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CHRONIQUE PAR ...

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Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 08/20

LINE UP

-Howard Jones
(chant)

-Francesco Artusato
(guitare)

-Roy Lev-Ari
(guitare)

-Ryan Wombacher
(basse)

-John Sankey
(batterie)

TRACKLIST

1) A New Beginning
2) My Own 
3) Embracing The Torture
4) For The Dead And Broken
5) Seven Years Alone
6) It's Over
7) A Mind Insane
8) Crawl From The Dark
9) The Killer
10) I Am The Nothing
11) Shut It Down
12) As Bright As The Darkness

DISCOGRAPHIE


Devil You Know - The Beauty Of Destruction
(2014) - metalcore de vétérans - Label : Nuclear Blast



Devil You Know se présente comme un groupe de vétérans, somme de talents individuels portée avant tout par Howard Jones, ex-chanteur chez Killswitch Engage. Le but du groupe est de nous proposer des morceaux efficaces et rentre-dedans, façon metalcore moderne. Les super-groupes tenant rarement leurs promesses, qu’en est-il de celui-ci ? The Beauty Of Destruction propose-t-il quelque chose de suffisamment intéressant ?

On ne croira en Devil You Know que le temps d’un morceau. L’opener "A New Beginning" est loin d’être transcendant, mais son côté acéré se laisse écouter. Le chant est agressif de bout en bout et on repart confiant sur "My Own". Et là, catastrophe ! L’introduction est rythmée, le couplet réussi avec un riff original, puis le soufflet retombe avec un refrain d’une platitude affligeante. L’arrivée du chant clair est un raté complet. On retrouve les travers du groupe agressif qui veut faire un couplet mélodique. C’est plat, vide et même pas accrocheur. Alors que toute la musique du morceau attaque l’auditeur, avec des rythmes syncopés et rapides, le refrain est simplement indigne. Malheureusement, l’auditeur doit se préparer à subir ça jusqu’à la fin de l’album… "Embracing The Torture" nous fait exactement le même coup. Riff véloce pour démarrer, couplet agressif et syncopé précédant un refrain très plat. Certes, le style de musique joué est un peu construit sur ce principe, mais le groupe aurait pu au moins travailler ses transitions entre ses passages agressifs et mélodiques. Un petit roulement de batterie aurait été le bienvenu…
La plus grande déception est clairement le chant d’Howard Jones. Si son chant hurlé est plein d’énergie, il manque quand même un peu de variation. Mais son chant clair n’est vraiment pas au niveau. On entend tous les effets ajoutés dessus pour le rendre correct. C’est flagrant sur tous les refrains, ou sur "For The Dead And Broken" où le chant clair est omniprésent. Le recours à des mécanismes éprouvés est trop évident pour être honnête. Surtout que les passages mélodiques sont souvent ratés. Il faut attendre "Seven Days Alone" pour trouver un refrain un peu correct. Dommage que le passage couplet/refrain ne soit absolument pas travaillé. Et c’est là qu’on voit que le groupe est fait d’individualités avant tout. Le seul qui s’en sorte vraiment est le guitariste  Francesco Artusato. Ses soli sont toujours de bons moments et les riffs se font régulièrement remarquer, par leur vélocité ou leur originalité. Hélas, les structures des morceaux étant très proches d’un titre à l’autre, la variété de l’ensemble est vraiment bridée et on s’ennuie ferme.


Devil You Know a des qualités, c’est indéniable. Certains passages furieux font mouche et les guitares tirent leur épingle du jeu. Mais l’ensemble est gâché par des refrains mélodiques ratés, manquant cruellement de liant avec le reste. On pourrait presque dire que le groupe a du potentiel, mais comme ce sont des vétérans, ce serait un peu ridicule.


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