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CHRONIQUE PAR ...

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Dommedag
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-Pierre Törnkvist
(chant)

-Mikael Granqvist
(guitare)

-Patrik Törnkvist
(guitare)

-Niklas Svensson
(basse)

-Andreas Nilzon
(batterie)

TRACKLIST

1) Blood From Stone
2) Still Born
3) Of Darkness I Breed
4) Dying Internal Embers
5) A Dark Decade's Rising
6) Dreams In Black
7) Mirror Of The Soul
8) Dark Reflections

DISCOGRAPHIE


The Moaning - Blood From Stone
(1997) - black metal melodeath dark metal - Label : No Fashion Records



Dans le top 5 des groupes Suédois méconnus, malgré un potentiel visible dès le premier album, je demande The Moaning. Ces cinq trublions n’auront laissé derrière eux qu’une démo et cet album, sorti sur LE label extrême suédois de l’époque, No Fashion Records.

Le quintet évolue donc sur cette unique galette dans un dark Metal plutôt atypique. Là où les autres groupes du genre (et pas seulement le papa Dissection) ont en général des mélodies plutôt sombres, The Moaning nous expose des airs qui n’auraient pas dénoté sur un album de heavy metal ("Still Born" pour ne citer qu’elle). Bien que ce soit assez déroutant à la première écoute, on s’y habitue plutôt bien. D’autant plus que la bête est peu accessible au départ, elle se dompte sur la longueur. Ceux qui auront écouté un extrait pourront s’interroger sur l’étiquette dark metal, en demandant légitimement où est la touche de death. La réponse est que, même s’il est assez peu représenté, le groupe usant plutôt du trémolo mélodique cher aux pandas trve, il sait se montrer au moment opportun, lors d’un break ("Of Darkness I Breed") ou d’un passage mid-tempo. Passages mid-tempos qui ne font d’ailleurs pas de mal, puisque l’allure générale oscille entre le très rapide et le plus rapide encore (avouez que vous ne vous y attendiez pas). Comme vous l'aurez compris, la bête est farouche, et mord plus souvent qu'à son tour. Au niveau de la production on n’a rien à redire : un son puissant, «glacé» (comprendre qu’on a l’impression de prendre un blizzard dans la tête) au niveau des guitares rythmiques, qui permet d’entendre occasionnellement la basse (bien qu’elle ne joue pas un rôle proéminent).
Celle-ci déroulant d’ailleurs des lignes pas piquées des vers ("Dying Internal Embers" nous en montre un court exemple). Idem pour la batterie, on profite au maximum du jeu qui, malgré un côté « je blaste à toutes les sauces », est énergique au possible (encore heureux rajouteront la plupart). Pour chipoter on peut bien évoquer l’excès de réverbération sur le chant, mais autrement rien d’autre. Pour ce qui est des défauts, on peut regarder du côté des mélodies, bien qu’elles facilitent la plupart du temps la mise en mémoire des brûlots que nous envoient les cinq lascars, il y a des moments où on pourra trouver que certaines sont trop gaies et font tâche au milieu de la forêt constellée d’étoile où nous emmène ce disque. Ensuite, la quantité de blast, excédentaire (le côté black trop développé, diront les deathsters sournois), qui alourdit nettement la digestion de l’œuvre. En soi, j’abuse peut-être un peu, "Mirror Of The Soul", par exemple,  ne contient qu’un ou deux passages plus rageurs du côté des fûts, mais en fait pas tant que ça (palme de l’année du chroniqueur qui se contredit). Centinex l’avait déjà prouvé, le dark metal n’est pas l’exclusivité de la bande à Nödveidt, et The Moaning ne fait là qu’enfoncer le clou. Force est tout de même d'avouer de petites imperfections de ci de là qui nous pousserons tout de même à avouer la supériorité des groupes précédemment cités. Il y a aussi une légère forme d’originalité à relever, dans le travail des mélodies qui donne un rendu peu courant à l’œuvre, la transformant d’avantage en une contemplation muette de la toile stellaire pendant une nuit en forêt qu’en un pénible chemin à travers la taïga.


The Moaning, si le courant avait pu se développer, aurait sans doute fait figure de suiveur, mais un suiveur un minimum créatif. Que dire de plus sur un skeud que trois personnes et demie écouteront pour le statut culte ? Si vous êtes fan de Maiden/Judas Priest/caler n’importe quel groupe de heavy connu/ ainsi que du trop cité groupe à la faucheuse,  vous ne pourrez qu’apprécier cette offrande aux dieux de la bise (vous avez relu pour voir si vous ne vous étiez pas trompés en rajoutant un A, pervers?).



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