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CHRONIQUE PAR ...

99
Droom
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 10/20

LINE UP

-S. A. Destroyer
(chant+basse)

-Axeman I. Maztor 
(guitare)

-V. Fineideath
(guitare)

-Tex Terror 
(batterie+chant)

TRACKLIST

1) The Devil Swept The Ruins
2) Speedkrieg
3) Curse Beyond Recognition
4) The Bitch of Buchenwald
5) Napalm Nights
6) Thrashiac
7) Dawn Campaign... Flamethrower Ridge
8) Under The Whip
9) Dragging The Priest
10) Krigshisser (D.N.K.)

DISCOGRAPHIE

Napalm Nights (2014)

Nocturnal Breed - Napalm Nights



M. Black et M. Thrash sont dans un bateau. Les eaux de la Mer de Chine sont secouées par le souffle des bombes qui explosent sur la terre voisine. L'embarcation, qui commence a prendre l'eau, menace de sombrer. M. Black et M. Thrash le savent : l'un des d'eux doit sauter à l'eau, et mourir dans le napalm qui recouvre désormais cette étendue faite d'eau et de feu. Les question sont : qui abandonne la navire ? Pourquoi ? ... Réponse à « Qui ? » : Personne. Réponse à « Pourquoi ? » : Car le déchirement des tissus de la petite fille qui explose sur une mine. 

... Quant à la musique de Nocturnal Breed, hum, mouais, mettons qu'elle possède quelque chose, elle. Surement pas de la « profondeur », mais quelque chose tout de même. Comme une passion qu'on comprend mal, ce genre de passion gênante : une collection de paquets de chips, un abonnement à la revue Détective, une vie dévouée au prog'... ce genre chose. Peu à dire, en réalité, sur Nocturnal Breed, qui tente de nous faire vivre les horreurs guerrières de l'humanité à l'aide d'un vecteur usé jusqu'à la corde : le thrash metal blackisé. Un genre « ivôle » en diable à qui la guerre ne fait pas peur.
Rien que du classique donc, auquel on doit ajouter, dans le chant et dans l'entrain général du disque, une pointe de hard à la Motorhead. Un grain particulier qui, problème, rend l'ensemble « cool ». Pas prise de tête. Facile à suivre et à vivre. On est peut-être à la guerre, mais ce n'est pas une raison pour ne pas s'éclater comme des ballons de baudruches. D'ailleurs, on est tellement décontractés sur "Speedkrieg" qu'on termine le morceau en rotant. Ma-gni-fique. Le reste - ce qui entoure ce rôt central - oscille, tout au long du disque, entre riffs mid-fast tempo et soli, ma foi, efficaces comme autant de volées de balles.
Le travail musical est là, et l'ambiance est globalement présente également. Napalm Nights n'est pas un mauvais disque, loin s'en faut. Seulement, bon, voilà. Que dire de plus ? Black thrashisé, thrash blackisé... On connait, ouais. Des morceaux comme "Curse Beyond Recognition" créent l'ambiance glaciale des nuits de feu, d'autres comme "Krigshisser (D.N.K)" terminent l'album en pur black, basique et méchant. Les paramètres varient mais une constante de change pas : oui, ok, bof, bien joué, mais bof. 


Le groupe reste sympathique en parlant de choses immondes, c'est une bonne chose. Le groupe joue correctement, ce qui est louable. Le groupe s'amuse, ce qui devrait nous plaire également. Seulement, le groupe est, à ce stade, un groupe de première partie. Écouté (suffisamment), apprécié (un peu) et oublié (dans la foulée). Un jugement sévère, mais il faut bien choisir son canasson, ma bonne dame. 


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