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CHRONIQUE PAR ...

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Oni²
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12/20

LINE UP

-Anthony Rezhawk
(chant)

-Katina Culture
(guitare)

-Tony Norman
(guitare+basse)

-Pete Sandoval
(batterie)

TRACKLIST

1) Intro
2) Hordes Of Zombies
3) Ignorance And Apathy
4) Subterfuge
5) Evolving Era
6) Radiation Syndrome
7) Flesh To Dust
8) Generation Chaos
9) Broken Mirrors
10) Prospect Of Oblivion
11) Malevolent Ghosts
12) Forward To Annihilation
13) State Of Mind
14) A Dying Breed

DISCOGRAPHIE


Terrorizer - Hordes of Zombies
(2012) - grindcore death metal - Label : Season Of Mist



On a tous une petite liste de groupes précédés par leur réputation qui nous sont parfaitement inconnus malgré tout le bien (ou le mal) qu’on entend à leur sujet. L’exemple du jour c’est Terrorizer. Du death/grind, pas ma tasse de thé mais il paraît que Pete Sandoval est leur batteur ! Oui ce même gars qui a fait les plus belles années de Morbid Angel et dont on raconte qu’il aurait inventé le blast-beat …

D’ailleurs il blaste beaucoup le monsieur, un petit peu trop même. En conséquence c’est vaguement répétitif sans jamais devenir trop mauvais pour qu’on veuille arrêter sans aller au bout. On alterne entre les pistes moyennes quoi que bien pourvues en riff et celles tout juste sympa. 14 titres c’est un peu exagéré vu l’uniformité du style. Du coup, dès qu’un morceau dure un peu plus que la moyenne (soit dès qu’il dépasse les 2 minutes) ça semble sans fin. Restent quelques passages qui scotchent direct comme ces riffs en tremolo sur “Prospect of oblivion” ou encore cette double monstrueuse au début de “Forward to Annihilation”. On pourrait résumer Hordes of Zombies comme un oHordessympathique défouloir pour faire peur à vos voisins ou exprimer votre colère à très haut décibel si votre voix ne porte pas bien loin. Ces mecs là sont forts en tout cas: dès que la similitude avec d’autres chansons déjà entendues semble venir à bout de votre patience (et ça arrivera, soyez-en sûrs), ils sortent un petit détail, un petit riff qui dénote (“Malevolent Ghosts”). Forcément, vous avez tout à coup plus de mal à reléguer le titre incriminé au rang de bouse. D’ailleurs il n’y a aucune daube sur cet album.
Le contraire est aussi vrai malheureusement. Plusieurs écoutes et réécoutes sont passées mais votre humble chroniqueur n’est toujours pas sûr de sa pioche sur les 3 tueries. Il lui aura fallu les noter sur un bloc notes, puis les repasser séparément du reste pour se rappeler « ah oui, ça défouraille bien quand même ce passage ». Et là c’est le drame, dès qu’on remet la lecture intégrale, ils se retrouvent noyés dans le tas, complètement indistincts du reste. S’ils avaient seulement pris la peine de concentrer tous ces petits trucs sympas dans 4 ou 5 morceaux … Mais non, comme c’est dommage. Nos bouchers ont quand même su garder quelques bonnes cartouches pour la fin. Les 15 dernières minutes à défaut d’être inoubliables sont d’une puissance incomparable au début de l’album. Leur force 100 % rythmique ne laisse guère d’espace à la mélodie. Peu de solis, encore moins de chant (la bonne blague, c’est du grind quand même). Une efficacité certaine, mais une redondance de plans qui rend la bête difficile à assimiler. Lorsque vient le moment de réfléchir à quelles tueries ressortent vraiment du lot, on est bien embêté : toutes ou aucune ? Et pour tenter encore une fois de se faire une idée, on réécoute, histoire sans fin semble-t-il.

Que dire de plus surTerrorizer  ? Que ce sont des brutes ? Ca on le savait déjà. Qu’ils font tout le temps la même chose ? J’espère que c’est seulement le cas sur Hordes of Zombies alors. Dans le cas contraire, je n’irais surement pas fouiner dans le reste de leur discographie. Ni vraiment insupportable, ni transcendant, du death/grind, bête et méchant dont il est impossible de dégager un titre en particulier. Et pourtant il y avait moyen … C’est sans doute pour ça qu’on y reviendra de temps en temps.


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