CHRONIQUE PAR ...
Malice
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
13/20
LINE UP
-Manda Ophuis
(chant)
-Hendrik Jan de Jong
(guitare)
-Lasse Dellbrugge
(claviers)
-Sonny Onderwater
(basse)
-Frank Van der Star
(batterie)
TRACKLIST
1)The Quiet Resistance
2)Caught in the Middle
3)Afterlife
4)Whenever
5)If You Could
6)High Enough (avec Charlotte Wessels)
7)Say
8)It's Over (avec Markus Klavan)
9)I Live
10)Stay With Me
11)Rush
12)Release Me
13)2012
14)Allein (avec Heli Reissenweber)
DISCOGRAPHIE
A l'origine, Nemesea était un groupe (peu inspiré) de metal symphonique. Puis, pour leur deuxième album, leur musique prit une tournure beaucoup plus rock. C'est ainsi que Nemesea se créa un son spécial, mélange de rock alternatif, d'électro et de metal gothique. Poussé encore plus loin, un tel style porte ses fruits sur The Quiet Resistance, troisième et dernier essai en date des Néerlandais.
La première chose que l'on remarque sur The Quiet Resistance, c'est les multiples influences qui parsèment l'album : une pincée de Rammstein sur "Allein" (normal quand on sait que l'invité sur cette chanson fait partie d'un groupe de cover dudit groupe), Within Temptation et surtout... Evanescence. Drôle de référence lorsqu'on repense au dernier essai des Américains... et pourtant, on ne peut pas renier la parenté : les lignes de chant sur "Say" et "Afterlife" font penser à ce qu'Evanescence pourrait faire, mais ça s'arrête là. Plus travaillé, moins fait pour vendre, on sent dans la musique de Nemesea une véritable recherche.
C'est ce que prouve avec efficacité le duo de départ "The Quiet Resistance" / "Caught In The Middle" : accessible sans pour autant être dénué d'intérêt, la musique de Nemesea va à l'essentiel. Malheureusement, ce n'est pas le cas pour la majorité des tracks de The Quiet Resistance : "High Enough" est très agréable (comme le reste, en fait), mais ne décolle pas. Même constatation pour "Stay With Me" et "If You Could", une ballade insipide, malgré la jolie performance de Manda Ophuis. Dans le même genre, "I Live" et son pont bluffant marchent beaucoup mieux : oui, c'est flagrant de banalité et pourtant... ça marche, aussi étonnant que cela puisse paraître !
Le reste est audible, et il faut le dire clairement : dans cette « résistance paisible », il n'y a presque rien à jeter. Le problème, c'est qu'on ne risquerait pas un bras pour non plus. C'est là qu'est le principal problème de l'album : agréable sans être une révélation, il se montre dans le pire des cas dispensable, sans plus. Ainsi, même si on ne peut renier le fait que Nemesea a évolué, et en bien, on ne pourra s'empêcher de trouver cet essai un peu ... « Caught In The Middle ».