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CHRONIQUE PAR ...

6
Lord Henry
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 15/20

LINE UP

-Magnus Erkwall
(chant)

-Christian Carlsson
(guitare)

-Robert Triches
(basse)

-Jolle Atlagic
(batterie)

TRACKLIST

1)Keep The Circle Whole
2)Yeah
3)Slave/Master
4)Broken Man
5)Man In Mind
6)Merciless Room
7)Trespass
8)Black
9)No Light On The Dark Side
10)Triumph Is A Sea Of Flame
11)In The Shadows
12)Down
13)Broken Man (Bonus)

DISCOGRAPHIE

In Triumph (2006)

The Quill - In Triumph
(2006) - stoner Alternatif - Label : SPV



Le groupe suédois continue sur sa lancée avec ce cinquième album qui fleure bon le rock 'n' roll. Des riffs très seventies sont modernisés dans des morceaux énergiques, mis en valeur par la voix de Magnus Ekwall, qui est sans doute le chanteur rock par excellence. La démarche de The Quill rappelle ainsi Soundgarden, et son alter-ego contemporain Audioslave, faisant figure d'héritier des grands Led Zeppelin, aux côtés des Spiritual Beggars et autre Monster Magnet. In Triumph ne décevra pas les fans, car si la diversité n'est pas forcément de mise au sein des douze morceaux, l'efficacité ne fait que rarement défaut.

La production de Tommy Newton, habitué à des musiques plus touffues, met bien en valeur le côté direct et énergique de The Quill. "Keep The Circle Whole" et "Yeah" mettent le paquet sur le groove, et viennent directement concurrencer Audioslave sur son terrain. Le quartette est loin d'en faire des caisses, mais ce ne sont pas des bleus non plus : les riffs de "Triumph Is A Sea Of Flame" et le solo de "Merciless Room" sont assurément l'oeuvre d'un authentique songwriter, en la personne de Christian Carlsson, dont l'approche est assez unique. Ce dernier titre est précisément l'une des grandes réussites de l'album, tant Magnus Erkwall et son chant éraillé est pertinent sur ce tempo ralenti. Idem pour "Broken Man". "Man In Mind", en revanche, tombe un peu à plat malgré une formule similaire.

La patate de The Quill est très communicative, en particulier sur des morceaux comme "Slave / Master" avec son introduction en forme de montée en puissance - dommage qu'il soit un peu longuet -, et surtout "Trespass", une petite tuerie de rythmique au refrain catchy. Une vraie baffe, et probablement l'un des morceaux les plus fougueux du groupe... Sur "Black", les suédois expérimentent des sons de clavier originaux, orientalisants en l'espèce, rappellant l'ouverture d'esprit de Led Zeppelin. "In The Shadows", comme une ballade très rock n'roll, fait sonner la guitare claire, tandis que Magnus Erkwall continue d'éructer comme s'il était soutenu par les coups de cymbales de Jolle Atlagic. Intéressant. Peu de points faibles en somme, In Triumph est un album très solide et régulier.


Le pur rock, le metal et le blues se rencontrent en chacune des chansons de The Quill, qui a le chic pour trouver la recette détonnante. L'intention de départ était de faire péter les haut-parleurs, d'être plus direct que sur Voodoo Caravan (2001) ou Hooray, It's A Deathtrip (2003). De ce côté pas de souci : In Triumph emplit le silence comme tout bon album rock digne de ce nom. Le nouveau bassiste Robert Triches, avec ses faux airs de Trujillo, très groovy lui aussi, a su prendre la place de Roger Nilsson sans rompre l'esprit du groupe, ce qui est bien, ni sa rythmique, ce qui est mieux. Les amateurs de "stoner" tiennent sans doute ici leur abum de l'année, ou tout du moins du semestre !


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