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CHRONIQUE PAR ...

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Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 10/20

LINE UP

-Kim Fransson
(chant)

-Mattias Bärjed
(guitare)

-Jan Martens
(basse)

-Ludwig Dahlberg
(batterie)

TRACKLIST

1) Power & Volume
2) Free Fall
3) Midnight Vulture
4) Top of the World
5) Attila
6) World Domination
7) Love Bombing
8) Damnation
9) Meriola Blues
10) Meat

DISCOGRAPHIE


Free Fall - Power and Volume
(2013) - rock rock'n'roll vintage - Label : Nuclear Blast



D’habitude, lorsque je donne le qualificatif old school à une musique, je pense aux années 80. Alors comment qualifier la musique de Free Fall ? C’est très old school ? Plus old school que le old school ? Car ce sont les années 60 et 70 qui transpirent dans leur dernier opus Power and Volume. Et s’il est bien sorti en 2013, on croirait cet album sorti d’outre-tombe… En écoutant tout cela, on pense au rock des sixties, un peu au prog' des seventies, parfois au hard rock, voire à un soupçon de punk… Free Fall a un qualificatif qui lui colle parfaitement à la peau : rock’n’roll !

Le groupe suédois est donc parfaitement rétro. Le tout est assumé jusqu’au bout des doigts. Rolling Stones, AC/DC, Van Halen… On s’y croirait ! Surtout que Power and Volume dispose d’un son aussi dégueulasse et vintage que les albums d’époque. Les guitares crachent, le mixage est très… particulier. Même si cela paraît d’un autre temps, il faut avouer que ce son donne aussi tout son charme à l’ouvrage. Certains partiront en courant dès les premières mesures, d’autres se rappelleront leur jeunesse bénie où les groupes enregistraient en analogique sur des bandes magnétiques. Question de goût… Mais niveau musique, que retrouve-t-on réellement ? Free Fall se caractérise comme authentique, voire progressif. On retrouve des morceaux énergiques et rapides ("Power and Volume", "Top of the World"), couplés à des pièces plus longues et souvent lourdes ("Midnight Vultures", "Attila", "Damnation"). L’enchaînement des morceaux et leur équilibre est plutôt bien géré, car après quelques chansons efficaces, un peu de repos pour nos oreilles ne fait pas de mal. Pour ma part, j'ai plutôt apprécié les morceaux lents, les autres me fatigant rapidement. Cependant, l'aspect progressif revendiqué m'a laissé dubitatif. Les structures ne sont jamais complexes et les chansons longues ne sont dues qu'à la lenteur des tempos ou à des fins interminables.
J’avoue avoir beaucoup de mal à comprendre autant d’anachronisme. Car à qui s’adresse alors Power and Volume ? A des nostalgiques qui regrettent le son aseptisé d’aujourd’hui ? Sous couvert d’être authentique, Free Fall perd sacrément en efficacité de part son aspect brut. Ainsi, on a avant tout l’impression d’écouter une démo, ce qui finit par fatiguer au fur et à mesure des écoutes (les plus récalcitrants fuiront dès les premières mesures). La voix ne m’a également pas trop convaincu même si je sais que les hardos y trouveront peut-être leurs bonheur. La voix est forcée, éraillée et part vite dans les aigus. Dès que la musique se pose un petit peu, le son se fait plus précis et l'efficacité apparaît. Mais ce n'est pas suffisant pour accrocher suffisamment l'auditeur. Cependant, Free Fall est cohérent du début à la fin, rock’n’roll jusqu’au bout. Mais on peut être rock'n'roll et moderne à la fois, non ?


Vintage, authentique, daté, d’un autre temps… Les qualificatifs sont nombreux et plus ou moins élogieux, mais je pense que tout le monde aura compris de quoi il s’agit. Rock’n’roll jusqu’au bout, Free Fall se coupe spontanément d’une bonne part d’un public potentiel. Le chanteur nous crie : « The gasoline in my vein, in my brain, and power and volume. » : tout est dit je pense.


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