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CHRONIQUE PAR ...

2
Cosmic Camel Clash
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15.5/20

LINE UP

-Vaness'
(chant)

-Flo
(guitare)

-Dam
(guitare)

-AL1
(basse)

-Xav
(batterie)

TRACKLIST

1) Join The Riot
2) 
There's Nothing Here For Me
3) The Night's Not Over
4) Drinking Song
5) Can't Break Me
6) Lover or Liar
7) Crumbs
8) Black Stout

DISCOGRAPHIE


The Black Stout - A Pint Of Riot



The Black Stout c'est ce groupe de punk-rock mélodique dont je n'ai découvert qu'il avait une chanteuse au micro que quand j'ai regardé leurs photos sur MySpace . J'avais fini de chroniquer Voices of Generation et j'ai du modifier toutes mes références au chanteur pour les remplacer par du féminin dans le texte. J'avais trop honte à l'époque pour l'avouer, mais je me sens mieux maintenant. Plus fort, plus vivant. J'ai bien envie d'aller faire une émeute, tiens.

Dès "Join the Riot" on sent tout de suite que le niveau a monté d'un cran : la longue intro étale dès le début la progression d'accords qui servira de pivot au morceau et il faut bien avouer que ça en jette. Petite pépite de punk-rock mélodique à la fois catchy et pensée de bout en bout, l'opener de l'album ne voit son impact amoindri que par la contre-performance de Vaness sur le refrain. On sent la vocaliste en limite de tessiture dans les aigus et comme son chant sur le reste du disque est généralement nickel ça fait plutôt bizarre... ben oui, The Black Stout a réussi à mettre la main sur LA voix décadente que tant de groupes de punk essayent d'émuler avec plus ou moins de succès. Le reste du groupe n'est pas en reste : on profite avec bonheur des lignes parfois proches du walking bass d'AL1, des thèmes de guitare toujours efficace et de la batterie propre et punchy.
Tous les clichés sur le groupe de Kévins "kifonduponk" dans un garage sont donc à mettre de côté : The Black Stout est un groupe de vrais zicos qui assurent. Se renouveler quand on fait du punk-rock n'est pas évident, et en vrais zicos qu'ils sont ils ont misé sur la diversité pour contourner l'écueil. Du happy-punk de "Night's Not Over" au rock up-tempo de "Can't Break Me" ou "Crubs" au son old-school de "Black Stout", on trouve un peu de tout. Le riff ouvrant "There's Nothing Here For Me" pourrait être du Motörhead, la lead d'ouverture de "Drinking Song" rappelle toute la scène californienne pêle-mêle, "Lover or Liar" balance enchaîne swing sautillant et odeurs du désert à la Calexico... et ce qui est réjouissant c'est que l'identité du groupe n'est jamais remise en cause ! Unifié principalement par la voix de Vaness (mais pas seulement), les différentes approches du groupe sonnent invariablement comme du The Black Stout.
Grosse exception à cette règle : "Night's not Over" dont les couplets semblent calqués sur le célébrissime "All the Small Things" de Blink 182... les membres du groupe ont eu beau affirmer qu'ils ne sont pas fans des Ricains en question, on a vraiment du mal à croire qu'ils soient passé à côté de la similitude tant la chanson d'origine est un tube international ! C'est d'autant plus dommage que le refrain de la compo, très réussi, part complètement sur autre chose... mais c'est trop tard, l'impression est là. Et si cette faute de goût est mentionnée ici, c'est bien parce que c'est à peu près la seule de l'album, donc statistiquement c'est plutôt pas mal... sauf que comme l'album en question fait huit titres ça ressort forcément plus que s'il en faisait douze ! En tous cas une chose est sûre : les Black Stout ont désormais un son à eux, une patte qui leur est propre et c'est une performance à saluer.

 
Un vrai groupe avec un vrai son, une vraie ambition musicale et de vraies compos. The Black Stout représente une denrée rare dans le punk-rock, et rien que pour ça ils méritent le respect. On attend de pied ferme un album de plus de 40 minutes pour pouvoir célébrer ça dans la joie ! En attendant vous reprendrez bien une pinte d'émeute ?


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