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CHRONIQUE PAR ...

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Ptilouis
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Roine Stolt
(chant+guitare+percussion)

-Neal Morse
(chant+guitare acoustique+clavier)

-Pete Trewavas
(chant+basse)

-Mike Portnoy
(chant+batterie)

TRACKLIST

1)Into The Blue
2)Shine
3)Black As The Sky
4)Beyond The Sun
5)Kaleidoscope

DISCOGRAPHIE


Transatlantic - Kaleidoscope
(2014) - rock prog - Label : Inside Out Music



Tout amateur de rock progressif sait pourquoi il écoute Transatlantic. Pourquoi ce super groupe formé de Mike Portnoy, Royne Stolt, Neal Morse et Pete Trewavas provoque toujours une excitation incroyable pour tous les progueux. C’est bien simple, avec trois albums au compteur le groupe n’a jamais fait un faux pas, même si le morceau-album The Whirlwind semblait être un pari risqué. C’est alors avec une certaine excitation qu’on pouvait attendre l’arrivée de ce dernier disque Kaleidoscope composé de deux pavés et trois titres plus courts. Alors, est-ce encore une réussite ?

Il faudra bien répondre par l’affirmative tant les quatre compères savent jouer avec les références du progressif. Comme à l’accoutumée, les idées sont d’abord venues du prolifique Neal Morse qui avait composé quelques idées mises de côté lors de l’enregistrement de Momentum. C’est lui qui a proposé les ébauches pour "Into The Blue" ou le squelette acoustique pour "Shine" car « Il sentait que ça sonnait comme du Transatlantic ». Et c’était parti pour une nouvelle aventure progressive à travers la jungle d’un Genesis ("Black as the Sky"), la rivière d’un Yes (les sons de claviers dans "Into The Blue", "Shine" ou "Beyond The Sun"), les contrées verdoyantes des Beatles ("Shine") ou celles plus apaisées des Pink Floyd ("Beyond The Sun"). Et quel voyage ! Les premières notes au violon de l’épique "Into The Blue", aux paroles "divines", nous emportent vers un tourbillon de mélodies mémorables enchaînant les lignes de chants entêtantes (la partie The Dreamer and The Healer), les passages instrumentaux fous et les délires plus incongrus (le passage basse et voix sombre sur la partie A New Beginning) pour déboucher sur un sublime solo de Roine Stolt et un final emphatique où Daniel Gildenlow vient prêter sa voix l’espace de quelques instants. Vraiment, un grand morceau !Pour nous reposer les quatre compères enchaînent trois morceaux plus courts et c’est encore une fois une réussite.
"Shine" nous berce après l’explosion de prog que nous venons de subir. Elle offre un visage uni et paisible du groupe où chacun aura son petit moment de gloire (oui Portnoy chante…) et se finit par les échos de la mélodie d’"Into The Blue", vraiment un moment agréable. "Beyond The Sun" aura le même rôle, servant à la fois de morceau calme et plutôt joli, quoiqu’un peu trop long, et d’introduction pour la suite prog "Kaleidoscope" qui s'enchaînera. Seul "Black As The Sky" est un morceau un peu à part dans le disque. Plus rentre dedans, il possède un passage instrumental de folie en plein milieu (notamment sa partie rythmique basse-batterie) et balance un véritable concentré de bonne humeur. Une réussite. Quant à la dernière pièce maîtresse de l’album, elle fera plonger l’auditeur dans un océan de mélodies progressives à commencer par son introduction jouissive au synthé et sa première partie au chant (Ride The Lightning) où Neal Morse se veut catchy et joyeux au possible. On regrettera peut-être le passage chanté par Pete Trewavas, limite, qui heureusement est rattrapé par les chœurs. A part ça rien à déclarer, le morceau délivre différentes atmosphères avec toujours une fin symphonique typique de Neal Morse.


Et c’est ainsi que le voyage se termine sur les dernières notes d’un epic bien maîtrisé de plus d’une demi-heure. Encore une fois le repas a été fort copieux et les quatre compères ont encore réussi à nous offrir un quatrième opus qui, certes, ne révolutionnera rien dans le petit monde du rock progressif, mais qui saura satisfaire les amateurs de longues pièces pleines de mélodies entêtantes et de passages instrumentaux. Un disque que les progueux écouteront sans cesse pour y déceler de nouvelles trouvailles et apprécier ces différentes subtilités encore davantage en concert.


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