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CHRONIQUE PAR ...

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Mita
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 10.5/20

LINE UP

-Oimel Larcher
(chant+basse)

-Henny Wolter
(guitare)

-Klaus Sperling
(batterie)

TRACKLIST

1) Black Car Driving Man
2) Demolition Inc.
3) At Least I'm Drunk
4) Gasoline
5) Whiskey Wonderland
6) License to Play Loud
7) Lipsynch Stars
8) The Devil Dealt the Deck
9) Rifle Down
10) Riptide
11) Wasted in Berlin
12) Zombietrain

DISCOGRAPHIE

Nitrogods (2012)

Nitrogods - Nitrogods
(2012) - hard rock Motörhead like - Label : Steamhammer



Quand deux anciens Primal Fear décident de monter un trio du nom de Nitrogods, sur le papier c'est très alléchant. Donc forcément avec un premier album éponyme, les attentes sont élevées, surtout avec l'expérience de ces messieurs. Nouvel espoir, nouvelle promesse dans le monde du hard rock/heavy ? Pas si sûr...

Nitrogods est inspiré par ses ainés de Motörhead … inspiré, c'est même peu dire. Ils frisent parfois la mention plagiat, et malheureusement, leur musique manque cruellement de personnalité. Aucune identité propre, aucun son personnel, l’enchaînement de morceaux proposés sonne comme du déjà-entendu par le combo auquel ils vouent un véritable culte. Et parfois, ça en devient tellement flagrant qu'on se demande si, malgré toutes les qualités du monde, la formation allemande ne sera pas condamnée à finir pour toujours dans la seconde zone, celles des groupes sans réelle ambition qui se contentent de faire comme leurs aînés mais en moins bien. Car la sur ce premier opus, c'est un peu ça tout le long.
Pourtant, il est impossible de nier qu'à écouter Nitrogods, le plaisir est quand même bel et bien là, et que cet album éponyme, s'il possède un son impersonnel au possible, est franchement loin d'être dénué de mélodies agréables et de bons moments. Même si, là encore, on pointera un autre défaut dans les trop grandes similitudes qui peuvent faire apparition au sein du brûlot (répétitions nombreuses, structures manquant de variété), et que tout semble être dicté sur la même ligne de conduite, on tapera quand même du pied et l'effet se fera immédiat. Effet madeleine de Proust oblige, les nostalgiques devraient trouver leur compte sans aucun problème, un paramètre que les Allemands ont certainement compris.
Le chanteur Oimel Larcher a une voix très proche de celle de Lemmy, parfois trop car le mimétisme peut se révéler exaspérant. Trop pousser le concept à vouloir ressembler à Motörhead devient un tantinet énervant et toute l'énergie du monde ne change pas ces défauts flagrants. Enfin, un peu de diversité vocale est apportée par le guest Dan McCafferty de Nazareth sur "Whiskey Wonderland", mais cela reste encore trop insuffisant. Si quelques titres parviennent également à se démarquer du lot ("Riptide" très sympathique et entraînante, ou encore "Wasted in Berlin" à la puissance non négligeable et qui donne envie de remuer la tête), toute l'expérience des musiciens ne parvient pas complètement à être retranscrite.


En fait, ce premier essai de Nitrogods n'est pas mauvais. Non, il est tout simplement dénué d'une once de personnalité, et sent à des kilomètres la copie. Et même si les élèves ne sont pas mauvais du tout, musiciens expérimentés oblige, on préférera quand même le maître. On encouragera donc Nitrogods à trouver un son propre, en espérant que ce soit dans leurs projets.


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