Dernier jour ! Le temps à Dessel est toujours aussi dégoutant, oscillant entre éclaircies bouillonnantes et pluies venteuses à vous glacer les os. Malheureusement votre camarade devra quitter les lieux après Bring Me The Horizon à cause de cette ****** de ***** de grève de train à partir de 22h et durant 24h (Ptilouis ayant du partir le matin même)… Mais ne soyons pas négatifs ! C’est la dèr’ des dèr’, faut profiter un max (pas de bière, ni de substance verte pour moi durant ce fest’ je suis raisonnable je sais, je sais).
La population devient grise, le sol est imbibé de pils, de cannettes vides et de punks bourrés (à mourir de rire). Une ambiance franchement pas motivante mais bon,
The Black Dahlia Murder commence dans quelques instants (12h25 – MS01) cela suffit à améliorer le moral des troupes ! Une Mainstage très peu remplie, ce qui est bien dommage pour un groupe aussi renommé que TBDM… Nous prendrons pour cause que le concert commençait relativement tôt et que nous sommes dimanche, le jour du seigneur et il faut aller à la messe, manger le corps du Christ et blablabla. Un concert puissant ! Les guitares scient les tympans, la batterie à la double mitraillette nous crible de balles et Trevor est au top de sa forme (torse nu avec pas moins de 18° et de la pluie, il va chopper un rhume). Les tubes s’enchaine, la fosse est très peu active mais le groupe ne baisse pas les bras et balance ses gros classiques (« Nocturnal »). L’ambiance est vraiment sympa, la journée commence bien dirons-nous.
Pas le temps de souffler, direction la Marquee pour le concert du jour :
Cynic (
voir le Live Report)
Les Mainstages se remplissent à vue d’œil, d’un côté,
Black Label Society qui nous torture par ses solos de 6h (surtout le dernier, mon dieu faites le taire !), de l’autre côté, une horde de coreux attendant
Suicide Silence… Leur première venue en Belgique après la mort de Mitch, Eddie (
All Shall Perish) prend sa place. Ça tabasse sa race !
Suicide Silence enchaine ses morceaux catchy et bourrins pour le plus grand plaisir des (jeunes) fans ! « Unanswered », « Wake Up », « You Only Live Once »… Que des morceaux à grosses moshparts, malheureusement le public ignorant se contente de pogoter, jusqu’à ce qu’Eddie exige un Wall Of Death qui s’avèrera mémorable et qui ouvrira un pit d’une taille parfaite pour que votre serviteur puisse battre de l’aile et donner des coups en toute légalité.
Rapide passage du côté de la Jupiler Stage le temps de voir mes bons amigos de
Thy Art Is Murder, bourrés et défoncés sur scène (haha). La foule est présente, le temps de mosher un peu et direction voir
Bring Me The Horizon ! La foule est très dense, pleine de groupies me direz-vous et vous avez raison ! ça pue le fric dans la bande à Oli Sykes : 30 amplis pour cacher l’arrière de la scène, batterie dorée (ouais c’est peut-être pas de l’or) et son parfait (c’te putain d’infrabasse). Le groupe s’avère excellent en live, une très bonne énergie et un feeling vraiment agréable. « Chelsea Smile », « Sleepwalking », etc… Les gros tubes sont lâchés. Le seul moment rigolo c’est celui où Oli exige de la violence de la part du public mais il semble oublier qu’il fait parti d’un groupe de pop-core (hahaha).
Ça sera tout pour aujourd’hui, le trajet en train est long votre camarade ne peut se permettre de rester plus longtemps… il ratera entre autres Architects et Meshuggah (il en pleure à très chaudes larmes vu qu'apparemment le show de Meshu était monstreux). Ce dimanche de courte durée marque la fin d’un Graspop très sympathique mais relativement déséquilibré (c’te samedi de ouf), le temps n’était pas favorable mais entre une température fraîche et une canicule, la réponse est vite choisie. Nous invoquons tous les démons de l’enfer sur la SNCB. À l’année prochaine !