Euroblast 2015


Euroblast

UN REPORTAGE DE...




SOMMAIRE

Jour 1 : 01 octobre 2015
Jour 2 : 02 octobre 2015
Jour 3 : 03 octobre 2015

REPORTS DU JOUR



GALLERY

Album photo du festival pour Les Eternels webzine :
Das Silverfoto

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Jour 2 :02 octobre 2015



Euroblast jour deux, à priori le moins intéressant niveau line-up, on espère se tromper !

Klone

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Certes, l’Euroblast se déroule en Allemagne, mais l’une des nationalités les plus présentes parmi les groupes à l’affiche fut celle des Français. Dans le lot, Klone ne démérite pas sa réputation d’un des groupes de progressif français les plus intéressants du moment. Car clairement, le court show effectué ici est une leçon pour bon nombre de formations : le son est excellent, avec des guitares massives sans être trop fortes, laissant une bonne présence à la basse ; leur setlist mixe parfaitement anciens morceaux rentre-dedans et nouvelles pistes plus aériennes issues de Here Comes The Sun ; Yann Ligner, le chanteur, possède un charisme et une voix incroyable (son growl s’avère tout aussi profond que sa voix claire est limpide) tenant la scène à lui seul et les éclairages sont simples mais bien choisis, alternant les couleurs froides (le bleu surtout) et chaudes (un rouge bien agressif). Si à cela on ajoute que le groupe a terminé son set sur une sublime reprise de "Army of Me" de Björk, on obtient l’un des meilleurs shows du festival, qui aurait mérité de durer plus longtemps.

Destiny Potato

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L’euphorie à l’issue de la prestation de Klone est largement retombée suite à l’avalanche de groupes de djent basique ou de deathcore oubliable et notre arrivée trop tardive pour voir les Italiens de Juggernaut. Intrigués, nous nous sommes donc dirigés vers la grande scène pour voir si Destiny Potato était aussi sympa en live qu’en studio (même si LUN n’a rien de révolutionnaire non plus me direz-vous). Et la réponse est clairement non. Les musiciens jouent bien et David Maxim Micic, le gratteux, a un chapeau rigolo et c’est tout. Pour le reste, le son est baveux, brouillon, les guitares noient presque totalement la voie d’Aleksandra Djelmash que l’on entend essentiellement pendant les refrains pop à souhait. Les lumières flashouillent de partout et le public est étrangement à fond, reprenant les paroles des refrains (on peut noter celui réussi d’"Indifferent"). Alors certes, l’ambiance est sympa, certes la chanteuse se débrouille plutôt bien et son duo final avec un autre chanteur a permis de rajouter encore du peps à tout ça, mais l’impression de voir un groupe encore trop amateur persiste. Dommage, car à l’Euroblast, les Serbes étaient parmi les seuls à représenter la gente féminine.

Kadinja

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Nous l’avons déjà dit : l’Euroblast est un repaire de groupes français et le public francophone s’avère aussi nombreux que ce soit pour le meilleur (Pryapisme) ou pour le pire (Kadinja). Car les Parisiens nous auront ici donné l’impression d’enfants gâtés ne se rendant pas compte de la chance qu’ils avaient de jouer aussi tard dans un tel festival. Alors certes, la salle était toute petite et le son comme l’éclairage s’avéraient compliqués à gérer (les gars de Pryapisme avait eu les mêmes conditions), mais est-ce une raison pour commencer en retard tout en faisant des blagues avec les potes venus les supporter ? Non. Alors, lorsque la musique a démarré, les guitares étaient bien trop fortes, le son brouillon et le chanteur s’égosillait sur des morceaux complexes à gros relents de djent. Le tout semblait insupportable et nous ne sommes pas restés jusqu’au bout, les Parisiens m’avaient pourtant fait une bien meilleure impression deux ans auparavant en première partie de The Algorithm. Dommage donc, car le groupe a probablement du potentiel, mais ne semble pas avoir la mentalité qui va avec. Carton rouge.

The Algorithm

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Rémi Gallego, alias The Algorithm, est un habitué des lieux venant chaque année au festival depuis cinq ans (la septième édition de l’Euroblast). Habitant à Cologne, il ne pouvait refuser d’y participer une nouvelle fois surtout que ces derniers temps, le groupe semble de plus en plus se libérer de son aspect électro pour y incorporer au mieux des aspects plus metal. C’est simple, si derrière Jean se démène comme un fou furieux pour recomposer les parties de batterie, Rémi lui jongle entre sa table de mix et sa guitare n’hésitant pas à refaire une bonne part des riffs. Et ça marche, cela rajoute du punch aux compositions qu’il allonge et triture à sa guise pour faire davantage réagir le public. Car, si Rémi s’arme plus souvent de sa guitare, le public lui réagit davantage à ses injonctions. Une seule ombre au tableau : le son. Les basses s’avèrent bien trop fortes et même avec des protections auditives, font mal aux oreilles. Ceci est fort dommage, car cela empêchera d’apprécier certains titres ("Neo Tokyo" par exemple), mais ne gâchera pas pour autant la surprise du soir, celle de jouer près de 10 minutes d’extraits du futur album qui annonce du très très lourd. The Algorithm finira son show sur un "Logic Bomb" du feu de Dieu, accompagné par un public en transe et des lumières qui pètent de partout. A chaque concert, les Français s’améliorent et nous n’avons plus qu’une hâte, que le prochain album sorte pour voir de nouveau le groupe en concert.

Monuments

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Monuments
en tête d'affiche d'une journée du festival, voilà qui fera grincer les dents de bon nombre de ses détracteurs reprochant le manque de crédibilité au groupe qui, reconnaissons le, n'a jamais été tête d'affiche nulle part ailleurs qu'ici à l'Euroblast. La fougue de jeunesse du quintet tend je l'avoue parfois à l'arrogance simple quand on sait que les gars n'ont pas vraiment inventé l'eau chaude, même s'ils peuvent prétendre la porter à ébullition en un temps record et avec une maîtrise certaine. Monuments mise ainsi tout sur son show et tous les reproches qu'on peut porter au groupe à ce sujet n'enlèvent en rien son talent à le faire avec brio. Le groupe livrera ainsi l'une des performances les plus mémorables et surtout la plus animée côté public du festival. Avec un Chris Barretto ayant mangé du lion à midi, c'est de l'énergie pure qui sera lancée à la fosse en délire pendant pas moins d'une heure et quart. Une durée de set royale qui permet en outre de bien parcourir les deux seuls albums de la formation d'origine anglaise. Un set varié et équilibré, misant évidemment beaucoup sur du djent furieux et visuellement époustouflant quand tout le monde s’adonne au heabanging, mais aussi sur ses dernières compositions aux accroches mélodiques de bonne facture, faisant tout du long reprendre en chœur un public déjà acquis à sa cause. On peut citer "Atlas" ou le final en rappel "I, The Creator" parmi les exemples les plus marquants, contrastant ainsi avec les "Regenerate" ou autres furies casse-nuques dont le groupe a le secret. Le show fut l'occasion également de découvrir l'Indien le plus connu de la scène djent mondiale, Anup Sastry (ex-Skyharbor), derrière les fûts, remplaçant désormais Mike Malyan dont on pourra regretter l'expression scénique chaleureuse et plus démonstrative.

Peut-être le jour le moins chargé sur le papier, mais les shows de The Algorithm et Monuments auront tout de même bien régalé cette journée de vendredi !


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