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CHRONIQUE PAR ...

99
Droom
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 17/20

LINE UP

-Chino Moreno
(chant)

-Shaun Lopez
(guitare)

-Chuck Doom
(programmations)

TRACKLIST

1) †his is a †rick 
2) telepa†hy 
3) bi†ches brew 
4) †hholyghs† 
5) †rophy 
6) †he epilogue 
7) bermuda locke† 
8) fron†iers 
9) nine†een nine†y four 
10) op†ion 
11) nine†een eigh†y seven 
12) blk s†allion 
13) †
14) prurien†
15) deah bell 

DISCOGRAPHIE

††† (2014)

††† (Crosses) - †††
(2014) - electro pop rock by Chino Moreno © - Label : Sumerian Records



Deftones, Team Sleep, Palms et maintenant ††† (« Crosses » , pour faire simple). Sans compter les (très) nombreuses collaborations. Autant dire que Chino Moreno est un homme occupé ; et fichtrement bien occupé, d'ailleurs, au regard de la qualité de cette nouvelle sortie, par ailleurs très attendue par les initiés. Car, autant le dire sans ambages, ce premier album de Crosses (qui fait suite à deux EP fantasmatico-sensuelo-merveilleux, que l'on retrouve intégralement ici) DÉCHIRE SA GROSSE MAMAN, SISI TAVU. Ouais ? Ouais. 

Des beats... des beats partout. Un océan, une forêt, une jungle de beats ! Voilà en quoi consiste - dans une première approche - ce (plus si nouveau) projet. Lorsque Chino Moreno, des groupes suscités, s'entoure de Shaun Lopez à la guitare et de Chuck Doom (ce nom ! je veux le même !) aux bidouillages, on a envie de dire roulez jeunesse, toutes fenêtres ouvertes, sous le soleil de Sacramento. Le reste ? Pschitttt ! Disparu ! Ne restent que ces beats, imparablement sensuels et délicats, frisant parfois l'indécence plus encore que chez Team Sleep. Ne restent que ces beats, donc, et ce chant, huuuuuuum, suave et sexy en diable. On rêve d'un duo avec Lana Del Rey. Ou avec Silje Wergeland des The Gathering. C'est vous dire le niveau atteint. Car Moreno, sur Crosses, explose ses standards (tout comme il le faisait sur Koi No Yokan) et sur-explose sa décevante et sur-mixée prestation sur Palms. Entre Palms et Crosses, qu'on se le dise, l'electro-rock amoureux de Crosses gagne la bataille par K.O. 
Donc †††, c'est de la bombe, O.K. Ce premier album s'avère être une alchimie parfaite, nocturne et ivre, de la musique aux textes. Des textes, d'ailleurs, dans lesquels chaque mot suinte le péché. Et du tube. Du tube à n'en plus finir : "†his Is A †rick", "Op†ion", "Bermuda Locke†", "Prurien†", "Bi†ches Brew", "†he Epilogue", "†elepa†hy" et j'en passe. Pas un pour se vautrer.  Juste de l'efficacité pure, de l'imparable, du merveilleux. Mais ce n'est pas tout. Car entre cette débauche de savoir-faire mi-dansant, mi-badant, l'atmosphère prend le relais. Et là, mes braves, la mort (au bas mot) et la dépression (à tout le moins) sont au bout du couloir, tenez-vous le pour dis. "†hholygsh†", "†rophy", "Nine†y Nine†y-Four", "Dea†h Bell"... on ne va pas vous faire un dessin mais mince, les si-hauts sommets de mélancolie sont largement atteints. Du genre, hum, blues post-coïtal. Voyez ? C'est beau, mais c'est triste. Et dansant aussi. Et on ne sait plus et passe-moi la bouteille. 


Résumons notre affaire avec davantage de décence que de raison. ††† est une tuerie. Un chant divin et sensuel se dispute la balle à l'efficacité nocturne des beats tandis que l'envie de danser succède au blues le plus profond. Original, très personnel l'album ne dénote en rien avec les deux sorties l'ayant précédé : tubes imparables et ambiances incroyablement mélancoliques. Bon, visiblement, on se retrouve au top de fin d'année, les gars. 


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