CHRONIQUE PAR ...
DarkyPunky
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note :
15/20
LINE UP
-Wayne Static
(chant+guitare+claviers)
-Tripp Eisen
(guitare)
-Tony Campos
(basse+chœurs)
-Nick Oshiro
(batterie)
TRACKLIST
1) Destroy All
2) Control It
3) New Pain
4) Shadow Zone
5) Dead World
6) Monster
7) The Only
8) Kill Your Idols
9) All in Wait
10) Otsegolectric
11) So
12) Transmission
13) Invincible
DISCOGRAPHIE
Static X? Mais oui! Vous savez, le groupe d'indus mené par ce jeune à la coiffure des plus particulières! Comment s'appelle-t-il déjà ... Static, Wayne Static, je crois que c'est ça. Ce petit groupe d'indus déjanté, qui se prend en photo sur scène avec ses fans! N’empêche que ce sont les p'tits protégés de Warner ces types là... Tu me diras, avec des albums de cette trempe, c'est un peu normal. Bon allez, fini le monologue, il est temps maintenant de rendre compte de ce Shadow Zone, chers lecteurs.
Efficace, tel est le maitre mot de ce 3eme volet des nord-américains. Toujours aussi efficace, c'est indéniable. "Destroy All" démarre, aaahh c'est du Static X, c'est indubitable! Grosses guitares, beats et samples électroniques, basse survitaminée, bref, ça promet. Cela indique aussi une prod en béton, arrangée par ce fameux Josh Abraham (Limp Bizkit, Atreyu, 30 seconds to Mars...) qui rend la musique du boy's band accrocheur et terriblement... ben efficace, on l'a dit. Les refrains sont addictifs au possible et le rendu global est vraiment bien foutu. Vient "New Pain", au refrain hurlé, assuré par le backing vocal Tony Campos qui vous monte à la tête. Puis "Shadow Zone" (chanson éponyme), piste fort sympathique bien électro à l'excellent refrain, puis "Dead World", "Monster", puis... Bref la suite arbore la même recette de grand-père Wayne, qui nous fait bien taper du pied.
Bien sûr, il n'est pas question de mélodies complexes ou de grande technique ici. Il n'est pas nécessaire d'avoir bac+5 pour apprécier les riffs sauvages de Static X, ce qui évidemment rebutera les plus exigeants d'entre nous. Le contenu est toutefois modeste, 13 pistes d'un moyenne de 3 minutes, mais cela est suffisant pour se prendre au jeu. Une chose à noter également, la musique parait plus mélodique que les deux précédents opus et Wayne a réellement progressé dans son chant afin de nous offrir une musique plus travaillée vocalement. Certains morceaux peuvent d'ailleurs en témoigner, notamment la présence de semi power ballade. Je pense immédiatement à "So" où l'instru et le chant sont plus apaisés qu'auparavant, faisant apparaitre différentes structures et différents tempos.
Chronique courte pour un album court, mais on retiendra ici que ce Shadow Zone est un album humble (comme le groupe d'ailleurs), qui ne se prend pas la tête et qui nous propose près de 40 minutes d'efficacité pure. Pas de grande technique, pas de superflu. De l'essentiel, du simple, de petites compos bien ficelées et du rentre dedans. Ouais, efficacité, je crois que c'est le bon mot.