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CHRONIQUE PAR ...

88
Mita
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 8/20

LINE UP

-Damnagoras
(chant)

-Aydan
(guitare)

-Raffaello Indri
(guitare)

-Elyghen
(claviers + violon)

-Jakob
(basse)

-Symohn
(batterie)

TRACKLIST

1) The Loser
2) I Am the Monster
3) Midnight Skies, Winter Sighs
4) A Song for the People
5) Animals
6) Through Wolf's Eyes
7) Walking Dead
8) Forget-Me-Not
9) Poor Little Baroness
10) The Time of Your Life
11) Chronicle of a Frozen Era
12) Ophale

DISCOGRAPHIE


Elvenking - Era
(2012) - heavy metal folk - Label : AFM Records



Elvenking, groupe italien de power / folk metal, est désormais une valeur reconnue un peu partout dans le monde. Et pourtant, ils doivent se remettre d'aplomb après les déceptions enchaînées par le combo. On ne peut pas dire que les deux derniers opus de la formation aient fait l'unanimité, et principalement le dernier en date, qui délaissait presque entièrement les influences folk aux profits d'une musique plus facile et moins inspirée. Era a donc la dure tâche de renouer avec leur grandeur passé.

Autant dire que la mission est difficile, et que plus les écoutes de cette nouvelle offrande se multiplient, plus on se dit que, finalement, c'est peine perdue. Car si, au départ, le tout peut paraître sympathique, passant assez agréablement le standard de qualité, le constat final est décevant après plus d'approfondissements. Qu'est-ce qui explique cette durée de vie aussi faible ? Globalement, des morceaux à la facilité toujours aussi vaine qui, peinant à être inspirés, essayent de tout miser sur un refrain tombant souvent comme un pétard mouillé. C'est un peu ce que l'on retrouvera sur les banales et sans saveur "Poor Little Baroness", "I Am the Monster" ou "A Song for the People", à la prétention aussi grande que leur vacuité est réelle. Autant dire que le constat est plutôt négatif. Et encore, on évoque pas le pire : son chanteur.
Elvenking, si vous voulez passer à l'étape supérieure, débarrassez-vous d'un Damnagoras à la mièvrerie prononcée, au chant plat et quelconque, irritant dans les aigus et mou. Oui, il se fait plaisir sur "I Am the Monster", mais sa jouissance personnelle n'est là, finalement, que pour deux choses : la première, masquer les grandes faiblesses d'un titre bateau et peu intéressant. La seconde, renforcer encore davantage notre souffrance auditive, devant un chanteur à la peine, mais tentant désespérément de montrer qu'il en a encore sous le pied. Son chant plombe littéralement l'ensemble d'un disque qui peinait déjà à être convenable, en dépit de quelques qualités qui sauvent le brûlot de la noyade. Difficilement, certes, mais quand même.
Déjà, sur un plan instrumental, les musiciens savent où ils vont, ne s'éparpillant pas dans tous les sens et, à défaut d'offrir des morceaux riches, ils nous garnissent déjà de pièces cohérentes. Si l'influence moderne ne joue pas vraiment en la faveur d'Era (le riff à la Children of Bodom simplement affreux sur "The Loser"), l'incursion des instruments folks est bienvenue, apportant en fraîcheur et en diversité à des morceaux qui en ont bien besoin ! Et ce côté folklorique, ce retour aux racines, sauve la mise plus d'une fois : sur "Midnight Skies, Winter Sighs", la mid-tempo "Forget-Me-Not" en duo avec une chanteuse ou leur break folk inspiré sur la plus longue "Chronicle of a Frozen Era", ces instruments remontent le niveau général. De plus, quelques refrains (ceux des titres ci-dessus) passent comme une lettre à la poste. Toujours un bon signe.


Mais ne nous faisons pas d'illusions : Era est un album assez mauvais, qui ne passera certainement pas pour un retour aux sources. Le chant, la pauvreté des pièces, l'aspect moderne et la facilité à outrance sont des défauts qui semblent incurables tant Elvenking s'applique à les utiliser à outrance. Les bons moments ne sont pas assez nombreux pour aider à entrer dans un disque qui mérite d'être oublié, et compter comme un nouvel échec à la discographie d'une formation qui décline.


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