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CHRONIQUE PAR ...

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Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Chris Bay
(chant+guitare)

-Lars Rettkowitz
(guitare)

-Ilker Ersin
(basse)

-Ramy Ali
(batterie)

TRACKLIST

1) Union Of The Strong
2) Knights Of Taragon
3) Heart Of A Warrior
4) Come On Home
5) Beyond
6) Among The Shadows
7) Edge Of The Ocean
8) Journey Into Wonderland
9) In The Rhythm Of Light
10) Dance Off The Devil
11) Paladin
12) Follow Your Heart
13) Colours Of Freedom
14) Beyond Eternity

DISCOGRAPHIE


Freedom Call - Beyond
(2014) - mélodique speed metal - Label : SPV



Freedom Call, c’est comme une meringue. A la première bouchée, on jouit de la saveur sucrée, mais les dernières miettes en deviennent vite écœurantes. Je me rappelle mes jeunes années bercées par le power-metal. A la découverte des deux premiers albums des allemands, j’étais tombé amoureux de leur musique entraînante et pleine de bonne humeur. Le soufflé était vite retombé, la musique du groupe étant aussi enthousiasmante que fatigante à terme. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et le groupe a perdu de sa superbe. Le voilà de retour avec Beyond, toujours mené par l’indétrônable Chris Bay pour un huitième album déjà. Y a-t-il donc encore un intérêt pour ce groupe dont la gloire semble irrémédiablement passée ?

Dès les premières secondes, on est en terrain connu. On croirait entendre le début de carrière du groupe. Inquiétant pour qui souhaiterait que le groupe se renouvelle un peu, mais rassurant pour le fan qui vient prendre sa dose de happy metal. Et clairement, c’est pour ce dernier que la galette est orientée. Si vous n’aimiez pas Freedom Call, ce n’est même pas la peine d’y jeter une oreille. En revanche, le fan devrait être comblé. Bon sentiments, mélodies catchy et bonne humeur sont au rendez-vous. "Knights Of The Taragon" avec ses claviers façon cuivre semble tout droit sorti du premier album. Il faudra d’ailleurs être tolérant sur les similitudes, tant toutes les chansons ont un air de déjà-vu, soit du groupe, soit d’Helloween ("Follow Your Heart" notamment). Passé cet écueil, la musique se révèle de bonne qualité, bien que sans surprise. Les morceaux sont entraînants et accrocheurs, portés par un chant aux mélodies toujours réussies. Toutes les chansons finissent pas nous entêter tant les refrains sont écrits pour être scandés. Une vraie réussite pour le coup. On imagine très bien les morceaux cartonner en concert, tant ils semblent tailler pour haranguer les foules. Cependant, le groupe ressent le besoin de nous asséner les refrains jusqu’au dégoût en les répétant inlassablement. On aurait aimé quelques prises de risques ou quelques morceaux plus complexes pour donner une durée de vie plus conséquente à ce Beyond. Et quand Freedom Call écrit un morceau progressif avec le morceau éponyme (plus de sept minutes au compteur), c’est avant tout parce qu’il répète de plusieurs façons différentes les mêmes refrains et couplets…
Malgré tout, la qualité reste de mise et plusieurs écoutes de l’album entraînent automatiquement une certaine forme d’adhésion. Difficile de résister aux passages accrocheurs. Le groupe maintient un niveau de qualité suffisant pour ne pas lasser l’auditeur. Malgré tout, le morceau "Beyond", beaucoup trop répétitif, est long, plombe complètement le disque après vingt premières minutes plutôt convaincantes. De même, la plus grosse tuerie de l’album, "Paladin" (très au-dessus du reste), est cachée en onzième position sur l’album. Un choix étonnant. Alors certes, l’heure entière de musique pourrait être une erreur du groupe, mais la qualité générale est suffisante, si bien que le nombre important de morceaux est ici plutôt un avantage, évitant à l’auditeur de se lasser trop vite. Quelques morceaux font quand même sacrément tiquer. Ainsi "Dance Off The Devil", très folk, frise un peu le ridicule pour son couplet. Quant à "Journey Into Wonderland", il n’est pas loin de la niaiserie. Malgré tout, ces morceaux possèdent quand même de bons petits passages qui compensent (un peu) ces écueils. Il faut avouer que Chris Bay fait admirablement son travail. Sa voix possède un très beau timbre, aussi bien dans les aigus que dans les graves. Ses mélodies se retiennent sans peine. Lorsque j’écoutais l’album à plein tubes, je me réveillais la nuit avec les chansons du groupe qui sonnaient dans ma tête… Le signe d’une qualité dans l’accroche des morceaux. Il est juste dommage que le reste soit si anecdotique. Il y a certes des soli de guitare, mais rien de transcendant. Freedom Call est clairement aujourd'hui un groupe à chanteur comme peut l'être Edguy.


Je n’attendais rien de Freedom Call et j’ai trouvé un quelque chose dans ce Beyond. En ce printemps qui commence, c’est l’occasion d’écouter une musique résolument positive qui donnera la pêche aux plus dépressifs d’entre vous. Mais si vous n’aimez pas cette bonne humeur parfois un peu niaise, passez votre chemin. Clairement, Freedom Call offre un nouvel album à ses fans qui seront, à n’en pas douter, comblés.



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