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CHRONIQUE PAR ...

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Archaic Prayer
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 17/20

LINE UP

Chris Bailey

(chant)

Kenny Hallman

(guitare)

Steve Terror

(guitare)

Psychopath

(basse)

Rick Nemes

(batterie)


TRACKLIST

1) Overlord
2)
2) R.I.P.
4)
5)3) Night of the Living Dead
6)
7)4) S.O.S.
8)
9)5) None Shall Defy
10)
11)6) Skeletons in the Closet
12)
13)7) Anthology of Death
14)
15)8) Path of the Psyco
16)
17)

DISCOGRAPHIE


Infernäl Mäjesty - None Shall Defy
(1987) - thrash metal - Label : RoadRacer Records



Devant l'engouement qu'a suscité POISON, groupe allemand de thrash brutal, avec «Into theAbyss» en 1987, il est possible de dire que, effectivement, il existe des groupes peu évoqués et que pourtant leurs albums (ouleur démo) sont d'excellents pièces dans l'histoire d'un genre, ou même d'une scène d'un certain pays (Il est évident que MEFISTO a permis à NIHILIST de se développer, par exemple). Par exemple, peu de personnes se souviennent, selon les débats sur Internet et les forums (mais il peut en être autrement), de PENTAGRAM, MESSIAH ou encore SACRIFICE (à ses débuts). Ces groupes oubliés sont,surtout, à distinguer soigneusement de ceux oubliés et à oublier,et qu'un certain label s'amuse à ressortir de l'anonymat où ilsauraient du rester.

Bref, INFERNÄL MÄJESTY,groupe de Thrash canadien, exige amplement de faire (re)parler et delui et de sortir des oubliettes (d'autant plus qu'il est encore en activité) de l'histoire. Formation née à Ontario (plaque tournante du Thrash dans ce pays avec Toronto) aura émerveillé auditeurs Thrash et fanzines (Jusqu'à HARDE FORCE et ENFER MAG, c'est vous dire). Malgré le fait que tout aurait pu être contre eux (Pochette quelconque, voir ridicule, look ringard, et matériel semblant avoir été volé chez Metal Blade) et que cet album peut avoir l'impression d'avoir affaire à du «clone toujours, tu m'intéresse!», la démo parue en 1986 laissait entrevoir une musique intéressante aux côtés des groupes comme SLAUGHTER ouMESSIAH pour rester dans l'optique du Thrash underground de l'époque.Mais encore aujourd'hui, leur Thrash obéit au démenti cuisant lâché contre les pronostics de l'époque, comme avec MORBID SAINT. L'album ci-chroniqué, «None Shall Defy», mérite un peu, voir beaucoup plus, que d'être un sous-SLAYER que le chant et certains plans laisseraient entendre.

De ressemblances il n'y en a... que peu. Pas grand chose à voir si ce n'est que quelques rythmiques et quelques ambiances. Le contenu est même presque du techno-thrash plus agressif et lourd que d'autres comme CORONER ou D.B.C. (Même s'il est certain que ces deux groupes, n'étaient pas des gentils non plus.) et qu'il apporte quelques idées originales.Épiques, hargneux, sombres et méchants, les huit titres sontpresque des incantations maléfiques au même titre que le «Hell Awaits» des Tueurs. Ce constat est sans appel à l'écoute de«Overlord», tantôt rapide et tantôt pesant et malsain, car aidépar une production donnant la part belle à la basse (et quelques harmoniques tranchantes). Cette opacité et cette lourdeur est même proche du Death Metal quand on regarde le chant, à tomber par terrede par son caractère hurlé, déclamé. D'ailleurs, si SLAYER est passé à autre chose depuis «South of Heaven» et que «Reign inBlood» est resté incontournable, «None Shall Defy» semble thrasher avec maitrise, érudition (Pas loin de DESTRUCTION et deSACRIFICE) et absence de pitié («Anthology of Death» et le morceau éponyme). Les refrains, à ce propos, sont martelés et donnent une impression de riffs militaires. Ce thrash technique culmine avec le morceaux géant, presque un hymne parmi ses fans, «Night of the Living Dead», majestueux joyaux de solos puissants, d'harmoniques monstrueux et de breaks qui tuent.

Alors, à ce stade de lachronique, il est possible de se dire : «Certes, certes, mais où est la fameuse innovation ? En quoi INFERNÄL MÄJESTY est-il fondamental dans l'histoire du Death alors qu'on aurait tendance à le rapprocher de DARK ANGEL ou KREATOR ?» Très simple. Si en 1987,«Scream Bloody Gore» était déjà sorti (Et donc, POSSESSED n'aplus grand monde à inspirer), et bien ce None Shall Defy a ce qui lerend si intéressant : il a tout simplement influencé MORBID ANGEL.C'est évident : écoutez juste les harmoniques, l'ambiance,certaines rythmiques brutales, et vous verrez surement une similitude avec le redoutable, terrifiant monolithe du Death qu'est «Altars of Madness». Et pour les morceau en question, c'est flagrant sur le morbide «Skeletons in the Closet» Preuve, une fois de plus, que INFERNAL MAJESTY se détache à peu près de SLAYER tout en ayant influencé à peu près les même groupe de Death Metal. L'album varie aussi son propos avec des morceaux courts d'ambiances, «R.I.P»et «Path of the Psyco», autre aspect visible également chez l'Ange Morbide, notamment sur le plus complexe et massif «Blessed are theSick».

N 'ayant sorti un nouvel album que neuf ans plus tard, INFERNÄL MAJESTY ne semblait plus trop dans le coup devant le Black et le Death Metal. Mais cet album est pourtant à redécouvrir malgré une ressemblance entre deux ou trois titres et les fins de morceaux identiques, d'où le fait que la note maximale ne sera pas de mise. Ne serait-ce que pour résoudre ce qui a pu permettre au Black (pas beaucoup) et au Death (surtout) de se construire, il serait évident de reposer cette œuvre majeure aux côtés de Strappado, Pleasure to Kill ou encore Seven Churches. Mais rassurez-vous, vous pouvez continuer à acheter les groupes qui furent en leur temps (VIOLENCE FORCE et RAZOR, entre-autres)sympathiques le temps d'un ou deux albums, hein. Mais avec «None Shall Defy», personne ne vous contredira pour parler Thrash et Death.




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