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CHRONIQUE PAR ...

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Mayou
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 6/20

LINE UP

-Willy Midoux
(chant)

-Sebastien Hahn
(guitare)

-Gaetan Forestier
(basse)

-Pierre Diakowski
(batterie)

TRACKLIST

1) Save Your Life
2) Different
3) Dangerous Game
4) Human Shame
5) Inside Your Head
6) Preacher
7) Downed
8) Revolution

DISCOGRAPHIE

Different (2012)

Ganisha - Different
(2012) - heavy metal power US, mais pas tellement - Label : Metal For Earth



Pourtant, cet album ne s’annonçait pas trop mal… Une pochette faisant penser à celle du Physicist du sieur Townsend, une forte revendication écolo à la Gojira… Bref, rien qui criait au chef d’œuvre avant l’heure, mais rien de bien méchant non plus. Si j’avais su, je me serais abstenu.

Ca me parait donc assez clair : Ganisha est un groupe à la musique dont le niveau se rapproche de zéro. Argumenter ? Si vous y tenez, mais franchement, vous perdez votre temps. On commence par la guitare. Originalité des riffs ? Inexistante. C’est limite si le riff est remplacé par quatre power chords (oui, comme dans le punk, mais la rage en moins). Aucun soli, bon c’est un choix artistique on ne peut pas leur en vouloir, mais on se prend à le regretter un peu, car quelques lignes suraigües auraient pu enrichir un peu le jeu sans intérêt. Dans un style comme celui-ci, basé sur la puissance et le groove, des guitares et des riffs relevant de la moquerie tellement c’est creux, ça fait tout de suite baisser le niveau général de la galette. Si on continue instruments par instruments, je pense qu’on peut tout de suite sauter la basse, tellement celle-ci est impossible à entendre. Bon, d’accord, c’est un instrument difficile à caser dans un mixage, mais même avec un casque et les basses à fond, elle reste muette, à croire qu’il n’y en a pas ! La batterie, quant à elle, est celle qui s’en sort le mieux. Plus ou moins technique, le jeu est toutefois difficile à cerner, faute à la prod qui n’a pas du tout réussie à la mettre en valeur. Un mauvais point en plus.
Et bien sur, j’ai gardé le meilleur pour la fin : le chant. C’est bien simple, s’ils comptent un jour percer, ce ne sera pas avec ce chanteur. Entre le chant clair et le beuglement, il propose une espèce de parlé éraillé pour les couplets, et quelque chose d’absolument innommable, au point qu’on ne parle même plus de chant ici (ce serait vraiment une insulte aux vrais chanteurs, ceux qui chantent juste), pour les refrains. Il se risque parfois à lancer quelques growls, notamment sur les intros (puisqu’on en parle, pattern vu et revu, le beuglement lorsque le riff démarre. Ca peut être efficace, à condition que le riff fasse honneur). A bannir, donc, d’autant que la voix en elle-même n’est ni agréable, ni puissante. La production, on en a parlé, est désastreuse. Autant dans le son des guitares, sans aucune personnalité et n’accentuant aucunement le côté puissant des riffs (à croire qu’ils ont vraiment tout fait pour le pire rendu possible), que dans le mix final qui ne fait pas du tout honneur à la batterie, et la basse n’en parlons même pas. Mais je me répète, on passe donc au résultat final. Une musique absolument sans intérêt, même pas bien exécutée, et qui ne pourra que vous faire perdre votre temps. On en vient à remercier le ciel que cet album ne dure que 29 minutes.

Pour couronner le tout, Ganisha me fait culpabiliser. Culpabiliser de ne pas aimer leur musique, car les membres ont l’air de saints : il reverse la quasi-totalité des bénéfices de leur album à une association écologique. Pour la bonne volonté dont ils font preuve envers la nature, bravo ! Reste à embellir la forme...




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