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CHRONIQUE PAR ...

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Oni²
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 5.5/20

LINE UP

-David Castillo
(chant)

-Arthur Sheperd
(guitare)

-Justin Scurti
(guitare)

-Eric Odness
(basse)

-Christopher Enriquez
(batterie)

TRACKLIST

1) Good Hunting
2) Quitters Anthem
3) The Death of Boredom
4) Or do Ideas Have You
5) Big Chief
6) Oath
7) Black Funds

DISCOGRAPHIE


Primitive Weapons - The Shadow Gallery
(2012) - postcore fade et sans intérêt - Label : Prosthetic Records



Qu’est-ce qu’on m’a encore fourgué  … Du doom/postcore … pas vraiment ma tasse de thé mais essayons voir. Après tout, pourquoi pas, des claques j’en ai eu plusieurs fois en m’aventurant sur des terrains bien éloignés de mes habitudes. Et effectivement, Primitive Weapons c’est une claque, une grosse même. Dans le pire sens du terme. Un fouillis d’idées peu reluisantes, nageant péniblement entre le déjà-vu et le bordel sonore.

A lire le ton pessimiste de ces premières lignes vous vous dites peut-être : « Ouais c’est clair qu’il n’aime pas le genre alors il bashe ». Du tout.  Ce n’est pas faute d’avoir essayé de trouver quoi que ce soit de bon  sur The Shadow Gallery. En grattant vraiment les fonds de tiroir on pourrait faire quelques éloges sur la prod qui s’avère plutôt correcte, le mix des instruments plutôt bien foutu, basse parfaitement audible, reste qu’elle ne vrombit peut-être pas assez. Ce sont les seuls arguments en leur faveur qu’il m’ait a été possible de trouver après 3 écoutes de l’album. Oui 3 fois. “Or Do Ideas Have You” c’est la moins pire des 7 épreuves que compte The Shadow Gallery. Et tout ça mis bout-à-bout, en plus d’être chiantissime n’atteint même pas la demi-heure, pour vous dire à quel point c’est insupportable. Les mots me manquent pour décrire le vide sidéral ressenti pendant et après s’être farci Primitive Weapons. Un des pires clones d’Isis (entre autres influences palpables) qu’il m’ait été donné d’écouter.
Il n’y a rien à sauver, absolument rien. Primitif ça ils le sont, primitifs par leurs riffs, par leur chant ou plutôt leur non chant, ce pauvre amateur qui parle dans le micro ne produit qu’énervement et ennui chez l’auditeur. Ah oui il parle très fort. Ca n’en est pas moins naze. Il hurle et il chuchote aussi. Dans les deux cas c’est toujours à chier. Les effets sur sa voix sont peut-être pensés pour masquer son manque flagrant de finesse, d’énergie, de créativité. On a l’impression qu’il essaie de chanter sur “The Death of Boredom” (oulah le titre plein d’ironie) et le résultat est lamentable. En fait il ne sert à rien. Tout comme cet album ne sert à rien. Ne reste que la section rythmique, surtout le batteur qui fait quelques efforts pour se rendre intéressant (“Good Hunting”). Efforts tout à fait vains vous l’aurez compris en regardant ma note. A voir peut-être en live, sur CD en tout cas c’est mortifiant d’ennui.  Vous vous êtes surement aperçu que cette chronique est encore plus courte qu’à l’accoutumée. La raison en est simple, il n’y a rien d’intéressant à raconter sur Primitive Weapons.


Enfin c’est fini ! Et ça n’a duré que 25 minutes. Comment peut-on créer ce genre d’horreurs ? Pour vous avouer la vérité, j’ai tenté d’écrire cette chronique 3 fois. Oui 3 fois (je me répète je sais). A chaque fois, je finissais par ne rien trouver à dire (c’est reparti d’ailleurs). Mais quand on y pense, The Shadow Gallery ne mérite de toute façon pas qu’on s’attarde dessus. Oubliez ce nom, oubliez ce groupe, oubliez cette chronique, moi je cours me laver les oreilles.


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