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CHRONIQUE PAR ...

10
Beren
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 15.5/20

LINE UP

-Gavin Hayes
(chant+guitare)

-Mark Engles
(guitare)

-Drew Roulette
(basse)

-Dino Campanella
(batterie)

TRACKLIST

1)Ode To The Sun
2)Bug Eyes
3)Catch Without Arms
4)Not That Simple
5)Zebraskin
6)The Tanbark Is Hot Lava
7)Sang Real
8)Planting Seeds
9)Spitshine
10)Jamais Vu
11)Hang Over On A Tuesday
12)Matroshka (The Ornament)

DISCOGRAPHIE


Dredg - Catch Without Arms
(2005) - rock - Label : Interscope



Il me tarde déjà de revenir sur le cas Dredg dans deux autres chroniques, plus exactement sur le premier (Leitmotif, malheureusement méconnu) et sur le fabuleux second album (El Cielo) de ce groupe américain à l’aura géniale ; mais d’abord, je commence leur discographie avec l’album, en général, le plus disputé par les connaisseurs, histoire d’évacuer la polémique tout de suite.

Et oui, Dredg est un groupe hallucinant; même l’injustement boudé Catch Without Arms, sorti l’année dernière et désormais troisième album du groupe, atteint des sommets musicaux dont certains groupes feraient mieux de s’inspirer. Car à part quelques titres, il faut l’avouer, complètement ratés, l’ensemble que composent les treize morceaux de cet album tient parfaitement la route. Question morceaux ratés, on peut sans problème citer "Zebraskin", tentative électro-cool complètement à l’ouest ou encore "Sang Real", dont les lignes de claviers et le beat de fond gâchent l’ambiance mélancolique qui se dégage du morceau.

"Zebraskin" forme d’ailleurs une césure nette entre deux parties de l’album : quatre premiers morceaux gracieux et balancés par un rock à fleur de peau, porté par la voix toujours aussi fantastique de Gavin Hayes, pure et émotionnellement chargée (le sublime refrain de "Ode To The Sun", le lumineux "Bug Eyes" ou encore "Not That Simple") et un enchaînement, après "Zebraskin" de morceaux à la tension plus prégnante ("Spitshine", "Matroshka" et le contrasté "The Tanbark Is Hot Lava", morceau le plus énervé de l’album).

Sur Catch Without Arms – à l’inverse de El Cielo – Dredg enchaîne avec un exemplaire savoir-faire des morceaux moins progressifs, plus directs et faciles d’accès, dotés, avant toute chose, de refrains à la limite du génie musical. En cela, ceux qui attendaient un second El Cielo en ont été pour leurs frais : Catch Without Arms n’a, en soi, pas énormément d’affinités avec celui-ci. Mais la marque de fabrique des Américains est bel et bien toujours présente, si ce n’est plus. Ces riffs inventifs, ces ambiances fabuleuses (les guitares tout en nuances de "Planting Seeds" ou l’introduction de "Bug Eyes", très typée) font de Catch Without Arms un concentré d’énergie brute, tiraillé entre ses prétentions purement mélodiques – LA grande différence avec son aîné – et une volonté de ne pas dénaturer l’essence même de ce qui fait la musique du groupe. La production de Terry « Pantera » Date donne un profil lissé et majestueux au disque, où chaque partie – rythmique, chant, guitares – possède une puissance de feu impressionnante.

Malgré des qualités indéniables et quelques ratés (la relative facilité de l’ensemble, un côté mélodieux parfois trop prononcé), ce n’est pas un vain mot que de dire que cet album est tout aussi jouissif que ses aînés. Ne jouant certes pas dans la même cour, débarrassé du moindre artifice de complexité (sans pour autant sacrifier une évidente technicité !) et usant parfois un peu trop de la carte « chansons » (ce qui le dessert grandement, face à l’intelligente complexité de El Cielo), Catch Without Arms possède son lot de titres fabuleux ("Spitshine", "Planting Seeds", "Not That Simple", "Ode To The Sun", pour ne citer que les meilleurs à mon goût) et de mélodies imparables. Simple, émotionnel, direct, sans pour autant être easy-listening, comme ont pu lui reprocher certains détracteurs de ce disque, Catch Without Arms est une preuve supplémentaire de l’immense talent de Dredg, qui n’hésite pas à changer de visage pour ne pas lasser. Plus petit par l’ambition, mais toujours aussi grand par le talent…Et à mon avis, il leur reste pas mal de cartouches à dégainer. Affaire à suivre.




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