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CHRONIQUE PAR ...

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Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 11/20

LINE UP

-Hanz Jurgen Moitzi
(chant)

-Ronald Sattler
(chant+guitare)

-Stefan Lanz
(guitare)

-Stefan Reiter
(basse)

-Markus Zuber
(batterie)



TRACKLIST

1) The Beast
2) Devil Inside
3)
Progression
4) The New Sign
5) Pain and Hate
6) Awake the Red Lion
7) Run
8) Down to the Ground
9) Haunted
10) Now I Bleed
11) Fake Blood
12) Say Goodnight

DISCOGRAPHIE

Progression (2013)

The Last Warning - Progression



« - Tiens, Winter, c’est pour toi ! C’est du dark-ambient-indus-prog-drone, trois morceaux de deux heures quanrante chacun. Tu dois le chroniquer pour demain.
- Pour demain ? Mais ce truc c’est imbitable ! Ca va me prendre des mois à l’assimiler ! Rien que l’intro du premier dure une heure !
- Pas de mais !
- Mon Dieu… Comment vais-je faire ? C’est typiquement le mélange de genre le plus nocif pour un chroniqueur pressé… Ah mais… En plus il y a un deuxième CD d’atmo-electro-sludge avec !
»
Je me réveille en sursaut. Un cauchemar, juste un sale cauchemar ! Ouf… Je me rappelle alors quel album je dois vraiment chroniquer : Progression de The Last Warning. Un large sourire se peint alors su mon visage.

 
Douze titres, moins de quarante minutes, des morceaux directs, tous basés sur une structure simplissime couplet-refrain (comment ça The Last Warning est un groupe allemand ? Pas du tout, ils sont Autrichiens…..), ça c’est facile à décrire ! On ne peut effectivement pas vraiment dire que la musique de ce quintette originaire de Styrie (du côté de Graz selon la Wikipédia) soit alambiquée ou novatrice, pas même originale. Progression est le quatrième de The Last Warning, et les artistes nous offrent un death-thrash mélodique extrêmement accessible, agrémenté de vocalises entre growl et sons aigres, faisant indubitablement penser à des groupes comme In Flames (en moins trépidant) ou Sentenced. Du melodeath en somme. Comme tous leurs compatriotes ou cousins germaniques, le quintette possède une certaine habileté pour composer des refrains accrocheurs, c’est là d’ailleurs la principale force du groupe. En étant un peu méchant, on pourrait même dire qu’il s’agit de leur unique atout, parce que lorsqu’on passe en revue le reste, le bilan n’est pas catastrophique, mais pas non plus exaltant.
D’accord, la rythmique tient plutôt bien la route, et The Last Warning a le bon goût de ne pas nous proposer du vide (comme le fait si souvent In Flames par exemple…) entre chaque refrain. D’accord, les solos de guitare, assez nombreux sont quant à eux corrects, sans être géniaux. Mais là où le bât blesse le plus, c’est qu’on a la forte impression d’entendre quasiment douze fois le même morceau, exception faite peut-être de "Haunted" dont les riffs dissonants diffèrent quelque peu de ceux des autres morceaux. Pour le reste, les nuances sont faibles. Certains morceaux sont plus réussis ("Devil Inside" propose le meilleur refrain, "Awake the Red Lion" n’est pas mal non plus), d’autres le sont moins (les riffs de "Pain and Hate"  sont peu convaincants, tandis que son refrain rappelle fortement celui de "Devil Inside", en moins bon), les vocaux de "Down to the Ground" sont plus percutants que sur les autres chansons, mais Progression semble être le fruit d’unions consanguines répétées. Certains titres sont même carrément de pures redondances ("Now I Bleed", "Fake Blood") et n’apportent absolument rien.


Progression est un album correct, et même agréable par moments, mais bien trop corseté dans un format d’une rigidité assez frappante. Outre l’identité absolue de la structure de tous les titres, la durée des chansons est également constante : le plus court fait 2m17s et le plus long 3m37s ! The Last Warning semble du coup proposer douze bonzaïs, plutôt jolis à voir et correctement taillés, mais totalement identiques. Sans jeu de mots facile, si le groupe veut progresser (Progression, progresser, c'est drôle non ?), il serait bon qu’ils arrêtent de tant brider leurs créations, histoire qu’elles acquièrent un peu de diversité et de caractère propre. Pour le moment, le groupe rejoint la légion des formations honnêtes, mais à l’expression artistique limitée.



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