Under the Black Sun Fest 2013


Under the Black Sun Fest

UN REPORTAGE DE...




SOMMAIRE

Jour 1 : 03 juillet 2013
Jour 2 : 04 juillet 2013
Jour 3 : 05 juillet 2013

REPORTS DU JOUR



GALLERY

 


Jour 2 :04 juillet 2013



10H. Courte Nuit. J’appelle Joerg, l’organisateur, qui arrive quelques minutes après et nous indique le camping, à 50 mètres de nos voitures… Après s'être fait virer deux fois les tentes des emplacements par une organisation pas très au point, on se trouve une place et lutte pour voir nos pass. Le camping se remplit peu à peu. On se dit que si 100 personnes sont là ce soir, ce sera déjà bien. Au fur et à mesure, black metal oblige, une ambiance ouvertement élitiste et assez agaçante se ressent, notamment lorsque de jeunes cons s‘arrosent la panse depuis le matin à la bière, aussi abrutis que pédants. Mais peu importe, nous y sommes et ça fait du bien. Le lieu est agréable, en plein cœur de la forêt et proche d’un centre équestre, les clairières servant de camping et d’emplacement pour la scène principale et la fosse. La scène prévue pour le soir est étrange mais grandement sympathique, sorte d’estrade au cœur d’un micro village gaulois tout de bois. C’est donc ici que les quatre groupes d’ouverture vont se produire :

Invoker (Allemagne)
Grail (Allemagne)
Seide (France)
Infinity (Pays-Bas)

Il est 18h, la scène du warm-up est vierge, personne autour, pas un matériel, rien. A 19h, la batterie arrive doucement morceau par morceau. Et à 21H, la petite place se remplit de 200 personnes avec les prestations musclées d’Invoker et Grail. Outre quelques larsens, les premiers festivaliers sont là, concentrés et fidèles devant la scène, ce qui est encourageant.

Photo_2_338h_300w Seide se prépare enfin, la tension monte, le gratteux d’Invoker nous dit qu’avec la bière tout est possible, le line check se fait en direct quelques minutes avant le concert, mais surtout, le public est très présent, attentif et réactif. Si au départ nous avions un peu peur du côté élitiste et boudeur du public allemand, celui-ci nous a trompés. Quelques français et suisses se mêlent à la foule, qui headbangue largement sur chacun des titres proposés. Et ce set est bon, sale, vivant, décadent. Privilégiant les titres musclés, issus de la démo Dogma (chronique ici) et de l’album Here Is No truth, nous en profitons pour sortir quelques titres inédits, notamment un tout nouveau, qui trouvera son public. Malsaine et communicative, l’ambiance est excellente et le public demande un rappel, bières à la main, que nous honorons sans vraiment savoir si le timing nous l’autorise avec "Danger Zone", titre thrash et définitif par excellence.

Si peu nous connaissent, beaucoup suivent la prestation avec énergie et nous accompagnent, donnant ainsi davantage de force au propos. Le temps passe très vite et la sueur mêlée à l’odeur de bière et de charbon de bois ne fait que rendre ce set meilleur, s’achevant sur les encouragements et remerciements du public. La scène faisait certes peur au départ, vu sa taille et son coté rudimentaire, mais elle s’avère finalement presque mieux (aussi sur aveu de l’organisateur) que la grande scène réservée aux groupes des deux jours suivants. A peine descendus de scène et encore maquillés, nous en profitons pour sortir quelques albums et merchandisings alors qu’un gars nous lance plusieurs fois « Formidable ! Formidable ! ».

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Les rencontres sont chaleureuses, de l’allemand au polonais totalement sous perf de vodka (hein Michael !), jusqu’à ceux accompagnés de leur père. Bref, il ne reste plus de setlists, couvertes de signatures. Un très bon moment dans un cadre totalement inédit, accentué par ces feux de camps invoquant les temps païens et le houblon chaud. Par la suite, repérer la douche est une mission quasi impossible, à moins d’avoir regardé Fort Boyard toute sa jeunesse pour trouver la trace de la clé qui ouvre le bungalow sacré d’où jaillit une eau froide revigorante. C’est largement suffisant pour se prendre enfin une bonne bière à l’écoute d’Infinity et de son show très carré.



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