Eternotop 2016
Ha, sacré Serge qui considérait la musique comme un art mineur car ne nécessitant, selon lui, aucune initiation. Dialogue de sourds anthologique entre un Béart et un Gainsbarre... L’un défendant la création et l’art majeur, et l’autre s’insurgeant d'être le « salaud qui pique du pognon aux pauvres ».
Si le paysage musical s’est radicalement transformé depuis … Non, en fait c’est l’industrie musicale qui s’est métamorphosée. La muse elle, est toujours présente. Créer de la musique et surtout la partager n’aura jamais été matériellement plus simple qu’en ce moment.
L’artiste sincère compose la musique d’abord et surtout pour lui-même mais ressent toujours ce devoir, paradoxal, de partager avec l’autre. Peu importe le retour, l’acte cathartique du créateur se suffit à lui-même. Mais l’œuvre survit et réussit même à émouvoir l’autre, parfois.
De tous les arts, (égoïstement) c’est bien celui de la musique qui me touche le plus. A me souvenir c’est bien cette combinaison de son et de silence au cours du temps qui réussit le mieux à créer une émotion, une violence aussi douce qu’ amère.
2016 est terminé et nous pouvons faire le bilan de ces créateurs se démarquant un peu plus que les autres. Chaque chroniqueur a ainsi réalisé sa liste individuelle des œuvres notables pour l’année écoulée et vous pouvez la retrouver au prochain clic.
Pour en revenir à Serge, il faisait exception avec la musique classique, la plaçant dans le panier des arts majeurs. J’oserai bien labelliser « art majeur » notre musique préférée, dans ses facettes les plus extrêmes. L’initiation est impérative au risque de ne rien comprendre et de surtout subir ce bruit. Mais pour les initiés, nourris d’expériences, le nectar distille pour toujours ce sublime plaisir dont on ne peut plus se passer…
(.. Euh S1pho tu parles aussi du pornogrind et du raw black metal là ? NDLR)
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