CHRONIQUE PAR ...
Droom
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
8/20
LINE UP
-Stefan Berglund
(chant)
-Ante Mäkelä
(guitare)
-Simon Johansson
(guitare)
-Johan Fredrikson
(basse)
-Tom Björn
(batterie)
TRACKLIST
1) The Evangelist
2) Latent Lunacy
3) Daughters Lunacy
4) Barren Lands
5) Violate & Create
6) Doomain
7) The King of the Dead
8) A Diabolical Mind
9) Misfortune
DISCOGRAPHIE
« Fe ne comprends pas ce que l'on nous reprofe. Furtout qu'on a jamais eu vraiment de fance. Je veux dire, Doomain est tout de même notre finquième album, f'est pas rien ! Il faut dire que les circonstanfes n'ont pas vraiment joué en notre faveur, avec tous fes fangements de label, touffa touffa... Bref, toujours est-il qu'on a perfevéré dans notre musique. Car chez Memory Garden, le heavy/doom, on aime touf ça. Du coup, sur Doomain, on a révisé nos claffiques. Un peu de reconnaissance ferait méritée pour une fois mais je ne sais pas, il semble bien que quelque chose coinfe. »
« F'est pas la production, fé sur. Elle est très bonne, claire et toutes les parties font bel et bien audibles. Fe qui tombe bien car on f'est appliqué : des twin-guitar ici et là, des choeurs, des voix doublées en clair-growl. Franfement, je suis fier de nous, on a foigné les détails. L'album est claffique mais varié, il ne s'effoufle jamais vraiment et capte à peu près l'attention de l'auditeur. Alors quoi? Les compos? Non. Elles ne font pas mauvaises non plus. Furtout que parfois, on balanfe tout même des plans qui font plaisirs. Le refrain de "The Evangelist" est pluf que correct (et fe n'est pas seul), le riff de départ de "Barren Land" vaut son pesant de doom et "Violate & Create" possède une bonne atmosphère et des lignes de fants fimples mais très correctes. Bon... c'est vrai, nous ne fommes pas irréprofables non plus. Certains plans sont un peu clifés et, souvent, sont trop peu marquants. Fé le rifque quand on s'engage dans le heavy (beaucoup) doom (un peu). Pour l'atmosphère pefante et lourde, fe n'est pas chez nous qu'il faudra venir. F'est pas parce qu'on s'infpire clairement de Candlemass ou, pluf encore, de While Heaven Wept, qu'on doit être pleurnifard, non? »
« Et alors, fé quoi le soufis ? On a des bons zicos, du rythme, rien que de très classique, mais rien de choquant non plus... Je devrais être une rock star, comme Hetfield, non ? On est tous les deux des fupers fanteurs ! Ou alors... non... ne me dites-pas que le problème prinfipal viendrait du chant? Et rebelotte. On me dit fa depuis que j'ai 5 ans. La pfy m'avait pourtant dit que pour surmonter mes problèmes d'élocufions, il fallait que je m'assume. Fé fait ! Eh quoi, maintenant que je m'accepte, on viendrait me reprocher mes fheveux sur la langue ? F'en est trop ! En même temps, je reconnais que f'est bizarre, un guffe qui chante avec un tel fheveux. Mais pas de quoi monopoliser l'écoute, non ? Fi ? Arf. F'est dommage car ma voix, abstraction faites de fe problème, est plutôt bonne. Un peu mignonnette, avec ces envolées dans les aigus, mais pas mauvaise.C'aurait pu être grandiose (ou au moins paffable) sans ce « handicap ». Dommage... »
La chronique version lisible : Doomain n'est pas un véritable raté. Au contraire, c'est un album honnête de heavy, légèrement teinté de doom. Tous les musiciens sont en place et mènent tranquillement une barque modeste et sans prétention. C'est le premier défaut : trop de modestie. Si ce n'est quelques riffs ou quelques refrains, Doomain est trop pâle. Le second défaut, et j'en suis désolé pour lui, vient du chanteur qui, vous l'aurez compris, souffre d'un cheveu sur la langue qu'on ne peut pas ignorer. Au départ, c'est drôle. Sauf que très vite, cette caractéristique devient pénible. C'est d'autant plus dommage que la voix est bonne. D'où un 8/20 sévère, je l'avoue, mais qui reflète le plaisir que j'ai ressenti à l'écoute. A pluf !