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CHRONIQUE PAR ...

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S1phonique
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Jason Keyser 
(chant)

-Paul Ryan
(chant+guitare)

-Mike Flores
(chant+basse)

-John Longstreth
(batterie)


TRACKLIST

1) All Things Dead
2) Thrall:Fulcrum:Apex
3) Permanence
4) Manifest Desolate
5) Absurdity of What I Am
6) Source of Icon O
7) Continuum
8) Unattainable Zero
9) Redistribution of Filth
10) Obsolescence
11) Malthusian Collapse
12) The Indiscriminate
13)
Kill Yourself

DISCOGRAPHIE


Origin - Omnipresent
(2014) - brutal death - Label : Agonia Records



GRRR GRRR GRRR GRRRR... ça fait un bout de temps que certains grognent et trépignent dans leur coin dans l'attente d'une bonne came à s'envoyer au rayon brutal death technique. Alors après un Antithesis percutant et un Entity laissant entrevoir une évolution, Origin et son dernier rejeton Omnipresent, c'est l'attendu au tournant et l'attendu avec impatience. Allons voir s'il va y avoir croûtage du deux sang trois ou de la confirmation. En route pour la mandale.

Faisons l'économie de ce qui s'est passé ces dernières années car il faudrait évoquer la disco, dont Entity, mais restons sur le quasi parfait Antithesis en album de référence. Tout ça pour dire que le groupe ne laisse finalement ni chaud ni froid puisque si l'on demande à mille oreilles de donner un avis, vous aurez cinq cent réponses différentes. Et ne perdons pas de temp,s ce n'est pas cette nouvelle mouture qui va changer la donne. Trente cinq minutes de nouvelle came (le promo reçu ne contenant pas la reprise de S.O.D) qui, soyons en sûrs, va faire brouter la panacée blasée des uns et ravir les enclumes des autres, là où le brutal (mais pas toujours) death des pères Keyser et Ryan et de leur bande (quasi stabilisée) s'impose à coup sûr parmis les albums les plus écoutés de l'été de sa catégorie. Et franchement ça fait du bien : on balance toutes les masturbations à la con (oui oui j'assume) des auto proclamés ultra techniques des groupes plus récents dont les productions et exercices de style labelisant les LP dans cette catégorie ultra compétitive (hélas pas forcément digne de qualité) pour s'enfourner sur les trois premiers titres. Et un update 2014 de ce qu'est un riff death, un blast et un growl en deux versions... un café l'addition !
Jason le retour ! La formule est réussie pour Origin car force est de constater que même si le groupe a levé le pied de l'accélérateur riffing/blasting qui les a rendu célèbre, la puissance née de l'énergie de pratiquement toutes les compositions honore la réputation. Et c'est même très malin, alors qu'on pouvait toujours s'attendre à prendre cher avec la formule éprouvé du groupe, Omnipresent trompe son monde dans le bon sens. Les frondeurs musicaux vont critiquer le genre et déglinguer le groupe, on peut déjà les prévoir d'ici les « mais c'est quoi ce revirement ? Où est passé le brutal et rapide groupe »? etc.. Évolution alors ? Disons non, car les fondamentaux du groupe sont toujours là : on parlait d'énergie et de technique, et bien le tout est présent. Et le paradoxe qui fera s'évanouir les élites tient dans ce que certains morceaux respirent la (fausse) simplicité. Inutile de tricoter le riff et de sortir le mixeur pour la double : les compositions claquent à l’essentiel, sont structurées simplement, les enchainements et les phrasés apparaissent si logiques qu'on adhère et adore. Notons aussi une production chaude et des sons parfaitement restitués pour remettre le groupe sur la liste des « à voir impérativement lors de la tournée » et le tour est joué, Origin devient omniprésent dans votre tête.


PAF ! Enfournez vous l'album et vous pourrez vous situer : vous aimez ? OK alors vous comprenez l'album et donc le groupe et sa démarche musicale. Vous vomissez ? Bon, vous êtes de bons mélomanes, écoutez autre chose vous avez mieux à faire (carte ironique). En tout cas les quelques instants de discussion avec Paul Ryan sur l'album donnent encore plus envie d'écouter. Pour ma part Orgin fait toujours partie des élites de sa catégorie même en mid tempo. GRRR GRRR GRRR GRRRR... C'est loin leur venue en Décembre !


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