que vous en soyez le principal responsable (vous n'oseriez quand même pas m'accuser, non ?). En tout cas, félicitations car vous venez, consciemment ou non, de montrer un intérêt (assez faible soit-il !) pour les Californiens de Redemption. Il faut dire que cet intérêt n'était pas au rendez-vous chez mes collègues proggeux, à qui la simple évocation du nom du groupe provoqua une violente réaction allergique aussi soudaine qu'inexpliquée. Tentons d'y voir plus clair !

Si vous n'avez pas suivi le groupe, ce petit résumé vous mettra les idées au clair. Le quintet évolue dans un metal progressif qu'on qualifierait de nos jours de « classique » ou « made in 90s ». La bande est en outre menée par le fameux Nick van Dyk qui se charge du shred sur guitare comme sur claviers (tant qu'à faire !), fidèlement épaulé par Ray Alder, ancien chanteur de Fates Warning. Juste qu'à là, rien de si terrible, d'où peut donc bien venir tant de haine envers cette honnête et humble formation ? La réponse est très simple : le cliché. Qu'on le veuille ou non, il faut bien avouer qu'une part des clichés repose sur des vérités sous jacentes. Soli interminables, branlage de manche, technicité stérile, grandiloquence exacerbée : voilà un aperçu des clichés typiques du metal prog où Redemption se vautre lamentablement. Et pourtant !
Oui pourtant, la musique est tout à fait écoutable, voire même pas du tout désagréable par moment. Après tout, on n'est pas si loin d'un Images and Words dans l'esprit bien que ce This Mortal Coil n'en a évidemment ni la qualité, ni l'impact. On a juste affaire à un n-ième clone bas de gamme du Théâtre des Rêves, qui se démarque peut-être par une finition très propre. En effet, tout s'enchaîne plutôt bien, les refrains sont globalement accrocheurs ("Blink Of An Eye", "No Tickets To The Funeral"), les claviers très présents et certaines parties mélodiques sont réussies ("Focus", "Perfect"). Cependant, si la technique instrumentale est au rendez-vous, il est exaspérant que les soli virent tous à la démonstration car raccourcis au dixième, ils seraient excellents. Autre point négatif, le son est bien trop saturé (les guitares sonnent extrêmement grasses), rendant l'écoute parfois bien désagréable.
Revenons au calme quelques instants avec les conditions plutôt exceptionnelles dans lesquelles cet album fut conçu. Il y a trois ans, on annonce à Nick van Dyk qu'il est atteint d'un cancer du sang et qu'il ne lui reste plus que 3 ans à vivre. Guéri miraculeusement, on imagine toutefois que le traumatisme psychologique est encore bien présent et les paroles de l'album relatent toutes les interrogations qui ont torturé le leader à cette époque. Toujours est-il que le constat est bien là: l'album n'est guère satisfaisant. Ray Alder est souvent très limite sur son chant et manque clairement de puissance sur les notes les plus aigües. L'album est en outre plutôt linéaire en qualité, les mêmes qualités et défauts peuvent s'appliquer à tous les morceaux bien que la seconde moitié de l'album est clairement plus posée et moins metal que la première.


Si les parties calmes sont globalement plus convaincantes, les mélodies vocales demeurent faibles (n'est pas Shadow Gallery qui le veut !). Les 72 minutes paraissent ainsi bien longues et ce ne sont pas les 10 minutes du final "Departure Of The Pale Horse" qui viendront relever le niveau! A l'écoute de cette galette, on voit mal comment Redemption pourrait un jour sortir de la masse du metal progressif de seconde zone. This Mortal Coil fait bien pâle figure comparée aux sorties récentes des poids lourds du genre (Dream Theater, Symphony X) sur lesquels Redemption a beau s'inspirer, mais sans jamais leur arriver à la cheville.


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