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CHRONIQUE PAR ...

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Dommedag
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Dan Swanö
(chant+clavier+batterie)

-Ragnar Widerberg
(guitare+basse)

TRACKLIST

1) Mother Of The Soul
2) Astrid Falls
3) Dead For A Day
4) Dying For The Sun
5) To The Calling Of Blood And Dreams
6) The Math Of The Myth
7) Crawling From Validity
8) The Wedlock Observation
9) The Inheritance

DISCOGRAPHIE


Witherscape - The Inheritance



On voudrait chroniquer tous les disques auxquels a participé Dan Swanö que toute l’équipe des Eternels n’y suffirait pas. En dehors de ses groupes actifs (Nightingale, le présent Witherscape), ou désormais inactifs (Edge of Sanity, Pan. Thy. Monium.), le bonhomme s’amuse en effet à produire des albums de metal (extrême la plupart du temps), dans son studio et enchaîne les featurings comme DSK les inculpations dans des affaires ayant un rapport avec les fesses. The Inheritance, leur premier effort studio, est annoncé comme un album concept. Pour le résumer rapidement, l’histoire commence à Stockholm, fin 1800, avec un personnage principal de vie aisé apprenant à la mort de sa famille qu’il hérite d’un large terrain au Nord du pays. N’ayant jamais entendu parler de ce terrain, il décide d’enquêter, et, à partir de là, une série d’évènements étranges arrivent.

Witherscape est un projet formé en 2009 par Swanö et Widerberg, un illustre inconnu. La difficulté pour cet Inheritance sera davantage celle de la caractérisation que de l’écoute. Heavy à passages death ? Death à passages heavy ? Melodeath donnant autant de place à la voix claire qu’au growl ? Difficile à dire. On retrouve sur cet album tout ce qui a fait la renommée de Swanö, aussi bien en solo qu’accompagné : les mélodies tueuses, trouvables sur "Astrid Falls" ou, les moments de grâce en chant clair, ici assurés par son comparse uniquement, en dehors du chœur de "To The Calling…" et " The Math…", comme sur "Dead For A Day" , et le growl efficace qui rend le monsieur si plébiscité dans le milieu du death. Cependant, le disque ne se résume pas qu’à cela. Le point le plus remarquable, c’est le rôle relativement secondaire des guitares rythmiques, lorsqu’elles sont saturées, qui se contentent presque tout le temps de seconder la voix. La seule exception réellement percutante est le refrain de "Dead For A Day", qui charcute gentiment. C’est assez dommage, surtout d’un groupe comptant en son sein le principal compositeur de Purgatory Afterglow.
Ce n’est pas vraiment dans les habitudes de Mr. Crimson, mais cela convient assez à la performance donnée. L’orgue Hammond qui avait fait les beaux jours de Moontower apparait également ici, sur "Astrid Falls" ou "Dying For The Sun", montrant que les deux gus n’ont pas perdu de vue une certaine diversité. Ladite diversité fait du bien, même si les morceaux passent souvent du coq à l’âne, d’un passage growlé à un arpège chanté en voix claire, sans liant. Cela donne une impression un peu brute parfois. Sur "Dying For The Sun", en revanche, la transition du calme au moins calme est efficacement faite, avec le riff se profilant au loin. Dommage que celui-ci ne soit pas folichon. Les solos sont bien fichus, mélodiques mais pas démonstratifs, et ceux de "Mother Of The Soul" font un peu penser à celui de "White Cluster" d’Opeth. Quand on connait l’amitié qui lie l’ex Edge Of Sanity à Âkerfeldt, la question du clin d’œil volontaire se pose. Du coup, entre les passages carrément bons, qui ne manquent pas, rassurez-vous, et ceux plus timorés, induits par l’utilisation de nombreux riffs comme simple soutien pour la charpente des deux chants, la question de la qualité globale se pose.


Inheritance n’est pas moyen, loin de là, mais on peine tout de même à retrouver le niveau si haut des meilleures réalisations de Swanö, principalement à cause de baisses d’intensité dues aux fréquents changements  de climat des morceaux, qui donnent même parfois l’impression d’être face à un collage de plans sans réel rapport entre eux. De plus, la voix claire de Winderberg pourra en rebuter certains, se rapprochant pas mal de celle de Paul Di’Anno sur le premier Maiden lorsque ce premier tente de jouer au tough boy. En bref, un disque qui n’est pas aussi bon que le nom prestigieux de son géniteur aurait pu le laisser supposer, mais tout de même, un moment de musique plus que satisfaisant pour ceux qui n’ont pas peur de ratisser large d’un point de vue stylistique. Le piège sera donc de trop attendre de cet album.



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