Sur le camping règne l'atmosphère festivalière habituelle, mais de retour du Wacken, l'ambiance semble bien minable. Que le camping soit plus petit ne change pas grand chose, l'ambiance n'est tout simplement pas la même. Personne ne crie le nom du festival jour et nuit, il y a par exemple peu de poupées gonflables avec une canette dans la bouche (surtout que le verre est interdit sur le camping) et attachées à des cerf-volants, très peu de Slow Motion Zones (ces zones improvisées sur le camping dans lesquelles vous devez passer au ralenti et à la sortie desquelles on vous note, votre serviteur obtint d'ailleurs entre 8 et 9 selon les juges pour avoir soulevé son t-shirt Uriah Heep et s'être tapé vilainement la poche arrière gauche de son jean), bref, plein de petits détails qui font que le camping est moins croustillant que dans d'autres festoches. Concernant les toilettes, elles sont régulièrement vidées et nettoyés, les points d'eau potable ne se sont à ma connaissance jamais asséchés, et la météo fut, quand à elle, parmis les meilleures, peut-être même un peu trop chaude lors du dernier jour.
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Concernant les groupes, il semble que la programmation de cette année est relativement décevante. Il y a des classiques qui marchent à tous les coups, des valeurs sûres telles que les grand-pères du thrash allemand
Kreator, ainsi que
Vader ou encore le concert agité et surpuissant de
Walls of Jericho pour le premier jour. Citons aussi d'autres formations moins connues mais pas moins bonnes comme le groupe de stoner suédois
Grand Magus (
live-report ici). Pour les Allemands, il y avait l'humour de JBO qui eut un effet impressionnant sur la foule (mais qui perdent tout leur sens si on ne comprend pas leur langue), le folk d'
Equilibrium ou encore Cantus Buranus joué par
Corvus Corax, qui fut pour certains (dont notre collaborateur Ronnie) une véritable claque, loin du metal, de par leur prestation scénique.
Début de soirée sur la Pain Stage, c’est donc Backyard Babies qui débarque avec son punk rock. Le groupe semble en forme devant un public assez peu nombreux malgré l'horaire, le métaleux serait-il fermé d'esprit ? Après les avoir vu à la Laiterie pour un show excellent, Jal n'en attendait pas moins d’eux ici, or le son fut mauvais, l’ambiance ne passait pas. Le temps de deux morceaux et s’en fut trop, direction Anaal Nathrakh. Groupe dont Jal est particulièrement fan, l'interessé attendait avec impatience une occasion de les voir en live, d’autant que c’est assez rare. Quelle ne fut pas sa déception dans la Party Tent au moment de les voir jouer. Le son était tellement minable qu’il était quasiment impossible de reconnaître les morceaux joués. Seul le chanteur s’en tire assez bien, à croire qu’il était le seul à bénéficier de balances dignes de ce nom. Peut être en salle cela se passerait-il mieux ? |  |
Sur la Pain Stage, les Suédois de
Katatonia, qui mettent le feu malgré leur réputation de live assez moyenne : un excellent concert avec des titres récents et pour clôturer le tout un extrait du sublime Brave Murder Day.Précisons aussi que depuis cette année, le Summer Breeze s'est doté d'un écran géant. Sa qualité n'était pas des meilleures et de toute façon, vu la taille du site ce n'est nécessaire que pour les très grosses pointures, mais on appréciera tout de même... et il n'y avait pas de temps de latence contrairement au Wacken !